Au-delà d’une imposante grille en fer forgé, encadrée par deux cèdres du Liban, une allée rectiligne traverse des prairies ouvertes avant de conduire, plus loin, à une seconde grille qui dévoile une cour pavée. Celle-ci s’ordonne en un ensemble partiellement ceint par la demeure elle-même et, à l’est, par une série de boxes à chevaux et de remises agricoles. Au nord, une partie du parc est ombragée par quelques arbres d’exception. Au sud, un jardin descend paisiblement jusqu’à un cours d’eau enjambé par un pont en fer forgé, qui mène à une vaste prairie close de murs. Là, se dresse un autre box à chevaux, en parfaite harmonie avec l’esprit du lieu. À l’extrémité sud de la propriété, une ancienne grille en fer forgé du 18e s. ouvre un passage direct vers les allées cavalières qui s’enfoncent sous la canopée de la forêt, et prolongent ainsi la promenade au-delà des limites du domaine.

La maison

Édifiée de deux niveaux, elle s’élève avec élégance autour d’un avant-corps central ponctué à l’étage d’un balcon en bois en surplomb de la cour pavée qu’elle domine. La façade principale, rythmée par des baies vitrées soulignées de brique, révèle une identité singulière. La toiture en tuile, animée par trois chiens-assis disposés symétriquement de part et d’autre de l’axe central, parachève l’ensemble. Plus au sud, la bâtisse est enduite d’un crépis clair, tandis qu’un second volume coiffé d’un toit à la mansarde en ardoise s’élève, percé de sept lucarnes qui apportent la lumière. En rez-de-chaussée, six portes-fenêtres s’ouvrent en enfilade sur une vaste terrasse. Elle prolonge naturellement l’espace de vie vers le jardin qui descend doucement jusqu’au bord de l’eau.
Le rez-de-chaussée
Derrière la porte d’entrée vitrée, une cheminée au design moderne prend place dans un premier salon. Dans son prolongement, avec double exposition, une salle à manger ouverte conduit au salon principal, au centre duquel une fontaine intérieure a été installée. Depuis la salle à manger ou directement depuis le salon principal, une cuisine, entièrement équipée de mobilier en bois, ouvre par une porte vitrée sur une terrasse orientée plein sud. Une porte intérieure mène à un palier vers des toilettes ainsi qu’un escalier en direction de l’étage. Accessible aujourd’hui par l’extérieur, une réserve, dans laquelle se trouve un ascenseur, pourrait être reliée directement au salon principal.

Le premier étage
Accessible tant par l’escalier principal que par l’ascenseur installé à l’extrémité est de la maison, il s’organise autour d’un palier qui distribue une salle d’eau avec toilettes ainsi qu’un couloir vers une chambre de maître. Trois baies orientées au sud baignent la pièce de lumière, ainsi que le parquet. Une double porte, encadrée de part et d’autre par une garde-robe, ouvre sur une vaste salle de bains, pourvue d’une douche et de toilettes. Depuis le même couloir, trois autres chambres se succèdent, puis une cinquième avec salle d’eau privative et de toilettes séparées. Une sixième chambre, plus vaste, accède directement à l’ascenseur. Enfin, deux chambres supplémentaires se partagent une salle de bains, communicant entre elles.

Les dépendances

Elles se situent à l'est de la maison et sont accessibles depuis la cour pavée. Elles se composent de trois boxes à chevaux, de deux garages et de différentes remises qui servent d'atelier et de bûcher. De l'autre côté du cours d'eau, situé au sud de la maison, un quatrième box pour deux chevaux a été construit dans la prairie.

Le parc

D’une superficie d’environ 2 ha, il s’inspire des canons paysagers des grandes propriétés de villégiature. Franchi le portail en fer forgé aux lignes ouvragées, encadré par deux cèdres imposants, le domaine se révèle peu à peu. Les différents espaces, soigneusement délimités par des grilles anciennes et la silhouette même de la maison, s’organisent en une composition subtile et structurée. Au nord, un sous-bois aux allures de clairière abrite quelques essences remarquables, parmi lesquelles se distingue un platane centenaire. Plus au sud, le parc s’ouvre en un jardin qui descend doucement jusqu’au cours d’eau et épouse le mouvement du terrain. Un pont en fer forgé permet de le franchir pour gagner une vaste prairie, en partie close de murs.