À 35 km de Paris, proche de l’aéroport Charles-de-Gaulle, un château néo-palladien
avec ses dépendances dans un domaine boisé de 9 ha
Vémars, VAL-D'OISE ile-de-france 95470 FR

Situation

Dans l’Oise, aux confins des grandes forêts d’Ermenonville et de Chantilly, non loin de Senlis, la plaine de France est un site où l’agriculture constitue encore un moteur économique important, même si l’activité de la zone aéroportuaire Charles-de-Gaulle compte de plus en plus dans le dynamisme local. D'ici, la région parisienne est très rapidement accessible avec une sortie de l’A1 toute proche. La demeure se trouve à environ 30 min en voiture de la capitale, à quelque 15 min de l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle et à 40 min de Marne-la-Vallée. La région est devenue stratégique grâce à une desserte incomparable par la route, avec notamment l'A1 et la Francilienne, par le train, avec une gare à environ 10 min, et par l'avion. Outre de nombreuses lignes aériennes nationales ou internationales, l'aéroport CDG abrite deux stations du RER B et une gare TGV reliée à de multiples destinations européennes.
Pour autant, la propriété respire la tranquillité et ne souffre d’aucune nuisance.

Description

Depuis la rue, un portail en fer forgé de forme concave, peint en « vert anglais », s'ouvre sur une imposante propriété de style néoclassique, construite en 1846. Il donne à voir, au loin, les pelouses puis le château. Immédiatement à droite de l’entrée, se trouvent un portillon dans le même esprit que le portail puis une maison de gardien en brique et moellon.
De goût néo-palladien, le château est élevé de trois niveaux. L'édifice forme un vaste quadrilatère en pierre de taille ; l’ensemble des façades et des pignons est recouvert d’un enduit blanc légèrement rosé. Juchée sur un podium à quatre marches, la porte d’entrée ouvre sur un péristyle ordonnancé. Celui-ci, maintenu par quatre colonnes doriques, forme ainsi un portique tétrastyle. Au-dessus de leurs chapiteaux, se tient une terrasse ceinturée par une architrave puis un élégant garde-corps ouvragé. Sur la façade principale, onze baies par niveau ménagent des perspectives raffinées sur l’avant du parc. Les consoles des baies sont en pierre de taille. Des contrevents de couleur bleu Nattier rehaussent les tonalités du bâtiment. Au dernier niveau de la partie centrale du corps principal, un fronton néoclassique est percé de trois baies. Des denticules de type grec sous l’entablement apportent finesse et légèreté à l’ensemble. D’autres chiens assis et lucarnes harmonieuses parcourent la toiture. À l’arrière, se découvre une architecture de même facture, à ceci près que le tétrastyle a laissé place à un distyle dans la plus pure tradition néoclassique. La toiture en croupe en ardoise, en parfait état, est jalonnée de conduits de cheminée en brique rouge.
Au-delà du château, se trouve un bâtiment annexe aux airs de manoir. Remaniée à la toute fin du 19e s., la propriété se voit alors adjointe d'un logis de ferme, d'une dépendance et d'un pigeonnier au nord-est.
Protégé en grande partie par un mur d'enceinte, l'édifice est entouré d'un parc verdoyant bordé de feuillus, dans lequel seraient possiblement enfouis des vestiges archéologiques.
L’endroit est calme et des plus apaisants.

Le château

Bâti sous le règne de Louis-Philippe, il a abrité une famille de notables ayant fait fortune dans l’industrie, qui y venait à la belle saison. Immédiatement entourée d’un sol gravillonné, la bâtisse est ceinte d’un parc à l’anglaise.


