En Ariège, dans le Pays du Couserans, un manoir
avec ses trois gîtes et autres dépendances, sur un terrain de 8 ha agrémenté d'un lac
, ARIEGE midi-pyrenees FR

Situation

Au sud-ouest de la France, dans la partie ouest de l'Ariège, le Couserans, avec ses dix-huit vallées, est un vaste territoire partagé entre montagne et piémont. Il est entièrement couvert par le parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, que domine le mont Valier avec ses 2 838 m d'altitude, surnommé le « Seigneur du Couserans ».
Protégée et agrémentée par ce vert environnement, la propriété se situe à proximité d'un village où se trouvent des commerces de première nécessité. La commune est elle-même à 20 min de Saint-Girons, qui présente nombre de services et structures complémentaires, notamment écoles et médecins.

Description

Cachée par des arbres tricentenaires, la propriété émerge peu à peu au bout d'un chemin gravillonné et bordé de murets en pierre qui, de l'ouest, gagne le centre du domaine. Dès le rideau des frondaisons franchi, se découvre un ensemble de bâtiments orienté sud, composé d'un manoir au centre, daté de 1772, de deux dépendances à l'ouest – un garage et un petit édifice abritant une salle de réception – enfin de deux anciennes fermes rénovées et transformées en gîtes à l'est. Les toitures en tuile canal homogénéisent le tout, tandis que la hauteur diverse des façades, tantôt enduites en blanc, tantôt en pierre apparente, marque la hiérarchie entre les différents bâtiments.
Le plus haut, édifié sur trois niveaux, est ainsi le manoir, flanqué de sa tour ronde avec génoise. Ses façades sont percées de nombreuses hautes baies encadrées de pierres de taille et protégées par des contrevents en bois ainsi que des garde-corps en métal aux volutes florales. Il est précédé d'une esplanade gravillonnée en demi-cercle, qui comprend en son centre un parterre de rosiers de même forme, coupé en deux par un passage central ; ce dernier relie une petite fontaine à deux niveaux de style baroque, surmontée par un bouddha, à la porte d'entrée du manoir.
Les gîtes et autres dépendances sont établis de part et d'autre de l'accès gravillonné et du manoir, séparés de ce dernier à l'est par une cour pavée en U. Dans ces bâtiments, les murs en pierre apparente ont été mis en valeur lors de leur restauration, les toitures entièrement refaites. Par ailleurs, le domaine a été modernisé en certains endroits pour pouvoir accueillir toute l'année des retraites de yoga.
À l'opposé l'un de l'autre, se trouvent deux espaces aplanis : une vaste aire de stationnement bordée de murets en pierre qui devance le bâti à droite de l'allée, et, à l'extrémité est, une terrasse de détente en partie couverte par une pergola en bois massif avec vue sur les alentours.
Le tout est ceint d'un parc fort bien entretenu, en légère pente vers le sud, qui rappelle et se fond dans le parc naturel régional des Pyrénées ariégoises.

Le manoir

De plan rectangulaire, orienté vers le sud et chapeauté d'une toiture en croupe, il bénéficie de nombreuses baies droites, symétriquement disposées, qui lui apportent un équilibre architectural certain et laissent présager une luminosité intérieure optimale. Le manoir est prolongé à droite par une aile actuellement utilisée comme gîte et flanqué d'une tour ronde à son angle sud-est.


Le rez-de-chaussée
L'entrée se fait principalement par une double porte en bois, vitrée en partie haute, qui ouvre directement dans le salon. Comme dans tout le niveau, le sol est dallé de grands carreaux beiges et les murs sont sobrement peints en blanc. Les deux hautes baies qui l'illuminent éclairent le plafond à poutres et solives apparentes. La pièce est prolongée à l'est par une salle à manger, dont l'ancienne cheminée à hotte droite est désormais occupée par un poêle. Un accès mène à la tour, qui renferme un escalier en vis en bois, probablement d'origine, distribuant les étages. Du même côté, se situe une cuisine, entièrement équipée, avec de nombreux rangements en bois. À gauche, se trouve par ailleurs un bureau dont le mur du fond est entièrement couvert de rangements simulant des boiseries. Au centre du mur, incrustée dans le décor, une cheminée en brique sombre est surmontée par son trumeau en bois sculpté, où deux pilastres encadrent un tableau de composition florale. Enfin, une buanderie complète le niveau.

Le premier étage
Le palier du second niveau, dont les tomettes anciennes ont été conservées, dessert trois grandes chambres à coucher, deux salles d'eau, ainsi qu'une salle de bains. Une salle de séjour baignée de lumière jouxte la chambre principale. Cette dernière, avec son mur en pierre apparente à pans de bois plein, est réchauffée par une cheminée au conduit de briques et agrémentée d'une vaste garde-robe. Les sols sont en parquet droit et les poutres sont apparentes par endroits.

Le deuxième étage
D'une superficie d'approximativement 80 m², le niveau a été aménagé en une lumineuse salle de yoga sous charpente apparente. Y ont été ajoutés une moquette feutrée blanche, qui recouvre le sol, ainsi qu'une cabine de massage.

