Dans la Creuse, à proximité de Guéret,
un château du 18e siècle inscrit en partie MH et son parc de près de 13 hectares
Guéret, CREUSE limousin 23000 FR

Situation

Dans la Creuse, en lisière du village de Sainte-Feyre et à 6 km de Guéret, la propriété profite de la proximité de la N145 qui permet de rejoindre aisément en voiture l’autoroute A71 à l’est vers Orléans et Clermont-Ferrand et l’autoroute A20 à l’ouest, vers Vierzon et Montauban. La gare SNCF de La Souterraine, située à 30 minutes en voiture, dessert Paris en 3h et Toulouse en 4h.

Description

À la sortie du village, en direction d’Aubusson, un portail aux piédroits avec pilastres sur le devant et couronnés d’un entablement à corniche saillante marque l’entrée principale de la propriété que jouxte l’ancienne porterie, aujourd’hui transformée en gîte. Une allée bordée d’arbres et longée à l’ouest par le village, mène à la cour d’honneur enherbée orientée au sud. De part et d'autre s’élèvent de façon symétrique deux pavillons carrés ainsi que les anciens communs. Au fond de la cour, un escalier central accède à la terrasse sur laquelle s’élève le château. Côté nord, une esplanade engazonnée et ceinturée d’une allée ombragée ouvre sur le reste du parc de près de 13 hectares constitué de pelouses, prairies et boqueteaux. Différentes perspectives portent la vue au loin sur la campagne environnante aux reliefs boisés. En contrebas se trouvent les ruines d’une ancienne orangerie ainsi que celle d’une glacière. Un second accès à la propriété, à l’ouest côté village et traversant les anciens communs, était sans doute autrefois réservé aux gens de maison et aux fournisseurs.

Le château

Il s’élève sur trois niveaux, orienté sud et nord et domine l’ensemble de la propriété de ses deux façades symétriques de 45 m de long. Chacune est ordonnée autour d’un perron à double révolution, surmonté d’un avant-corps central en faible saillie à fronton triangulaire et percée de 39 baies ceinturées de pierre de granite. Les toitures à quatre pentes sont recouvertes de tuiles plates. Daté de 1760, il est construit à l’emplacement d’un château plus ancien, dans lequel logea en 1439 le Dauphin, futur Louis XI. Il est l’œuvre de l’architecte limousin Joseph Brousseau, à l'origine de plusieurs monuments édifiés en Haute-Vienne, dans la Creuse et dans l’Orne. Inscrit au titre des Monuments historiques par arrêtés de 1967 et 1986, il bénéficie de la protection de certains éléments tant à l’extérieur qu’à l’intérieur.


Le rez-de-chaussée
Accessible de l’extérieur par une porte à deux vantaux située sous le perron d’honneur orienté au sud, il comprend sur toute la longueur de l’édifice une succession d’anciennes pièces de service voutées en berceau (salle des gardes, cuisines, caves...) datées du château primitif. Les anciens dallages ont été en partie conservés ainsi que deux cheminées de l’époque gothique. La chaufferie et sa cuve à fioul ont été installées dans l’une des anciennes caves. Un escalier intérieur permet d’accéder au premier étage directement dans l’entrée principale.

Le premier étage
Entièrement rénové, il est accessible de l’extérieur par deux entrées principales au sud et au nord et par deux entrées secondaires en pignon à l’est et à l’ouest. L’entrée principale, au sol pavé de larges dalles de granit carrées au calepinage diagonal, dessert directement les deux ailes du château. Le large escalier demi-tournant à droite avec palier, également en granit, mène au second étage. L’entrée nord, ouverte sur le parc par une double porte à demi-vitrée et accessible également par le hall principal, est quant à elle pavée de dalles de granit hexagonales. Elle abrite derrière des boiseries un oratoire du 18ème siècle à décor de faux marbre et de stucs.

L’aile orientée à l’est comprend, en enfilade, une antichambre à parquet en chevrons desservant une petite chambre d’appoint ainsi qu’une pièce en demi-étage accessible par un escalier étroit, puis une grande chambre éclairée par deux baies au sud, avec un parquet ancien également à chevrons et une cheminée en granit. Suivent une autre antichambre avec la même configuration que la précédente et une seconde grande chambre en pignon éclairée par deux fenêtres au sud et une fenêtre à l’est, avec cheminée en granit ; une salle de bains a été aménagée directement dans la chambre avec des toilettes séparées. À la suite, une petite entrée en pignon dessert une troisième chambre d’angle avec placards et cheminée, éclairée par une baie à l’est et une autre au nord. Celle-ci mène ensuite à une quatrième chambre avec son parquet Versailles ancien, deux baies orientées au nord, une cheminée en granit et une salle d’eau indépendante avec toilettes. Il est possible également de rejoindre directement la deuxième antichambre. Une double porte mène ensuite au grand salon avec un parquet Versailles, trois baies donnant sur le parc arrière et une cheminée.

