Au sud de la Touraine, au cœur d’un domaine de 30 ha,
un château berrichon du 19e s., ses dépendances, sa chapelle et son étang
un château berrichon du 19e s., ses dépendances, sa chapelle et son étang
Châteauroux,
INDRE
centre-val-de-loire
36000
FR
Situation
Le domaine se trouve dans le nord du département de l’Indre, en plein cœur de la région naturelle du Boischaut nord qui marque la limite avec la Champagne berrichonne. Le village le plus proche du domaine est traversé par le sentier de grande randonnée du Pays de Valençay, un itinéraire pédestre long d’environ 230 km qui parcourt les départements de l'Indre et du Loir-et-Cher avec leurs paysages vallonnés et verdoyants silonnés par de nombreux petits cours d’eau.
Desservi par la ligne A du réseau de mobilité interurbaine, le village est à proximité de toutes les structures, services et commerces de première nécessité. La gare SNCF de Valençay se trouve à 15 km, tandis que celles de Selles-sur-Cher et Châteauroux sont à une trentaine de kilomètres de la propriété. Issoudun et Tours se situent respectivement à environ 40 km et 90 km. L'aéroport le plus proche est celui de Châteauroux-Centre, à 30 km.
Description
Édifiée sur les ruines d’un manoir médiéval dont il ne subsiste aucun vestige, la résidence seigneuriale est sans cesse remaniée jusqu’à son écroulement en 1860. En 1890, il est décidé de la reconstruire sur l’emplacement des fossés. C'est à un architecte de grande renommée, spécialisé dans la reconstruction de châteaux, Louis-Alfred Trolliet, que le projet est confié. L'édifice tel qu'il se donne à voir aujourd’hui est son œuvre.
Surnommé le « Viollet-le-Duc berrichon », il avait gagné ses galons de figure majeure de l’architecture de style troubadour avec la restauration du château de Romefort à Ciron. Pour la reconstruction de cette demeure castrale en particulier, ce n’est pas le style « troubadour » qu’il retient, mais celui du « château de la Loire », qui copie l’ancien et qui est alors très en vogue aussi. Trolliet opte donc pour un logis-maître longitudinal surmonté de hautes toitures en ardoise avec croupes sur le modèle de Chenonceau ou d’Azay-le-Rideau.
Passé la grille d’entrée et remonté une longue allée centrale symétriquement ponctuée de parterres bordés de buis taillés en topiaire conique, le château apparaît. Orienté est-ouest, il s’élève sur trois niveaux pour le corps de logis principal et sur quatre pour la tour carrée, le tout sous combles. Symétriques, les façades sont enduites et percées de larges baies pleines fenêtres à petits carreaux et protégées par des doubles persiennes en bois, peintes en bleu ciel. De même, de nombreuses lucarnes jacobines illuminent le dernier niveau du corps de logis principal et celui de la tour carrée.
L’allée traverse ensuite un parc densément boisé, enchâssé dans un domaine d’environ 30 ha qui comprend un étang de 1,2 ha.
Pour faire office d’avant-corps de logis, exactement face au château, Trolliet a fait construire deux imposants pavillons rectangulaires de deux étages, dont l’un en retour d’équerre d’un troisième, de style éclectique, aux allures de gare ferroviaire. Au sud, un pigeonnier circulaire au toit en poivrière en tuile de terre cuite a été reconstitué et ponctue la perspective. Orientée au levant, une piscine chauffée parachève le bien.
À l'arrière des dépendances, une entrée de service mène à une aire de stationnement gravillonnée.
Au couchant, enfin, en miroir naturel du château, se trouve l’étang privé au centre duquel surgit, entre ciel et eau, une petite île arborée.
Surnommé le « Viollet-le-Duc berrichon », il avait gagné ses galons de figure majeure de l’architecture de style troubadour avec la restauration du château de Romefort à Ciron. Pour la reconstruction de cette demeure castrale en particulier, ce n’est pas le style « troubadour » qu’il retient, mais celui du « château de la Loire », qui copie l’ancien et qui est alors très en vogue aussi. Trolliet opte donc pour un logis-maître longitudinal surmonté de hautes toitures en ardoise avec croupes sur le modèle de Chenonceau ou d’Azay-le-Rideau.
Passé la grille d’entrée et remonté une longue allée centrale symétriquement ponctuée de parterres bordés de buis taillés en topiaire conique, le château apparaît. Orienté est-ouest, il s’élève sur trois niveaux pour le corps de logis principal et sur quatre pour la tour carrée, le tout sous combles. Symétriques, les façades sont enduites et percées de larges baies pleines fenêtres à petits carreaux et protégées par des doubles persiennes en bois, peintes en bleu ciel. De même, de nombreuses lucarnes jacobines illuminent le dernier niveau du corps de logis principal et celui de la tour carrée.
