Dans le pays du Houlme et le bocage ornais,
un château des 18e et 19e s. avec dépendances, dans un domaine de 4 ha
un château des 18e et 19e s. avec dépendances, dans un domaine de 4 ha
Falaise,
ORNE
basse-normandie
14700
FR
Situation
Dans le sud de la Normandie, entre Argentan et la frontière orientale de l'Orne, le Houlme est une terre d'histoire et de traditions. Délimité au nord par le bocage herbager du bassin de Briouze, il est bordé au sud par la forêt des Andaines. Dans l'ancienne vicomté de Falaise, à l'abri des méandres de l'Orne, les mottes et les donjons oubliés dans les forêts profondes sont les vestiges témoins de la guerre de Cent Ans et des luttes de succession au temps des ducs.
La propriété est implantée dans le village de Bazoches-au-Houlme, à 25 min de la gare d'Argentan, où le train dessert Paris-Montparnasse en moins de 2 h. Un accès à l'A88 est à 15 min et la Côte de Nacre à 60 km. L'aéroport Caen-Carpiquet est à 40 min. Le bourg est à 12 min de Falaise, cité médiévale de Guillaume le Conquérant. L'ancienne place forte des ducs de Normandie est animée, avec un marché local bien achalandé et divers commerces.
Description
Le château de la Motte doit son nom à la présence d'une ancienne butte médiévale, aujourd'hui disparue, dont l'emplacement est identifié près de l'accès nord du domaine. Sur des vestiges encore visibles du 15e s., l'édifice actuel fut principalement érigé au 17e s. L'écrivain symboliste Rémy de Gourmont, précurseur du Nouveau Roman, y naquit au siècle suivant.
À 3 min du bourg, une avenue de plus de 400 m bordée d'arbres débouche sur le mur d'enceinte du domaine. Il est interrompu par un portail en fer forgé, flanqué de piliers de pierre coiffés de chapeaux, et par une porte piétonne sur un côté. À l'opposé, une maison de gardien surveille l'entrée.
Une ancienne cour d'honneur s'étend ensuite devant le château. Une serre du 19e s. siège à l'angle du logis, de la galerie et d'un atelier d'artiste. Quelques dépendances encadrent la cour. Une vieille chapelle restaurée et un hangar sont placés au nord.
Enfin, un bois, un étang et un ancien jardin ceint de douves remplies d'eau s'étendent à l'ouest de la propriété.
À 3 min du bourg, une avenue de plus de 400 m bordée d'arbres débouche sur le mur d'enceinte du domaine. Il est interrompu par un portail en fer forgé, flanqué de piliers de pierre coiffés de chapeaux, et par une porte piétonne sur un côté. À l'opposé, une maison de gardien surveille l'entrée.
Une ancienne cour d'honneur s'étend ensuite devant le château. Une serre du 19e s. siège à l'angle du logis, de la galerie et d'un atelier d'artiste. Quelques dépendances encadrent la cour. Une vieille chapelle restaurée et un hangar sont placés au nord.
Enfin, un bois, un étang et un ancien jardin ceint de douves remplies d'eau s'étendent à l'ouest de la propriété.
Le château
Face à son jardin, il est élevé de trois niveaux, coiffé d'un toit à pavillon en ardoise irisée de bleu. Quatre souches de cheminée tutoient le firmament. Les façades sont en maçonnerie dure, travaillée en moellon taillé et jointoyé. Exposées au sud, les larges baies, à arc surbaissé, sont alignées en huit travées et équipées de persiennes en bois ainsi que de garde-corps en fer forgé, ajourés et sculptés. Leurs encadrements sont en pierre de taille calcaire.
Le rez-de-chaussée
Passé la terrasse, une porte d'entrée en bois à vantaux et imposte vitrés ouvre sur un vaste vestibule. En face, illuminé par diverses baies, un grand escalier suspendu à retours en marbre orné d'une rampe en fer forgé accède à l'étage. Une garde-robe et des toilettes sont Installées en dessous. L'entrée est pavée d'un carrelage en ciment peint dans le style Art nouveau.
Elle distribue sur un côté le « salon de la Motte » avec cheminée engagée. Les hautes baies traversantes diffusent une douce lumière sur le parquet à points-de-Hongrie. Les plafonds et les boiseries sont peints de frises ou de motifs au pochoir et ornés de corniches ainsi que de décors en stuc.