Depuis le salon et en traversant le vestibule nord, débute l’aile ouest du château, avec tout d’abord la vaste salle à manger au sol de granit, éclairée par trois baies, sa cheminée et une fontaine ancienne ; le plafond voûté est en briques apparentes. Suivent la cuisine carrelée et entièrement aménagée avec un vaste ilot central qui permet d’y prendre ses repas, un piano Lacanche, une cheminée avec poêle à bois et deux baies au nord, puis l’arrière-cuisine avec carrelage en terre cuite, double évier et électroménager. S'ensuit la deuxième entrée secondaire, en pignon ouest, qui commande des toilettes indépendantes, une salle d’eau carrelée de mosaïque avec grande douche et double lavabo, puis une pièce aujourd’hui à usage de bureau. Carrelée de dalles modernes, celle-ci est éclairée par deux baies au sud et à conservé sa cheminée. En enfilade, un second bureau de plus petite taille avec une baie sur la cour d’honneur, un parquet ancien à larges lames et un accès direct à la cuisine vers l’arrière puis à une dernière chambre. Celle-ci, ouverte sur le parc au sud par deux baies est parquetée de chêne plus récent à lames étroites. Avant de rejoindre l’entrée principale une troisième antichambre est configurée à l’identique des deux premières, avec deux petites pièces superposées à usage de chambres d’appoint.

Sur l’ensemble de l’étage, boiseries, moulures, gypseries ont été partout conservées, avec une hauteur sous plafond pour les pièces principales d’environ 4,20 m et de 9 m pour le hall sud. Le chauffage central au fioul est assuré par des radiateurs anciens en fonte.

Le deuxième étage
Depuis le palier éclairé par une fenêtre ouverte au nord sur le parc, il reprend en partie le plan du premier étage. À rénover entièrement, il comprend plusieurs dégagements, d’anciennes chambres et des accès aux combles.

Les dépendances

Implantées de part et d’autre du château, elles se composent de plusieurs bâtiments pour certains encore en service à usage de remises et de grange, d’autres à rénover comme les anciens logements du personnel et d’autres enfin à l’état de ruines, mais illustrant ce qui fut l’organisation domestique du château aux 18ème et 19ème siècles. Certains bâtiments plus anciens témoignent de l’origine plus lointaine de la propriété avec notamment les vestiges d’une tour défensive. Dans le parc, les ruines d’une ancienne orangerie et d’une glacière apparaissent en partie dissimulées par la végétation.

À l’entrée de la propriété, l’ancienne porterie a été aménagée en gîte. Entièrement rénovée et coiffée d’ardoises, elle comprend une pièce principale carrelée au rez-de-chaussée avec un coin salon devant la cheminée, une petite cuisine ouverte et des toilettes indépendantes. À l’étage, une salle d’eau avec toilettes et deux chambres parquetées sous combles.

Le parc

Toujours organisé selon les plans du 18ème siècle, il entoure le château avec, au sud, l’avenue bordée d’arbres qui mène à la cour d’honneur engazonnée. Au nord, la terrasse également engazonnée est ceinturée d’une allée avec une double rangée d’arbres, courbée en son extrémité et en belvédère sur la campagne environnante. À l’arrière, prairies et boqueteaux prolongent le parc de manière plus romantique. À l’ouest, un jardin potager a été aménagé ainsi qu’un verger en limite du village.

Ce que nous en pensons

Élégant et raffiné, un rare voire unique édifice emblématique du 18e dans la Creuse. Protégé en grande partie au titre des Monuments historiques, le château et son vaste parc dominent la campagne, à proximité du village et des premiers commerces. Immédiatement habitable pour un usage privé, il n’en réserve pas moins d’importantes possibilités d’aménagement supplémentaire à qui voudra non seulement préserver un patrimoine singulier, mais aussi accroitre les capacités d’hébergement ou développer un projet professionnel. , à 3h30 de Paris.

Vente en exclusivité

1 250 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


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Référence 915066

Surface cadastrale 12 ha 50 a 65 ca
Surface du bâtiment principal 1600 m2
Nombre de chambres 8
Surface des dépendances 2000 m2


Aucune procédure en cours menée sur le fondement des articles 29-1 A et 29-1 de la loi n°65-557 du 10 juillet 1965 et de l’article L.615-6 du CCH

Conseiller
Sud Creuse

Guy de Montgailhard +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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