Situation
À Albi, chef-lieu du Tarn, la propriété s’inscrit au sein d’un paysage façonné par l’histoire, dominé par l’ombre monumentale de la cathédrale Sainte-Cécile et par la silhouette rougeoyante des maisons de brique qui ont valu à la Cité épiscopale son inscription au patrimoine mondial de l’Unesco en 2010. Le bien est implanté dans un quartier résidentiel du nord de la ville, un secteur calme au surplomb du fleuve. Depuis la maison, le centre d’Albi s’atteint en 10 min à vélo ou 5 min en voiture. L’aéroport de Toulouse-Blagnac se trouve à 55 min.
Description
La maison de maître
Le bâtiment adopte une composition symétrique : un corps de logis principal orienté sud-est / nord-ouest, prolongé par deux ailes de même volumétrie. Le corps central, élevé d’un rez-de-chaussée, d’un étage noble et d’un second niveau sous combles, présente une façade enduite rythmée par cinq travées régulières. L’encadrement en brique de terre cuite souligne chaque baie, pour créer un jeu de matière propre à l’architecture albigeoise. Au fil des saisons, la vigne vierge qui enveloppe partiellement les élévations nuance la façade de teintes changeantes – vert tendre au printemps, rouge profond à l’automne. À l’arrière, une petite terrasse dallée s’avance vers le jardin, prolongement naturel du logis. Les deux ailes, anciennement vouées aux activités agricoles et au séchage des récoltes, sont plus sobres : avec des percements rares, des façades pleines et une ordonnance moins stricte. Sur les deux façades sud-est, un cordon de deux rangs de brique suit le rampant de la toiture et dessine un tympan discret, ponctué d’un œil-de-bœuf en demi-lune. Leur relative austérité répond à la rigueur du corps central et forme, avec la cour qu’elles composent, un ensemble cohérent.
Le corps central
Le rez-de-chaussée
Un vestibule, large et traversant, relie l’entrée principale et la sortie arrière de la maison. D’un côté, une cuisine, récemment réaménagée, allie simplicité et fonctionnalité et ouvre sur une buanderie-cellier. Dans son prolongement, une salle à manger est orientée vers le jardin arrière. Sous une généreuse hauteur de plafond, une cheminée classique en occupe l’un des murs et le sol en carreaux de terre cuite polychrome apporte une vibration chaleureuse à la pièce.
De l’autre côté du vestibule, un salon a conservé une partie de ses lambris du 19e s. Il donne lui aussi sur le jardin arrière. La cage d’escalier attenante constitue l’un des points remarquables de la maison avec sa disposition du 19e s. : porte vitrée à panneaux hexagonaux qui alternent verres translucides et colorés, structure en bois et barreaudage d’origine, potelet de départ du limon finement ornementé.
Le premier étage
Un palier distribue une salle de bains avec toilettes qui donne sur la cour. D’un côté, une porte vitrée similaire à celle du rez-de-chaussée introduit un vaste vestibule. La chambre principale, éclairée par deux grandes baies tournées vers le jardin arrière, compte une cheminée en marbre gris et un parquet massif. La deuxième chambre, aussi grande mais plus sobre, n’a pas été aménagée ; une petite pièce attenante occupe une partie de l’aile sud. Entre ces deux volumes, un large espace sert de lingerie ou de garde-robe. Une dernière chambre, orientée vers la cour, comporte une cheminée et un lavabo.
Le second étage
Plus bas de plafond, il reprend fidèlement la distribution du premier étage. Trois pièces peuvent y accueillir des chambres, tandis qu’une quatrième, plus réduite, se prête à un bureau ou un espace de rangement. Deux des pièces demeurent en attente de travaux. Une salle d’eau avec toilettes, située à l’aplomb de celle du premier étage, donne sur la cour.
L'aile sud
Un petit appartement occupe le rez-de-chaussée, avec accès indépendant depuis la façade sud-est. Il comprend une pièce de vie avec petite cuisine ouverte, une salle d’eau et une chambre tournée vers la cour. Une seconde entrée mène à deux pièces anciennes qui servent de débarras et à un escalier vers l’étage, où une salle de jeux est en cours de réhabilitation.
L'aile nord
Plus rustique, l’aile nord demeure dans son état du 19e s. S’y trouvent une grande cuve en bois, vestige d’une activité de transformation, ainsi qu’une pièce de séchage à l’étage qui communique avec la chambre principale du logis. Les deux tiers de l’aile n’ayant pas de plancher intermédiaire, un vaste volume se déploie en hauteur, pour un possible aménagement d’importance.
Le jardin
Il enveloppe la maison d’un espace arboré composé d’essences multiples, toutes plantées dans un esprit à l’anglaise. Au centre de l’axe visuel principal, un piédestal en brique rappelle l’emplacement d’un ancien puits effondré, tandis qu’un autre puits a été réaménagé à l’entrée de la propriété. Au sud, une petite annexe de plain-pied sert de remise. La réglementation permet l’implantation d’une piscine dans la partie est du terrain, secteur le plus propice à cet usage.
Ce que nous en pensons
La situation singulière de la maison, au croisement du patrimoine albigeois et d’un environnement végétal préservé, en fait un lieu à part. Elle se prête naturellement à la vie d’une grande famille qui souhaite profiter d’un cadre paisible, chargé d’histoire et proche de la ville. Les ailes, aujourd’hui séparées, peuvent être reliées au corps principal pour créer davantage d’espace et imaginer de nouveaux usages. Les trois volumes qui composent la propriété permettent aussi d’envisager une division en plusieurs logements sans rompre l’harmonie architecturale. Façonnée par deux siècles d’occupations successives, la maison garde l’allure d’une demeure patiente et attend désormais un occupant capable d’en révéler toute la profondeur et de prolonger son destin.
Référence 532781
| Surface cadastrale | 5481 m² |
| Surface du bâtiment principal | 315 m² |
| Nombre de chambres | 5 |
Voir le Diagnostic de Performance Energétique
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.