Sur les rives de la Seine, entre Le Havre et Rouen,
un imposant château du 19e s. dans un parc de près de 2 ha
un imposant château du 19e s. dans un parc de près de 2 ha
Rouen,
SEINE-MARITIME
haute-normandie
76000
FR
Situation
Dans le parc régional naturel des Boucles de la Seine Normande et au départ de la route des fruits, la propriété se situe à 20 min de la gare de Rouen. Celle-ci propose de nombreuses liaisons quotidiennes pour Paris en 1h30. La capitale se rejoint également par l'A13 en moins de deux heures. Les 140 km de la côte d'Albâtre et ses falaises de craie sont accessibles en moins d'une heure.
Les commodités et les commerces de proximité ne sont qu'à 5 km dans une petite ville dynamique des bords de Seine, au carrefour de la route des Abbayes. Faisant partie de la métropole de Rouen, la commune dispose de tous les services et infrastructures d'une grande agglomération.
Description
Depuis la route départementale qui sillonne les abords du fleuve entre forêts et marais, deux entrées conduisent à la propriété et son parc arboré de 2 ha. L'une dessert un espace de stationnement ainsi qu'une dépendance au abords d'une mare. L'autre, matérialisée par un portail en fer forgé flanqué de deux piliers en brique, conduit à une seconde dépendance et au perron du château. Celui-ci est ceinturé de grands espaces enherbés clos de grilles et de murs. À l'arrière de la bâtisse exposée sud-ouest, une vue saisissante porte sur la Seine et ses paysages alentours.
Le château
Composé d'un corps de logis central élevé sur quatre niveaux flanqué de deux pavillons, il est parcouru de nombreux détails architecturaux. Les façades sont en briques rouges encadrées par des chaînes d'angle en pierre de taille, comme les encadrements des baies. Les niveaux sont séparés par de larges cordons. Seul au rez-de-chaussée, les baies sont surmontées d'un arc en plein cintre ou d'un arc surbaissé. Au premier étage, elles sont protégées par des garde-corps avec balustres en pierre ou en fer forgé.
La façade arrière du château domine la Seine. Son imposant avant-corps à trois pans, couronnée d'une balustrade en pierre, parachève le corps de logis central. Les trois hautes portes-fenêtres sont surmontées d'une marquise en verre et fer forgé. Elles ouvrent sur une terrasse où deux volées de marches descendent vers la cour gravillonnée. Les pavillons, en retrait, accentuent l'effet de courbe. Sur la façade d'entrée du château, le corps de logis est scandé de trois travées. Au rez-de-chaussée, l'entrée est également surmontée d'une marquise en verre et fer forgé, et accessible par une volée de marches.
Les toitures sont recouvertes d'ardoises, hautes et à quatre pans, percées de lucarnes surmontées d'un œil-de-bœuf, pour les pavillons. À la Mansart pour le corps de logis principal, en poivrière au-dessus de l'avant-corps, leur diversité ajoute encore à la magnificence du château.
Le rez-de-chaussée
La double porte vitrée ouvre sur un vestibule pavé de carreaux de ciment colorés aux motifs floraux. Il distribue trois salons en enfilade. D'un côté, un escalier en bois suspendu tournant à gauche dessert les deux étages. Lui faisant face, une porte à double battant ouvre sur la cuisine. De là, un escalier mène au sous-sol. Le salon central dessine un avant-corps à trois pans largement éclairé par de larges baies cintrées. Parquet à bâtons-rompus et lambris d'appui habillent les trois salons. Une cheminée en marbre blanc surmontée d'un trumeau en bois doré couvre le mur en hémicycle de l'un d'eux. Chacun des deux pavillons qui flanque le logis central renferme un spacieux et lumineux salon traversant. Pour l'un, parquet à bâtons rompus, boiserie agrémentée de scènes peintes et corniches au plafond. Pour l'autre, sol pavé de dalles en pierre et lambris d'appui à la mouluration sobre dégage une atmosphère plus contemporaine.
Exposé sud-ouest et adossé à l'un des pavillons, un jardin d'hiver en fer et verre, largement ouvert sur la Seine, offre une transition entre le château et son jardin. Lieu de convivialité ou parenthèse le temps d'un thé ou d'une lecture, cette pièce d'agrément en vogue dans les châteaux au 19e s. accueille des collections de plantes exotiques cultivées en pots aisément déplaçables.
Le premier étage
La pièce palière en T, parquetée de panneaux à points de Hongrie et éclairée par deux larges baies, distribue la chambre principale orientée sud-ouest avec vue sur la Seine ainsi que deux couloirs opposés. Ces derniers marquent le passage du corps de logis principal aux pavillons. À l'occident, une cuisine équipée, une chambre, une vaste salle de séjour baignée de lumière grâce à ses quatre hautes baies et une salle de bains se partagent l'espace. À l'orient, un bureau, deux chambres et un cuisine. Au détour de chaque pièce, se découvrent de nouvelles perspectives sur le parc et le fleuve. Ornées de corniches, les hauteurs sous plafond sont importantes, les sols sont en majorité recouverts de parquet.