Le rez-de-chaussée
À la suite des quelques marches du perron, la porte d'entrée s'ouvre sur un vaste vestibule d’honneur. Spacieux, il a conservé de nombreux éléments d’époque. Reprenant les codes stylistiques antiques, une large mosaïque en granito, qui imite l'opus certum des Romains, décore le sol. Une imposante cheminée en pierre ouvragée, de style néo-Renaissance, court du sol au plafond. Ce dernier, à poutraisons apparentes, est peint dans différentes teintes de rouge et de vert d’eau. Doublement exposé, l'espace est illuminé de toutes parts.
Il distribue six larges pièces, anciennement de réception, actuellement à usage de bureaux. Ceux-ci sont agrémentés de boiseries basses, de cheminées en marbre avec trumeaux peints adornés de stuc aux motifs fleuris. Les parquets massifs sont à point de Hongrie. Depuis le bas du grand escalier, s'entrevoient les baies décorées de vitraux teintés dans le goût néo-Renaissance. Sous le rez-de-chaussée, un ensemble de caves a été aménagé.

Le premier étage
Une fois gravies les marches en pierre de l’escalier, se découvre un palier au sol revêtu de pierres de Bourgogne à cabochons noirs et blancs d'où partent, à droite et à gauche, des couloirs parquetés, pour l'essentiel, qui permettent de rejoindre les anciennes chambres, aujourd’hui organisées en douze pièces à usage de bureaux. Toutes les fenêtres donnent sur le parc. Une pièce centrale mène à la terrasse du portique d’entrée.

Le deuxième étage
Sous combles, il laisse apparaître une belle poutraison. Onze pièces aménagées en bureaux avec sols en parquets modernes présentent de multiples potentialités d’aménagement.

Les dépendances

Près du château, un ensemble de bâtiments, qui composaient autrefois les communs, s'organise autour d'une cour pavée. Aujourd’hui, ces bâtisses entièrement restaurées sont utilisées comme bureau et lieu de réception avec, entre autres, une cuisine professionnelle et une grande salle ouverte sur une terrasse. Un petit bâtiment est particulièrement pittoresque avec ses murs de grosses pierres apparentes et son pigeonnier. Les deux autres présentent une façade couverte d'un enduit blanc rosé. L’ensemble, tant architectural que stylistique, est soigné.
À l’entrée du domaine, une ancienne maison de gardien en brique rouge, formant un L, se tient telle la vigie de la propriété. Elle abrite un salon, un bureau et une cuisine au rez-de-chaussée ainsi que trois chambres à coucher à l'étage. Ses sols sont carrelés ou parquetés et les poutres au plafond apparentes. Des caves parachèvent la maison de gardien.

Le parc

Campé en son centre, le château profite d'un immense tapis vert devant sa façade principale. Tout autour de la vaste pelouse, le parc est occupé par un bois aux arbres centenaires principalement composé de feuillus avec, entre autres, des chênes, des hêtres et des châtaigniers. À la lisière du bois, se trouve une orangerie du 19e s. : un petit bâtiment aux murs en pierre percés de grandes baies et à l’ambiance bucolique, dans la plus pure tradition des belvédères. À l’arrière du parc, un espace de stationnement paysagé permet de garer une trentaine de voitures. Il est relié au château par un chemin en vieux pavés.

Ce que nous en pensons

Inspiré des traités de l’architecte romain Vitruve puis des villas de la Renaissance italienne, le château présente le style caractéristique des grandes demeures françaises néoclassiques de la seconde moitié du 19e s. Le domaine dégage une ambiance à la fois solennelle et bucolique grâce à son grand parc boisé.
La demeure, aujourd’hui à usage de bureaux, pourrait héberger un projet commercial, hôtelier ou touristique de grande qualité. Le tout sera de conserver l’élégance et l'authenticité qui règnent encore dans les lieux, leur apportant une indéniable singularité. Aux portes de Paris, à deux pas de l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle et pourtant très préservé, c’est là un environnement exceptionnel, qui n’aurait certainement pas laissé de marbre un Palladio ou un Piranèse.

3 550 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


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Référence 378598

Surface cadastrale 8 ha 70 a
Surface du bâtiment principal 660 m2
Nombre de chambres +20
Surface des dépendances 540 m2



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Pays du Valois

Jérôme Ferchaud +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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