En Corrèze, à 30 min de Brive, un château comtal du 15e s. à restaurer,
son hameau de dépendances et son parc panoramique de 6 ha
Brive-la-Gaillarde, CORREZE limousin 19100 FR

Situation

Au nord-est de la région Nouvelle Aquitaine, à 30 min de l’agglomération de Brive-la-Gaillarde et à 15 min du haras national de Pompadour, le château est retiré en contrebas d’un village pittoresque, à l’abri des nuisances mais à proximité des principales commodités. Trait d’union entre le bocage limousin et les vallées du Périgord, à la croisée de cinq parcs naturels régionaux, la campagne corrézienne aux collines boisées et échancrées par les gorges et les rivières sait se faire apprécier : les randonneurs à la recherche d’un climat tempéré y trouvent autant d'attrait que les amateurs d’un patrimoine dont la découverte est ici d'autant plus heureuse qu'il reste largement méconnu.
Par l’autoroute, Limoges est atteinte en moins d’une heure, Bordeaux et Toulouse sont à 2h30. L’aéroport de Brive-Vallée de la Dordogne et la gare ferroviaire de Brive-la-Gaillarde assurent la connexion avec Paris.

Description

À partir du centre-bourg, une route de campagne mène à l’entrée principale de la propriété. L’arrivée progressive dans toute l’étendue du parc à l’anglaise se fait en longeant un alignement de hauts feuillus, à l'issue d'un chemin privé bordé par des haies de part et d’autre. L’allée se termine par un grand tilleul face au château à l’ombre duquel il est facile de stationner son véhicule ou de découvrir le point de vue. Fièrement dressée, la bâtisse médiévale s’impose au centre d’un plateau largement enherbé, au pied duquel s'étend un vaste pré qui court jusqu’à la grande vallée orientale. Son regard perce profondément la perspective qui relie tout le panorama du nord au sud en un seul arc de verdure. À l’arrière du château, dissimulées par la végétation qui marque les limites du parc, sobrement paysagé, se trouvent de grandes dépendances en pierre édifiées au 19e s. qui ont modernisé la partie domestique du domaine sans entacher l’authenticité du bâti médiéval.
Au sein de l'ensemble de dépendances, deux bâtiments en vis-à-vis sont séparés par une voie carrossable qui conduit à un long corps de ferme aux robustes piles de pierres. Cette allée, qui distribue une cour avant de jalonner la sortie de la propriété, donne sur une rue traversière du village. À l’extrémité occidentale, enfin, se poste un ancien chai, contemporain du château, qui rappelle le passé viticole de la région.

Le château


De plan rectangulaire et élevé de quatre niveaux, le château repose sur un sol granitique dont les affleurements apportent au bâti une solide assise. Les tours rondes de la façade ouest sont flanquées en leur angle intérieur de deux tourelles en poivrière recouvertes de bardeaux en châtaignier. L'enchevêtrement des toitures à deux, trois ou quatre pans, est en ardoise de Travassac. Les tours sont couronnées d'un chemin de ronde avec mâchicoulis aux corbeaux moulurés en quarts-de-rond. Les façades est et ouest sont percées de trois niveaux de baies avec fenêtres à meneaux et traverses. De larges baies dans les murs nord et sud apportent clarté et luminosité aux quatre points cardinaux. Principale entrée du château, la tour carrée, avec sa toiture en pavillon, abrite un large escalier en vis qui dessert les étages. Sa porte en bois cloutée est surmontée d’un fronton triangulaire au centre duquel sont sculptées les armoiries de la famille comtale.