Le deuxième étage
En surplomb du premier étage, se retrouve la même pièce palière en T parquetée à l'anglaise qui distribue de part et d'autre, et de manière indépendante, deux vastes appartements de près de 100 m². Ce niveau de comble, aménagé sous une charpente dite à la Mansart, permet le déploiement de grands volumes. Dans le corps central à trois pans dominant la Seine, une chambre spacieuse largement éclairée par trois fenêtres à double vantail et dont les murs sont revêtus de lambris d'appui peint. L'ensemble des sols est couvert de parquet à lames droites.
Les combles
Les deux appartements situés sous les versants de la toiture renferment chacun une pièce de 25 m2 en duplex avec sol en parquet droit accessible depuis un escalier de meunier en bois. Elles sont éclairées par deux œils-de-bœuf qui se font face.
Le sous-sol
Il s'étend sous la totalité de la superficie du château soit près de 225 m², entièrement carrelé excepté la cave à vin, la chaufferie et les chambres froides. L'accès se fait depuis la cuisine du rez-de-chaussée par un escalier de service en pierre avec rambarde en fer forgé. Une extension en brique couverte d'ardoises, ajoutée au 20e s. sur le côté ouest de la bâtisse, permettait d'accueillir plus aisément les véhicules à charger. En effet, le niveau accueillait les laboratoires, les cuisines et les différentes pièces techniques indispensables à une activité de traiteur gastronomique spécialisé dans l'événementiel.
Pavillon de réception
Dans le prolongement de la clôture en fer forgé et à proximité de la grille d'entrée, une annexe indépendante en brique et enduit d'une superficie au sol d'à peu près 200 m², dont 50 m² de local technique étaient utilisés pour les réceptions. La bâtisse est composée d'un corps central d'un seul niveau percée de trois larges baies rehaussées d'une imposte en anse de panier. La toiture à deux versants recouverte d'ardoises est percée de lucarnes capucines. Deux pavillons de plan carré flanquent le logis. Ils s'élèvent sur deux niveaux et sont coiffés d'une toiture à quatre pans en ardoise.
Le rez-de-chaussée se divise en trois pièces : à l'entrée, un modeste salon confortable avec cheminée, un espace vestiaire puis, en enfilade, la grande salle de réception de plus de 110 m2, petites tomettes hexagonales ou parquet droit au sol, poutres apparentes au plafond. La structure des pans de bois ajourés a été conservée pour matérialiser ces espaces. Un escalier dessert à l'étages les toilettes pour dames et messieurs, une petite pièce, puis en enfilade un vaste grenier sous la charpente à deux versants, et enfin le premier étage du second pavillon aménageable.
Maison d'habitation
À l'autre extrémité de la propriété, proche de l'espace de stationnement et de la mare, enduite et laissant apparaître des chaînages d'angle en brique, elle a été aménagée et utilisée comme laverie professionnelle pour la plus grande des pièces. À l'arrière, se trouvent des toilettes ainsi qu'une salle de douche. Adossée, une extension à versant unique abrite un garage. Les combles aménageables sont accessibles par un escalier extérieur en bois protégé par un appentis couvert d'ardoises.
Garage
Dissimulé derrière une haie et adossé au mur d'enceinte entre la laverie et le portail d'entrée, un bâtiment en brique et couvert d'un seul pan en ardoise fait office de garage et de remise pour le matériel de jardinage avec une surface utile d'environ 50 m².
Ce que nous en pensons
Panoramas sur le fleuve et perspectives sur le parc arboré se renouvellent au détour de chaque pièce grâce aux multiples baies qui inondent de lumière les volumes intérieurs. Un château aux inspirations historiques - par exemple le fameux brique et pierre de l'époque moderne repris au 19e s. - mêlant espaces, environnement privilégié et confort certain.
Exposé sud-ouest et adossé à l'un des pavillons, le jardin d'hiver en fer et verre campe face à la Seine. Ces espaces de convivialité ou de parenthèse le temps d'un thé ou d'une lecture, en vogue dans les châteaux au 19e s., accueillaient des collections de plantes exotiques cultivées en pots aisément déplaçables.
La situation géographique privilégiée de cette élégante et confortable demeure au cœur du parc régional des Boucles de la Seine Normande est un atout certain pour développer une activité de chambres d'hôtes, d'événementiel ou encore de traiteur de réception dans la continuité de son usage des dernières décennies. Aucuns gros travaux ne sont à prévoir.
1 995 000 €
Honoraires de négociation inclus
1 905 262 € Honoraires exclus
4.71%
TTC à la charge de l'acquéreur
Référence 148099
| Surface cadastrale | 2 ha |
| Surface du bâtiment principal | 850 m2 |
| Nombre de chambres | 10 |
| Surface des dépendances | 235 m2 |
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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.