Le premier gîte

Attenant au manoir et abrité par l'aile orientale de ce dernier, il présente des façades en pierre apparente et développe une surface d'environ 65 m². Accessible depuis une cour pavée en U formée par cette aile, le bâtiment principal et un deuxième gîte, il débute à l'étage, accessible par un escalier en bois à double quart tournant avec demi-paliers. Le premier niveau de l'habitation, avec plafond à poutres et solives apparentes, est divisé entre une spacieuse cuisine équipée, au sol couvert de grands carreaux beiges, un vaste palier au sol en parquet droit, deux chambres à coucher et une salle de bains. Au dernier niveau, se trouve un salon avec charpente apparente. Dans cette pièce comme dans les chambres, le sol est recouvert de jonc de mer.

Le deuxième gîte

En retour d'équerre et d'une surface habitable d'environ 225 m², il a fait l'objet de travaux en vue d'accroitre sa capacité d'hébergement pour l'accueil des participants aux stages de yoga qui se tiennent actuellement en ces lieux. Le rez-de-chaussée a été conçu de façon pragmatique : cinq chambres identiques aux sols de parquets droits y ont été aménagées, avec chacune sa salle d'eau. L'espace est lumineux, car priorité a été donnée à la clarté par le choix de grandes dalles blanches au sol et de peintures murales dans les mêmes tons. À l'étage, à droite de l'escalier en bois à quart tournant, se trouvent deux chambres à coucher avec salles d'eau, puis, au bout d'un couloir, un grand salon ainsi qu'une cuisine ouverte. Le mur côté parc a été totalement modifié et remplacé par une immense baie vitrée aux encadrements de bois, donnant une vue imprenable sur la nature environnante.

Le troisième gîte

Appelé « spring cottage» du fait qu'il était originellement une ferme, située légèrement en contrebas en face du bâtiment précédent, il présente une surface habitable d'environ 75 m² sur deux niveaux.
L'entrée se fait directement dans une petite cuisine équipée, pavée de grands carreaux, avec charpente et murs de pierres apparentes. Tous les espaces reprennent les mêmes codes architecturaux que ceux de cette pièce d'accueil. Plus loin, se tient une vaste salle à manger comprenant un espace salon, illuminée par une grande baie vitrée qui donne accès à une terrasse avec vue sur le parc. S'y trouve également un escalier droit en bois qui dessert l'étage. La pièce conduit aussi à une chambre à coucher aux dimensions généreuses, ainsi qu'à une salle de bains.
Deux chambres avec parquet droit et une salle de bains se partagent l'étage. Les plafonds en bois rappellent ceux des chalets alpins.

Les autres dépendances

Deux bâtiments mitoyens ont leur entrée du côté de leurs murs pignons respectifs orientés au sud. Au plus près du manoir, d'un seul niveau, le premier, avec son parquet droit, est à usage de salle de réception ou de mariage, avec une importante hauteur sous charpente apparente et un mur au fond adossé à une paroi rocheuse, tandis que les trois autres sont en pierre apparente.
Le second bâtiment, implanté en face de l'espace de stationnement, est un vaste garage et communique avec la première construction. Réunir les deux petits édifices permettrait d'agrandir significativement la surface de réception.

Le parc

D'une superficie de plus de 7 ha, en légère pente vers le sud et le creux de la vallée, il constitue un environnement riche en biodiversité avec, en son centre, un petit lac entouré de saules pleureurs monumentaux. Ces derniers ombragent une terrasse en bois bâtie au bord du lac et agrémentée de chaises longues avec vue sur une île centrale recouverte d'arbres. Par-delà prairies et bois, se dévoilent en divers endroits du parc différentes essences d'arboricoles, produisant au fil des saisons une constante évolution des palettes de couleurs et de parfums odorants.

Ce que nous en pensons

Implantée sur la roche, au cœur de la nature, au bord d'un lac et de ses majestueux saules pleureurs, la propriété compose un ensemble idéal pour toutes sortes d'activités et de festivités. Entourant ses gîtes, ses terrasses et son manoir qui domine le tout, son parc soigné est pris entre ordre et abondance. Il rappelle combien importent les abords qui protègent un foyer et combien la nature environnante constitue bien plus qu'un simple décor. Ici, le caractère du bâti répond à celui de l'environnement avec force et sobriété.
Grâce à sa grande capacité d'accueil, la propriété pourrait conserver son activité première de centre de yoga, ainsi que celle d'organisation de mariages, de séminaires et de concerts. Ou prendre un tout autre chemin, tant ses potentialités abondent.

1 180 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


Voir le Barème d'Honoraires

Référence 159988

Surface cadastrale 7 ha 43 a 56 ca
Surface du bâtiment principal 300 m2
Nombre de chambres +20
Surface des dépendances 600 m2

Voir le Diagnostic de Performance Energétique

Conseiller
Sud du Tarn & Montagne Noire

Florence Lenfant +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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