A Châteaudun, un théâtral local industriel du 19e siècle,
sa demeure d’habitation de la même époque, et sa maison d’appoint
Châteaudun, EURE-ET-LOIR centre-val-de-loire 28200 FR

Situation

À 1h 30 de Paris en voiture et en train direct, à 45 km de Chartres, 60 km de Blois porte des châteaux de la Loire, une ancienne imprimerie propre à toutes les transformations, une demeure bourgeoise de 11 pièces,et une petite maison louée.
Châteaudun situé dans un cadre verdoyant, est une ville en pleine renaissance. Cette propriété, s’inscrit dans le quartier reconstruit selon le goût Haussmannien, tout près de l’ancien quartier médiéval, des commerces, de la gare et des services. Tout est atteignable à pied, et l’on gare facilement sa voiture. Le Loir en contrebas sillonne majestueux, entre d’anciennes formations boisées. De nombreux sentiers de randonnée et des promenades en canoe y fournissent une échappée avant de faire une halte dans une guinguette, dont le style rappelle le « déjeuner des canotiers » de Renoir et la proximité du « Combray » de Proust à 20 minutes de là en voiture.

Description

La propriété englobe un quadrilatère que borde la rue sur 3 côtés L Imprimerie et la demeure sont accessibles depuis la rue, closes de murs de tous côtés. Au centre de l’emprise foncière, un petit jardin relie lie la maison et l'imprimerie. Dans le fond, invisible depuis la demeure, est incluse une petite maison en location.L'imprimerie est liée à une des plus belles maisons de la ville
L’entrée se fait par une façade de pierre à deux niveaux surmontés d’un toit à la Mansart en bon état, et de trois travées séparées par des besaces de briques et chaînages d’angle de pierres apparentes.

L'imprimerie

Avec une hauteur intérieure de 5 m 50 , elle s’étend sur 3 niveaux éclairés par une voûte pourvue d’ouvertures en plein cintre qui suivent la courbe de la couverture. L’ensemble est d’une surface d’environ 140 m2 qui pourrait être agrandie au niveau des combles.
Le bâtiment est orienté plein Nord pour la parfaite conservation des papiers et cela ravira les peintres qui pourront néanmoins regarder le jardin qui du coup est éclairé au Sud. Ce bâtiment aux volumes impressionnants n’a pas subi de transformation architecturale que ce soit à l’extérieur ni à l’intérieur, sinon de consolidation au cours du temps. La place y est libre elle n’a rien conservé de ses anciennes machinerie. Elle appartient à l’histoire de la ville tant elle a contribué depuis l’essor de la presse écrite au XIXe siècle, et à la vie économique de Châteaudun jusqu’aux aux années 70. Cette imprimerie désaffectée n’a rien conservé de ses machines d’origine et a bien été entretenue en devenant lieu de stockage et salle de jeux.


Le rez-de-chaussée
Le rez-de-chaussée On peut entrer depuis les côtés nord et sud de la propriété. Depuis le jardin une porte vitrée coulissante à deux vantaux et cintrée dans un mur de briques mène à la nef centrale. Celle-ci est bordée immédiatement à gauche d’une arrivée d’eau et d’un évier à l’angle d’une autre porte vitrée donnant sur l’autre côté du jardin. Au centre, sous la grande voûte blanche que des ouvertures zénithales éclaboussent de lumière, une cloison de bois à fines colonnettes de métal de part et d’autre d’une ouverture en plein cintre de 8 mètres de long environ, soutient une logggia ouverte peinte en gris clair dont la rampe de bois forme un balcon théâtral et romantique. Le prolongement de cette nef se resserre du fait de la cage d’escalier à gauche et d’un mur de la maison louée à gauche. Cette partie fait place à une bibliothèque face à l’escalier de bois aussi qui permet d’atteindre les autres niveaux.
Le premier étage
En haut la loggia s’étale sur environ 60 m2, coupée en deux aussi par une cloison décalée par rapport à celle du rez-de-chaussée. Elle se clôture au fond par le mur opposé pourvu de deux fenêtres dont l’une apporte la lumière du jour tandis que l’autre, occultée par du bois, pourrait aisément être ré-ouverte.
L'entresol
Cette partie est située au niveau de la rue arrière, contigüe à la maison louée et tout près des garages avec son entrée particulière donnant sur le trottoir. Cette partie éclairée par deux fenêtres à volets sur une trentaine de mètres carrés, côtoie l’emprise de la maison louée. Elle sert actuellement d’atelier et de stockage.

La maison d'habitation

C’est une des plus belles maisons de la ville vêtue d’agencements polychromes rigoureusement disposés. Dans l’histoire de l’architecture cela correspond un type d’habitation privée dit bourgeoise, caractéristique de cette époque. Oeuvre de l’architecte parisien Edouard Lucien Perronne (1843-1904), elle témoigne de cette façon de se réapproprier de façon décontractée les archétypes séculaires de l’architecture. C’est ce qu’on a appelé par la suite l’achitecture historiciste, imprégnée d’éclectisme. avec le souci d’une grande qualité de construction sur le plan de la solidité, du choix des matériaux et d’attention à l’ornement. La façade d’angle à côté, est caractérisée par un balcon de pierre en saillie au deuxième niveau, soulignant la présence de la chambre des maîtres de maison, innovation d’un siècle où la chambre devient lieu de confort dans une stricte intimité. Le plan de cette maison de 251 m2 est adapté à nos modes de vie. puisque l’époque donnait une belle part au confort, conjointement aux besoins de la sociabilité. Les sols sont en parquet ancien massif à la française , tomettes ou carreaux de ciment.