L’allée traverse ensuite un parc densément boisé, enchâssé dans un domaine d’environ 30 ha qui comprend un étang de 1,2 ha.
Pour faire office d’avant-corps de logis, exactement face au château, Trolliet a fait construire deux imposants pavillons rectangulaires de deux étages, dont l’un en retour d’équerre d’un troisième, de style éclectique, aux allures de gare ferroviaire. Au sud, un pigeonnier circulaire au toit en poivrière en tuile de terre cuite a été reconstitué et ponctue la perspective. Orientée au levant, une piscine chauffée parachève le bien.
À l'arrière des dépendances, une entrée de service mène à une aire de stationnement gravillonnée.
Au couchant, enfin, en miroir naturel du château, se trouve l’étang privé au centre duquel surgit, entre ciel et eau, une petite île arborée.
Le château
Il se divise en quatre parties alignées, immédiatement repérables à la taille décroissante des corps de bâtiment, depuis la tour carrée au sud jusqu'au pavillon bas au nord.
Le bâti est un subtil mélange de tuffeau apparent, qui accentue l’aspect « château de la Loire », et d’opus incertum de pierres locales dissimulées sous un enduit blanc. Les élévations latérales exhibent d’imposants conduits de cheminée à usage tant pratique que décoratif. Enfin, la façade occidentale permet l'entrée dans l’édifice tandis que la façade orientale s'ouvre sur un grand parterre aménagé en terrasse, qui mène à la piscine.
Le rez-de-chaussée
Bâti en avant-corps, un perron couvert, vitré et surmonté d’une terrasse à balustres, de style Napoléon III, protège les visiteurs des intempéries. Il permet l’accès à un vestibule s'ouvrant à droite comme à gauche sur un long couloir carrelé, qui distribue une série de pièces en enfilade. Quelques éléments remarquables ont été sauvegardés comme des parquets à bâton rompu, des lambris réchampis ou encore des cheminées en marbre des Pyrénées.
À droite, se trouvent un bureau, une salle à manger et un grand salon dont la cheminée en marbre et en fonte, disposée entre deux baies, est surmontée non d'une hotte mais d'une fenêtre ouvrant sur la campagne.
À gauche, l'espace est organisé entre l'escalier principal, une salle à manger qui s'ouvre sur une terrasse au levant et communique avec une cuisine professionnelle équipée d'une chambre froide, un escalier de service, deux toilettes et un débarras.
Enfin, à l'extrémité gauche, dans l'aile nord, un appartement indépendant en duplex, de 100 m² environ, comprend une entrée, un salon, une cuisine équipée ainsi qu'une chambre à coucher avec salle de bains.
Le premier étage
L’édifice jusque là consacré à des activités collectives et occupé par une communauté garde les traces de ces dernières aussi bien dans les parties communes que dans les chambres à coucher. Réparties le long d’un couloir de desserte moquetté, situé à l’ouest, qui fait écho à celui du rez-de-chaussée, se tiennent huit chambres à coucher dont certaines ont conservé de délicats papiers peints du début du 20e s. en bon état, deux salles de bains, quatre salles d'eau avec toilettes et deux toilettes indépendantes. Les sols sont couverts de parquets à bâton rompu ou à lames.
Le deuxième étage
Dans le logis-maître, six chambres à coucher, une salle de bains avec toilettes, cinq salles d'eau et deux toilettes indépendantes sont desservies par le couloir qui longe la façade ouest à ce niveau également. Par ailleurs, dans la tour carrée, se trouve un petit appartement aménagé autour d'un salon qui s'ouvre sur une cuisine et une chambre à coucher.
Le troisième étage
Uniquement développé dans la tour carrée, il se répartit entre quatre chambres à coucher desservies par un couloir tournant, exposées au sud et à l’ouest, une salle d'eau, une pièce de bains et des toilettes indépendantes. Les chambres dites de « de bonnes » sont toutes agrémentées de petites cheminées de service conservées en l’état, avec leur manteau en marbre noir.
Les dépendances
Si deux d’entre elles sont fidèles à l’option plutôt classique choisie par Trolliet pour l’ensemble des édifices du domaine, il faut souligner l'exception notable que constitue la troisième dépendance, située au nord-ouest de la propriété, en retour d’équerre de la deuxième. Celle-ci adopte en effet la forme d’un pavillon où l’architecte a concentré tout le goût de son époque, à la fois pour les architectures des gares et celles des villes d’eau.
Enfin s'ajoute à cet ensemble de bâtiments une chapelle consacrée en pierre, brique et ardoise.
