Situation
Au sud de l’Île-de-France, le château se situe au fond de la vallée de l’Essonne, dans une ville qui réunit tous les commerces du quotidien. L’environnement immédiat du château puise dans la riche palette paysagère du Parc naturel régional du Gâtinais français où les forêts couvrent plus du tiers du territoire et alternent avec des terres agricoles et des affleurements de grès ou de sable. Le domaine se trouve à environ 35 km au sud-est de Paris, via l’autoroute A6, soit près de 40 min, à 6 min d’une gare RER et à 45 min de l’aéroport d’Orly.
Description
Le château
Le rez-de-chaussée
Au-delà de la porte principale, une seconde porte intérieure ouvre sur un vaste hall d’entrée où se dresse, face au visiteur, un grand escalier d’honneur. D’un côté, deux battants en bois sculpté commandent une enfilade de salons traversants, qui donnent sur le parc et la rivière Essonne.
Le premier salon, paré de boiseries peintes dans un ton gris Trianon inspiré du 18e s., repose sur un parquet à points-de-Hongrie. Deux hautes baies baignent la pièce d’une lumière douce. Une large porte à deux battants conduit au second salon, dit « salon des blasons », dont le plafond présente quatre blasons sculptés des armoiries des anciennes familles seigneuriales du lieu. Une double-porte surmontée d’un fronton en bois sculpté mène au grand salon, surnommé le « salon doré ». Les murs y sont revêtus de boiseries peintes en gris et or, surmontées d’une frise sculptée et ornée de blasons encadrés et de lévriers couronnés.
Plus loin, deux portes décorées de trumeaux et peintures ovales dans le style italien de la fin du 17e s. ouvrent sur le rez-de-chaussée des tours d’angle. Ces œuvres sont ceintes de guirlandes de fleurs sculptées et soutenues par des putti. Quatre hautes baies laissent entrer une lumière abondante qui se reflète sur les dorures.
Revenu dans le hall d’entrée, une porte à double battant ouvre sur une galerie qui distribue deux salons supplémentaires, ainsi qu’un troisième, plus vaste, où une cheminée en pierre blanche de style Louis XV est surmontée d’un trumeau sculpté. Un couloir discret prolonge l’enfilade et conduit à une pièce aménagée dans la tour d’angle de la façade principale, à une autre dédiée aux archives, puis à un escalier logé dans la tour nord-est. Ce dernier mène aux étages supérieurs ainsi qu’aux caves voûtées.
Le premier étage
Desservi par l’escalier principal et par deux escaliers situés dans les tours arrière, il s’articule autour d’une galerie qui distribue sept chambres, toutes exposées sud-est. Celles-ci ont fait l’objet d’une rénovation attentive menée par les occupants actuels, qui ont préservé des éléments du décor d’origine : cheminées en marbre, parquets Versailles et autres moulures.
À l’extrémité nord-est de la galerie, une porte à double battant ouvre sur une chapelle du château. De style néo-romain, elle est élevée de deux niveaux et conserve l’intégralité de son décor d’époque. Sur l’autel, un tabernacle de style néogothique est surmonté d’une Vierge dans une grotte de bois sculpté. Les murs sont ornés de peintures, de drapés, fleurs et blasons des anciennes familles seigneuriales. Au-dessus, un plafond à clefs de voûte peint d’un ciel étoilé laisse deviner des colombes qui semblent voler. Face à l’autel, un confessionnal en bois sculpté, également de style néogothique, est couronné d’un balcon accessible depuis le second étage. L’ensemble des vitraux d’origine a traversé le temps sans altération. De chaque côté de l’autel, deux grandes portes vitrées mènent à la sacristie. Un étroit couloir relie ensuite la galerie principale à l’escalier de la tour nord-est.
Le deuxième étage
Il est accessible depuis l'escalier principal et les escaliers à colimaçon situés dans les deux tours arrière. En haut, une galerie dessert huit chambres parquetées à points-de-Hongrie. Deux d'entre elles sont prolongées d'une salle de bains privative. Une autre présente une porte à double battant qui ouvre sur un balcon avec vue plongeante dans la chapelle. Au bout de la galerie, un petit couloir mène à l'arrière de la statue de la vierge. Le plafond néogothique de son triforium surplombe l'autel. Par ailleurs, les travaux d'une troisième salle de bains ont été commencés par les actuels occupants.
Le troisième étage
L’accès se fait depuis l’escalier principal ou l’escalier en colimaçon situé dans la tour nord-est. Un palier central, sous un plafond voûté et éclairé d’un puits de lumière, distribue cinq chambres aménagées dans l’aile ouest. Une porte ouvre sur l’aile est, où se succèdent plusieurs petites pièces et une plus vaste qui servait autrefois de lingerie. Un dispositif de poulie de la fin du 19e s. y est encore conservé. Les sols alternent entre tomettes et parquets, selon les espaces. Une partie de l’aile ouest a bénéficié d’une restauration soignée.