Le rez-de-chaussée
Il est occupé par les pièces de réception, la cuisine et donne à l’arrière sur le jardin, orienté plein Sud. Un bureau pourrait être transformé en chambre. Le hall d’entrée d'une sobre monumentalité présente un décor en trompe l'oeil avec les refends peints en gris sur les lambris en soubassement. Le sol est en carreaux de ciment anciens. A gauche une encoignure en antichambre éclairée par une fenêtre, à portes à doubles vantaux cintrés, donne accès au salon. La pièce possède deux angles à pans coupés cintrés et deux hautes fenêtres à la française. Deux frontons échancrés couronnés d’une coquille au-dessus des portes, rythment les panneaux rectangulaires en lambris sous- jacents. La cuisine indépendante offre la place nécessaire pour se restaurer en bénéficiant de la lumière du jardin par ses deux hautes fenêtres, laissant passer le soleil à flots. La salle à manger en face fait alors la jonction avec le salon par une porte lambrissée à double vantaux.
Le premier étage
A gauche de l’escalier un bureau ou une chambre est rendu pratique grâce aux haut placards Gris Trianon moulurés, cintrés, vitrés et placés en angle droit par rapport aux deux hautes fenêtres donnant sur la rue. Une salle d’eau la jouxte.
En face une chambre verte et sa cheminée de marbre du Languedoc. Juste ensuite en repassant sur le palier, une antichambre dessert une chambre lumineuse à cheminée de marbre, assortie de toilettes et d’une salle d’eau. Une autre chambre dite « anglaise » complète cet étage.

Le deuxième étage
Ce niveau est éclairé par une verrière zénithale. Le palier donne accès à plusieurs chambres disposées côte à côte en tournant : La chambre dite « aux oiseaux » a une fenêtre cintrée en hauteur qui donne vue sur les toits alentours. Une chambre pratiquement identique est ornée d’un papier Patrick Frey copie d’un motif découvert au Radjasthan appelé « Ginger », une autre chambre d’enfant côtoie un dortoir dont le couloir de passage a conservé ses tomettes rouges et brillantes d’origine. Sa surface peut facilement faire coucher 6 petits rassurés de dormir tous ensemble. A côté, une salle de bains et toilettes incluses, facilitent l’organisation de la vie enfantine à cet endroit.
La maison
Cette maison louée est située à l’arrière de la maison principale , au-delà d’un mur du jardin avec un accès indépendant par la rue parallèle. Cette habitation se présente d’abord par une porte d’origine en bois, à doubles vantaux qui donne accès à une petite entrée d’environ 2 m2. A droite une porte mène au garage, à gauche un cellier précède une chaufferie aménagée en espace de rangements qu’il faut traverser pour atteindre une courette bienvenue pour prendre le frais ou ses repas au bas de la cuisine de l’étage. En face de la porte d’entrée, un escalier droit mène à l’habitation. Un palier dessert une chambre avec une fenêtre sur rue de quelques 13m2, à une salle d’eau et à des toilettes indépendantes. Quelques marches à monter à droite et apparaît la salle à manger de 18 m2 , la cuisine de gauche de 8 m2 et demi dont un escalier extérieur mène à la cour. Puis une pièce de 17 m2 coupée en deux par une cloison vitrée à petits carreaux sépare un bureau équipé de placards jouxtant une chambre avec fenêtre sur rue. La cuisine est aussi mitoyenne d’une autre chambre de 13 m2 environ dont la fenêtre donne sur la courette.

Le jardin

Situé à l’arrière de la maison et visible depuis la salle à manger et la cuisine, il établit un lien avec l’imprimerie, mais n’est ni accessible ni visible depuis la maison annexe. C’est par la terrasse de 30 m2 qu’on y accède grâce à un escalier droit. D'une surface d'environ 150 m2, il a été dessiné comme un ensemble en deux parties : à gauche une pelouse que surplombe en partie l’ombre rafraîchissante d’un palmier devant les parterres fleuris qui entourent en angle droit cette partie jusqu’à l’escalier. A droite un carré de graviers où ont été placés une table et des chaises de jardin conduisent à l’atelier à pied sec. Des bordures en plessis de châtaigner protège les plantations tout autour de ce versant qui conserve l’éclat du soleil le soir. A gauche de l’escalier quelques marches bien stables prolongent celui-ci vers la cave. En face une niche creusée jusqu’au sol et ornée d’un mascaron léonin rappelle que dans ce type de maison était généralement installé un puit dans un coin du jardin. Ce mascaron a son jumeau décoratif sur la rue, à l’angle des deux façades

Ce que nous en pensons

Cette propriété forme un ensemble tout à fait original que l’on ait ou non un projet d’exploitation commerciale par des activités à développer ou une visée résidentielle
Les potentialités d’extension sont favorisées par la présence de cette ancienne imprimerie aux volumes magnifiés par sa voûte. La maison louée de 80 m2 permet de payer les taxes foncières ou bien d’agrandir l’imprimerie dans le cadre d’un projet voire de séparer deux lots. Dans le cas d’une installation résidentielle, la construction d’une piscine au rez-de-chaussée de l’imprimerie permettrait de l’utiliser à l’année longue et d’en profiter l’été à quelques mètres du jardin derrière les baies ouvertes.
Le jardin et la terrasse offrent l’agrément d’un espace silencieux et verdoyant, sans les soucis de travaux excessifs de jardinage.

515 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


Voir le Barème d'Honoraires

Référence 663072

Surface cadastrale 540 m2
Surface du bâtiment principal 251.26 m2
Nombre de chambres 7
Surface des dépendances 160 m2

Nombre de lots 1

Aucune procédure en cours menée sur le fondement des articles 29-1 A et 29-1 de la loi n°65-557 du 10 juillet 1965 et de l’article L.615-6 du CCH

Voir le Diagnostic de Performance Energétique

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Pays Dunois

Sixtine de Naurois +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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