De l'autre côté, la « salle à manger bleue », à l'instar du salon, est auréolée d'un plafond où des médaillons figurent des angelots peints. Une porte commande une cuisine, éclairée de nombreuses baies dont une avec porte en bois vitrée ouvrant sur une terrasse. Au pied d'une cheminée engagée, le sol est là aussi carrelé dans le style Art nouveau. Une réserve mène aux étages via un escalier en bois. Dans le prolongement de la cuisine, une porte, qui ouvre sur une arrière-cuisine et des toilettes, conduit à une longue galerie jusqu'à un atelier d'artiste.
Le premier étage
Le large escalier aborde un palier lumineux, flanqué d'un garde-corps en fer forgé délicatement travaillé et dallé au sol. Des frises ornent les murs et le plafond. L'espace dessert d'un côté la « chambre bleue » avec cheminée engagée. La lumière des deux baies irise le parquet à points-de-Hongrie. Une porte ouvre sur la garde-robe et une salle de bains. Cette dernière jouxte la « chambre rose », avec cheminée engagée en marbre Enjugerais et parquet droit à lames fines. En enfilade, la « chambre verte », identiquement parquetée, communique avec un autre palier et son escalier en bois vers le deuxième étage. Le palier distribue, d'un côté, une chambre au sol pavé de tomettes anciennes, une salle d'eau et une salle de bains de style Art nouveau. À l'opposé, il mène à une chambre au parquet droit avec alcôve.
Le second étage
Le palier est parqueté à lames larges à l'instar du reste du niveau. Il distribue deux chambres, une salle d'eau et un bureau. Une porte à deux battants ouvre sur un grand bureau et une vaste bibliothèque avec charpente apparente. L'ensemble est traversé par la lumière naturelle grâce à diverses baies. Les murs sont en moellon taillé et jointoyé à la chaux.
Les dépendances
Elles encadrent l'ancienne cour d'honneur et sont composées de l'atelier d'artiste et des communs. Ces derniers font face à deux bâtiments agricoles, une écurie et une petite maison à réhabiliter. Une maison de gardien est aménagée à l'entrée de la propriété. Enfin, une chapelle restaurée et un hangar se tiennent au nord.
L'atelier
Il occupe une ancienne grange. Ses murs sont en moellon taillé et jointoyé. Son toit est à deux pans, en tuile plate brune. L'intérieur est éclairé par trois grandes baies vitrées. D'un côté, une porte donne accès à la longue galerie et au logis. À l'opposé, une pièce abrite une chaufferie.
La chapelle
Datée du 19e s., sa maçonnerie est en moellon de pierre taillé et jointoyé. Elle est coiffée d'un toit à quatre pans en ardoise. Le faîte est couronné de deux épis de faîtage sculptés. Une lucarne à linteau cintré observe la façade nord du château. Des parements encadrent les deux baies.
Le parc
Il ceint le château et le dote d'une grande intimité. Au sud, l'ancienne cour d'honneur est devenue un jardin, composé de plantes, d'arbustes et d'arbres aux essences variées. À l'ouest, la frondaison des bois dissimule un étang et une douve. Cette dernière, alimentée en eau, entoure un ancien jardin.
Ce que nous en pensons
Une propriété au calme et sans vis-à-vis, emblématique des paysages et de l'histoire de la Suisse normande médiévale. Demeure de famille et villégiature confortable, l'élégant château est un lieu chargé d'histoire. Le logis et ses dépendances se fondent dans un tableau végétal en perpétuelle métamorphose au gré des saisons. Illuminé de part en part, il est composé de vastes espaces intérieurs, à la fois nobles, chaleureux et intimes. L'ensemble, extérieurement sobre, est dans un excellent état d'entretien et renferme de remarquables éléments architecturaux et décoratifs, qui adornent et singularisent chaque niveau, chaque pièce. Une illustration insigne des trésors de la région, dont le célèbre bocage s'étend jusqu'aux mythiques plages de la Côte de Nacre.
Référence 764468
| Surface cadastrale | 3 ha 69 a 90 ca |
| Surface du bâtiment principal | 470 m2 |
| Nombre de chambres | 7 |
| Surface des dépendances | 700 m2 |
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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.