Les caves
Accessibles depuis l'escalier de la tour nord-est, elles s'étendent sous toute la surface du château. Elles comprennent une grande pièce qui servira de cuisine et qui reste à équiper, ainsi que divers espaces voûtés, dont un local technique.
Les écuries
Situées au sud-ouest du château, à proximité immédiate de la piscine, elles se caractérisent par leur architecture néogothique. Deux tours octogonales coiffées de toitures en poivrière encadrent le corps central, tandis que les façades alternent brique et pans de bois. D'une surface d'environ 200 m², elles ont bénéficié d'une restauration complète. Le rez-de-chaussée, parqueté, comprend une vaste pièce de vie où une imposante cheminée en bois, œuvre d'un compagnon, est adossée à l’un des murs. Dans le prolongement, une cuisine ouverte entièrement équipée et une salle à manger se font face. D’un côté, une porte mène à un ensemble avec chambre, garde-robe et salle de bains équipée d'un spa. Un escalier secondaire permet d'accéder à l'étage.
De l’autre côté, une première chambre et sa salle d’eau ouvrent sur le jardin. Une seconde chambre était probablement l’ancienne sellerie, selon les boiseries qui ornent ses murs. Accessible depuis l’escalier principal, l’étage s’articule autour d’un palier qui guide vers une vaste terrasse au surplomb de la piscine. De part et d’autre, deux grandes chambres sont attenantes à une salle de bains avec toilettes et à une garde-robe. À proximité immédiate, une seconde partie attenante d’environ 80 m², actuellement en cours de rénovation, promet un espace de vie supplémentaire à aménager selon les besoins.
La maison de gardien
Située au sud du château, à proximité des écuries et du second portail d'accès, elle se dresse sur deux niveaux, surmontés d'une toiture en tuiles mécaniques. Elle se caractérise par ses encadrements de portes et baies en brique typique de l'architecture des dépendances du 19e s. La maison de gardien est actuellement divisée en trois appartements indépendants. Le premier, situé au rez-de-chaussée est composé d'une pièce de vie avec cuisine ouverte, d’une salle de bains et d’une chambre. Le deuxième, en duplex, comprend un salon, une cuisine où prend place l'escalier qui mène au niveau supérieur. Là, deux chambres voisinent une salle de bains. Le troisième appartement se situe au premier étage, accessible depuis un escalier extérieur. Il est composé d'une entrée, d’une cuisine, d’une salle de bains et d’une vaste chambre.
Le parc
Il entoure le château sur une surface d'environ 3 ha. À l'avant, il s'organise autour d'un parterre circulaire qui s'inscrit dans la perspective de la grille d'entrée et du château. Une première allée bordée de lilas, d'arbres et de buis débouche sur une alcôve de pierre sculptée, ornée d'étoiles. En son centre, une sculpture en cuivre représente la déesse Diane, évocation des inspirations antiques de la fin du 18e s. Une seconde allée, plus discrète, pourrait être aménagée pour rejoindre le château à l’abri des regards. À proximité de la maison du gardien, un autre portail ouvre l’accès aux dépendances.
L'arrière du parc forme quant à lui un décor à l'anglaise, planté de part et d'autre d'essences centenaires. Le paysage est ainsi sculpté pour plonger le regard dans la perspective lointaine. Une grande table en marbre blanc de style 18e s. au milieu des fleurs des champs, apparaît comme le point d’observation idéal pour contempler le tout. Un peu plus loin, une ancienne grotte toujours visible abrite une source discrète. Au nord, un sous-bois planté de marronniers, de lilas et de chênes, cache un ancien lavoir où courent des lianes de lierres. Une autre parcelle d'une surface d'environ 1,5 ha, entre prairies et bois, fait face à la grille d'entrée du château. Elle présente des essences centenaires dont de majestueux châtaigniers.
Ce que nous en pensons
Un château qui incarne la quintessence de l’architecture du milieu du 19e s., époque où la redécouverte des styles passés se mariait avec audace aux exigences du confort moderne. Loin de l’éclectisme gratuit, chaque élément, chaque ornement trouve ici sa juste place, pour dessiner un ensemble cohérent et inspiré. La chapelle, véritable bijou intérieur, en forme la clef de voûte par la richesse de son décor et la spiritualité qu’elle dégage. Avec ses 1 200 m² habitables, ses nombreux salons et plus de vingt chambres, la demeure laisse entrevoir de nombreuses possibilités : maison de famille, demeure d’hôtes ou lieu d’exception pour recevoir. La restauration engagée, respectueuse de l’esprit des lieux, attend son accomplissement. Les écuries, tout comme la maison de gardien, prolongent le domaine et ouvrent la voie à de nouveaux usages. Enfin, le parc unit les bâtiments par un jeu de perspectives qui rappellent les compositions des peintres de l’époque.
4 200 000 €
Honoraires à la charge du vendeur
Référence 936716
| Surface cadastrale | 4 ha 66 a 31 ca |
| Surface du bâtiment principal | 1200 m² |
| Nombre de chambres | +20 |
| Surface des dépendances | 500 m² |
Voir le Diagnostic de Performance Energétique
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.