L'ensemble de bâtiments
Situé face au château, à sa partie nord-ouest, le premier pavillon est réservé à un usage collectif festif commandé par sa proximité avec l’étang et l'aménagement en son sein d'un bar, d'une vaste salle, d'une cuisine, d'un grand et d'un petit salons, d'une bibliothèque et de toilettes. Au premier étage, se trouve un appartement avec chambre à coucher, cuisine équipée ouverte sur une vaste terrasse qui dévoile une vue panoramique sur l'étang, salle à manger, grand et petit bureaux, salle de bains, garde-robe et toilettes indépendantes. Au deuxième et dernier étage, trois chambres à coucher et une salle d'eau occupent l'espace. Tous les matériaux sont ceux des aménagements du bâtiment, réalisés dans les années 1970-1980.
Également en face du château, mais de sa partie sud-ouest, le deuxième pavillon s’oppose symétriquement au premier. Il est aménagé avec une salle de réunion au rez-de-chaussée et une grande salle sous charpente en carène de bateau renversée à l'étage.
La troisième dépendance est quant à elle établie au nord-ouest de la propriété, en retour d’équerre du premier pavillon. C'est le premier bâtiment visible à l'abord du château. Construit dans le style d'un pavillon de gare ou de ville d’eau, il est composé d’une chapelle, d’un vestibule avec placard de rangement qui donne accès, à l'étage, à trois salles : une grande à usage souple, une autre pour le travail informatique, enfin une dernière pour des réunions.
Sans doute autrefois à usage de maison de gardien, le quatrième bâtiment de dépendance est aujourd’hui dévolu au confort de la collectivité avec, au rez-de-chaussée, une grande salle, trois pièces de douche et trois toilettes indépendantes puis, à l'étage, une autre grande salle, une buanderie et un local d’entrepôt.
Enfin, d’autres petites dépendances parsèment la propriété servant d'ateliers, de serre, de local de jardinage et de chaufferie. Elles sont directement accessibles par des dessertes de service.
La chapelle
Elle prolonge la troisième dépendance. Consacrée, elle comprend un ensemble de mobilier liturgique et présente un sol carrelé en damier noir et blanc, des lambris de soubassement, un plafond voûté peint en bleu et des vitraux géminés modernes à motifs végétaux.
Le parc
D’une superficie totale de 30 ha environ, le domaine est constitué, pour environ 5 ha, d’un parc boisé dont l’élément ornemental le plus remarquable est un étang artificiel de 1,2 ha probablement creusé au 18e s., avec en son centre une île accessible en barque.
Un verger de fruitiers suivant le principe de la joualle, planté de pommiers, de cerisiers et de pruniers mêlés, jouxte une vaste forêt. Elle occupe plus de 24 ha en jeune haute futaie irrégulière de feuillus – complantée de chênes, de bouleaux et de hêtres, entre autres espèces – de plusieurs classes d’âge. Parcourue de sentes cavalières et pédestres privées, la forêt à usage pour le moment ornemental et non productif a conservé précieusement quelques charmes communs en taillis, une espèce devenue rare et facilement identifiable à ses troncs cannelés.
Enfin, à proximité de la façade est du château, un parterre aménagé en terrasse jouxte une piscine chauffée de 8 m de long sur 4 m de large.
Ce que nous en pensons
Un vaste château et ses nombreuses dépendances dans un cadre bucolique, entourés d'un immense parc de près de 30 ha et d'un étang privé où faire de longues et plaisantes promenades en barque. Avec quelque 2 500 m² habitables, quarante-cinq pièces dont vingt chambres à coucher, quatre salles de réunion, deux salles de restaurant, un débit de boissons doté d'une licence IV ainsi qu'une piscine, l'impressionnante capacité d'accueil du domaine permet de songer à un avenir hôtelier, vu la teneur touristique de la région, à quelques lieux des châteaux de la Loire. Le modèle que ces derniers constituent pour l'édifice et partie de ses dépendances a cependant poussé l'architecte de leur (re)construction à l'extension sans démesure, à la multiplicité plus qu'à la majesté, faisant de la propriété un lieu pluriel où la diversité se marie dans l'unité.
1 674 000 €
Honoraires à la charge du vendeur
Référence 723338
| Surface cadastrale | 29 ha 79 a 48 ca |
| Surface du bâtiment principal | 2500 m2 |
| Nombre de chambres | 15 |
| Surface des dépendances | 600 m2 |
| dont aménagées | 2500 m2 |
| Nombre de lots | 16 |
Aucune procédure en cours menée sur le fondement des articles 29-1 A et 29-1 de la loi n°65-557 du 10 juillet 1965 et de l’article L.615-6 du CCH
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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.