Le rez-de-chaussée
Le vestibule dessert une salle à manger, une bibliothèque et un vestiaire. Les boiseries en « plis de serviettes » de la salle à manger, son parquet à points-de-Hongrie, sa monumentale cheminée avec sa faïence fleur-de-lysé et les vitraux de ses fenêtres plantent le décor néo-gothique des pièces de réception. Ses plafonds peints à la française lui donnent une allure de château de la Loire. La tour sud sert actuellement de garde-manger ; ouverte côté jardin, il est facile d'imaginer une fois rénovée un confortable boudoir ou un bureau privé. L'accès à la cuisine se fait en traversant un couloir actuellement réservé à l'arrière-cuisine et dans lequel se trouve également un vestiaire. La vaste cuisine à réaménager, avec son cantou granitique ouvre sur le parc. Son sol est couvert de carreaux de terre cuite rouge de forme hexagonale. La chaudière est accessible depuis la cuisine, dans la tour nord.
Côté est, un lumineux salon-bibliothèque donne sur la terrasse enherbée. Sa cheminée et son parquet caractérisent une pièce aux murs chaulés et aux couleurs claires.
Le premier étage
Un escalier en vis en bois, construit dans la tour carrée, côté est, a été lambrissé vers 1850. Il distribue les trois étages. À ce niveau, un grand salon avec parquet Versailles est agrémenté des mêmes attributs décoratifs que ceux de la salle à manger : vitraux, plafonds à la française, cheminée avec colonnes doriques en bois sculpté, tentures rouges et brunes à motif de fleur de lys. Depuis le centre de la pièce, le regard est immédiatement attiré vers un autre salon, situé dans la tour sud ; très feutré et de dimensions modestes, il est couvert de tissus fleuris aux murs et de parquet en points de Hongrie au sol. Son décor d’alcôve Grand Siècle contraste avec les lambris gothiques. Un long couloir distribue, depuis le salon, une chambre à coucher au parquet clouté à larges planches et aux volumes confortables, ainsi qu’une salle de bains moderniste carrelée et blanche. Enfin, une deuxième chambre, à la décoration plus classique, fait écho à la bibliothèque située juste en-dessous, tant par sa configuration que par ses ornements : ici, les murs sont peints et unis, les boiseries sans fioriture et les lames du parquet portent la marque des siècles écoulés. Un passage secret, enfin, relie entre elles les deux chambres à coucher.

Le deuxième étage
Il est composé de quatre chambres, dont deux sont implantées dans les tours rondes, ainsi que d'un grenier. Elles ont conservé leurs parquets en châtaignier limousin et leur décoration de 1900 en toiles de Jouy et papiers peints fleuris. De nombreux placards et espaces de rangement complètent l’aménagement du niveau.
Le troisième étage
Quatre chambres de service aux volumes respectables sont à réhabiliter sous les combles. Un second espace est réservé au grenier.
Les combles
Un petit escalier de pierre conduit au dernier niveau du château, ses charpentes cinq fois centenaires et ses chemins de ronde vertigineux.

Les caves
Parfaitement dissimulé à droite de la façade est du château, un court chemin creux en épingle mène à l’entrée d’une cave aux solides portes en bois. Sur une superficie d'environ 40 m², l’appareillage mêle chaux, grès et pierre de taille pour soutenir une large voûte qui regarde un sol en terre battue. Grâce à deux baies percées dans l'épaisseur de la paroi, une lumière inattendue éclaire les lieux.

Les dépendances

Un premier corps d’habitation abrite deux logements indépendants, respectivement de cinq et de trois pièces, dont les intérieurs méritent une rénovation. Il fait face à un haut bâtiment agricole en parfait état, qui regroupe garage, écurie et étable sur une surface au sol d'environ 250 m².
Le grenier à paille reposant sur d’élégantes colonnes en pierre présente un espace confortable de rangement ou de stationnement. Il se prolonge à chacune de ses ailes par deux logements habitables, chacun composé de trois pièces, dont le second a été récemment mis au goût du jour.
L’ensemble bâti en pierre à tête vue, aux toits d’ardoise et aux encadrements de baie en pierre de taille, s’inspire de l’utopie saint-simonienne et jouit d’une uniformité architecturale notable.
Le chai, avec son aspect austère, expose un exemple idoine de préservation de l’architecture vernaculaire rurale du 16e s. avec des volumes très conséquents.

Ce que nous en pensons

Le château fort s’impose au premier regard comme une œuvre emblématique de son temps, dont la qualité d’ouvrage est remarquablement conservée. La noblesse du bâti se marie en une étonnante harmonie avec la chaleur des aménagements intérieurs à rénover dans le plus pur style néogothique français. L’organisation des pièces, développées sur quatre niveaux, épouse les courbes des murs porteurs, créant une déambulation mystérieuse et fluide dont les plans se superposent.
Protégé par ses terres, avec une extension possible par l’acquisition de 60 ha de forêt, le panorama à perte de vue sur une campagne inaltérable garantit quiétude et silence pour quelques siècles encore.

Vente en exclusivité

690 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


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Référence 920577

Surface cadastrale 5 ha 62 a 45 ca
Surface du bâtiment principal 500 m2
Nombre de chambres 10
Surface des dépendances 765 m2


Aucune procédure en cours menée sur le fondement des articles 29-1 A et 29-1 de la loi n°65-557 du 10 juillet 1965 et de l’article L.615-6 du CCH

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Haute-Corrèze

David Buchet +33 1 42 84 80 85

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