Au calme d'un lacis d'étroites ruelles, près d'un calvaire du 15e s. et d'une chapelle du 13e s., Ty Mad, ou « la bonne maison » en langue bretonne - ainsi nommée depuis sa construction en 1924 - a reçu dès son origine des voyageurs de passage. La vénérable ancienne pension de famille profite d'une localisation à la fois remarquable et confidentielle. À moins de 100 m de la plage, en situation dominante et avec un panorama littoral authentique, l'édifice compte 15 chambres. Élevé de quatre niveaux et combles, il surplombe par sa hauteur les maisons qui l’entourent sans pour autant les écraser. Construits en moellon réglé et jointés, ses murs sont sobres et ne portent pas d’ornements distinctifs, mis à part les appuis ouvragés en bois et ferronnerie de ses hautes baies régulières. La toiture en ardoise a été remaniée pour intégrer de hautes et larges lucarnes sur les rampants nord et sud. La bâtisse est flanquée sur sa façade nord d'un volume à toiture plate en zinc, élevé de deux niveaux et largement vitré dans sa partie supérieure sur trois de ses côtés, à la manière d'une véranda de villa balnéaire. Dans sa partie inférieure, ouvert sur le jardin, l'espace abrite une piscine intérieure, dont les plages communiquent largement avec le jardin par des baies vitrées. Les locaux techniques sont adossés sur deux niveaux jusqu'en limite ouest de la parcelle, abritée derrière des murs de pierre.

La haute maison

Le niveau de soubassement
Accessible depuis le jardin et depuis le couloir central du niveau d’accueil, il est majoritairement aménagé pour des soins de bien-être. L'escalier débouche dans une vaste pièce de repos qui communique avec des salles et équipements consacrés à la détente des hôtes : la piscine et son bassin de 5m x 2.5m, un hammam, un sauna, une salle de massage. Le niveau abrite également des locaux techniques et des espaces de rangement.

Le premier étage
Il est accessible principalement depuis l’aire de stationnement des véhicules en façade est, via un escalier à double volée dont le perron fait face à la baie. Le niveau est également desservi en façade ouest par une porte secondaire qui s’ouvre en rez-de-jardin. L'espace abrite majoritairement les pièces de réception. Au-delà de la porte principale, un large dégagement distribue sur un côté un salon et un bureau d’accueil. Les pièces dévolues au service de restauration se situent de l'autre côté. Une première salle contenue dans le volume principal de la maison se développe vers le nord, hors du corps massif, en une salle panoramique. Des locaux techniques et de service, dont une cuisine, une office, une plonge, des réserves, une chambre froide, lui sont adossées vers l'ouest. Le dégagement se poursuit vers l’ouest et donne accès à deux escaliers indépendants. L’un dessert le niveau de soubassement, l’autre le premier étage de chambres. Plus loin le couloir se prolonge encore vers des sanitaires pour trouver son issue sur la partie supérieure du jardin. La distribution et la taille des pièces de ce niveau n'ont pas été sensiblement modifiées depuis l'époque de la création de la pension.

Le deuxième étage
Un dégagement central distribue quatre chambres, toutes aménagées et équipées d’une salle de douche avec toilettes, ainsi qu'un local lingerie.

Le troisième étage
Un dégagement central distribue cinq chambres toutes aménagées et équipées d’une salle de douche avec toilettes, ainsi qu'un local lingerie.



Le quatrième étage
Un dégagement central distribue cinq chambres, toutes aménagées et équipées d’une salle de douche avec toilettes, ainsi qu'un local lingerie.

La maison d'hôtes

Édifiée en pierre sur un niveau, avec combles aménagés, elle ferme l'enceinte de la propriété en sa limite urbaine au sud-est. La modeste maison du 19e s. a été agrandie à la fin du 20e s., mais ses caractéristiques architecturales sont typiques de la commune. Ainsi, selon un ordonnancement vernaculaire, en alignement continu le long des voies publiques et de leurs dénivelés, les façades blanches enduites sont animées par leurs encadrements de baie en pierre de granit, leurs menuiseries colorées et leurs toitures en ardoise percées de lucarnes d'une grande variété de configuration.
L'accès à la maison se fait par sa façade ouest, au-delà d'une terrasse privative insérée dans le jardin sud. L’agencement du rez-de-chaussée est de facture contemporaine et les différents espaces de vie et d'usage sont décloisonnés. L'étage, plus classique dans son organisation, est aménagé avec trois chambres et deux salles de douches. L'ensemble est en excellent état. La surface totale de l'ensemble est de près de 120 m², avec des hauteurs sous plafond de 2.40 m environ.

Les dépendances

En limite est de la propriété, un bâtiment semi-enterré d’un niveau contient un garage et des locaux de rangement. L'édifice est inséré dans un mur de pierre, face à la chapelle Saint-Jean. Depuis le domaine public, deux accès piéton et automobile sont aménagés. Quelques marches permettent d'y descendre du jardin, qui mène aussi à sa toiture végétalisée. La surface totale de cet espace est d'environ 70 m².
En bordure ouest de la parcelle, un édifice d’un niveau prolongé d’une terrasse privative est adossé à la propriété mitoyenne. L'accès se fait depuis le jardin, via une allée qui longe la façade sud de la haute maison. D'une surface totale d'environ 15m², le bâtiment comprend une chambre aménagée et équipée d’une salle de douche, ainsi que de toilettes indépendantes.

Le jardin

Au calme, bien que situé en centre-bourg et à moins de 100 m de la plage, il cultive élégamment discrétion et créativité. Au gré de la variété des nuances colorées et formelles des sujets végétaux, du dénivelé, au détours des îlots paysagés et fleuris, il compose un harmonieux ensemble de haltes intimes et paisibles.