En Dordogne, proche de Périgueux, en position dominante au centre de ses terres,
un château du 17e s. resté authentique, à sauver
Périgueux, DORDOGNE aquitaine 24000 FR

Situation

Dans le sud-ouest de la France, à moins d'une demi-heure du centre-ville de Périgueux, chef-lieu du département de la Dordogne, la campagne s'étend dans un paysage vallonné et ponctué de champs, de prés, de bois et de petits bourgs rassemblés autour de leurs églises séculaires. D'anciens domaines agricoles et des hameaux sont éparpillés sur le territoire de la commune. À 10 min, l'autoroute A89 rejoint Bordeaux en 1h30 et Brive en 50 min. Les aéroports de Bergerac et de Brive proposent des vols réguliers vers Paris et l'Europe.

Description

Édifiée au sommet d'un coteau au croisement de deux vallées, la propriété domine un paysage rural composé de pâturages. Elle est desservie par un chemin rural goudronné qui se poursuit en sentier de promenade dans les bois. Le château est entouré d’une enceinte quadrangulaire asymétrique épousant la pente naturelle et mélangeant les styles de toiture et de tuile. Elle est composée de deux logis en retour d'équerre où apparaissent encore des mâchicoulis, chacun flanqué d'une tour carrée en lieu et place du pignon droit, et recouvert d'un toit pentu en tuile plate. Une porte cochère, dont la clé de voute est datée de 1742, et une porte piétonne font face au logis noble, encadrées par un auvent, une grange et une étable à cochons. Enfin, un mur, une remise, deux fours à pain, ainsi qu'une ancienne cuisine ferment l'ensemble.

Le logis noble

Le château actuel date du 17e s. et fait suite à un ancien repaire noble, déjà connu au tout début du 16e s. Le fief était aux Chancel. Le poète Lagrange-Chancel y vint maintes fois puiser l'inspiration.
Au milieu de la façade du logis principal, la porte d'entrée en bois cloutée est encadrée d'un portail classique sculpté consistant en deux pilastres soutenant un fronton à ailerons. Autour, huit fenêtres en bois à petits carreaux de simple vitrage dans des baies encadrées de pierre de taille, sont disposées de façon symétriques, plus une au-dessus, qui éclaire le palier du premier étage. Excepté le percement supplémentaire et tardif d'une petite baie, la même symétrie se retrouve sur la façade ouest. Cette dernière étant semi-enterrée, la porte permettant l'accès au jardin correspond à la hauteur du premier palier de repos de l'escalier central. La charpente est d'origine et la hauteur des entraits retroussés permet un aménagement aisé, proche des possibilités d'un toit à la Mansart. La toiture, pentue et ancienne, coiffant des murs en moellons à tête vue, présente trois pans, dont un en croupe, sur le logis. Au total, dix lucarnes jacobines éclairent les combles. L'une, surmontant le portail d'entrée, dénote par son encadrement en arabesque et son fronton en forme de coquille. La tour carrée flanquée sur la droite du logis est en saillie sur les deux façades et sa toiture en croupe domine légèrement le logis.


Le rez-de-chaussée
Un unique escalier central en pierre, rampe-sur-rampe, dessert le rez-de-jardin au premier repos, le premier étage et les combles, rendant ces derniers aisément accessibles. Quatre grandes pièces, toutes dotées d'une cheminée monumentale, sont traversantes et lumineuses. Parmi elles, trois présentent un plafond à la française. Les surfaces des pièces principales sont diverses, mais les deux salons atteignent environ 95 et 100 m2. Les sols alternent entre dalles calcaires très anciennes, parquet à lames et en échelle, tomettes carrées et hexagonales d'origine, et terre battue.
Au rez-de-chaussée de la tour, la pièce principale est agrémentée d'un plafond à la française, d'une cheminée décorée d'armoiries et de jambages sculptés en colonne, et surtout d'un pisé remarquable dessinant des fleurs à cinq pétales inscrits dans neuf cercles, ressemblant à celui du château de Jumilhac. Dans la salle d'apparat mitoyenne, un sondage a permis de découvrir que le sol de ciment recouvre également un pisé, très probablement sur l'ensemble des 100 m2 de la pièce, et dont le motif reste à découvrir.
Le premier étage
Les niveaux supérieurs sont à restaurer.
L'ensemble de bâtiments
Reprenant les codes architecturaux du logis, les toitures des dépendances sont cependant plus diverses, alternant l'inclinaison des pans et la couleur des tuiles. Elles sont composées d'un auvent, d'une grange, d'une étable à cochons, d'une remise, deux fours à pain, ainsi que d'une ancienne cuisine. Elles sont dans l'ensemble à rénover.
Le parc
Côté jardin, entre le château et l'orée de la forêt, un talus enherbé monte en pente douce ponctué par des arbres isolés. À l'est et au sud, le château domine des terres à pâturage, au premier plan d'une vue dégagée sur la vallée.

Ce que nous en pensons

Le château, sans nul travaux depuis une éternité, mis à nu par le temps, a par conséquent conservé son authenticité quasi-première. Avec ses vastes pièces, ses nombreuses dépendances, gardant cependant tout à portée humaine, la propriété attend un projet de restauration de qualité qui saura lui rendre son lustre. Elle présente tous les atouts utiles à n'importe quelle ambition : l'armature historique est omniprésente, le champ des possibles est ouvert.

490 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


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Référence 478607

Surface cadastrale 6 ha 11 a 70 ca
Surface du bâtiment principal 600 m2
Nombre de chambres 4
Surface des dépendances 300 m2

Conseiller
Périgord Blanc

Jonathan Barbot +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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