Dans l'Ain, entre Lyon et Genève, un appartement de 117 m² avec vue panoramique
dans un château du 15e s. inscrit MH avec son parc de plus de 2 ha
Bourg-en-Bresse, AIN rhones-alpes 01000 FR

Situation

Dans l'est de la France, aux portes du Jura et des Alpes, l'appartement se trouve au sein d'un château de l'époque médiévale dans une bourgade aindinoise située entre les vignobles du Bugey et les milliers d'étangs de la Dombes. Traversé par l'Ain, le village est à la croisée de paysages de montagnes verdoyantes et de plateaux couverts de lacs. La commune est célèbre pour ses pêcheurs, ainsi que pour son vaste pont médiéval en pierre.
Tous les services de proximité sont présents dans le bourg. À 2 min, la gare permet de rallier Lyon en 20 min et Genève en 1 h 30. Depuis l'ancienne capitale des Gaules, le TGV dessert Paris ou Marseille en 2 h. Au carrefour de différentes routes depuis le Moyen Âge, le village est idéalement desservi et dispose d'un accès aux autoroutes A40 et A42, dirigées respectivement vers le nord et vers le sud de l'Europe.

Description

Surplombant le village et la rivière, au sommet d'un domaine terrassé par d'épais contreforts en pierre, le château, construit à la pointe méridionale de la chaîne du Revermont, en est le gardien.
Passé le portail qui marque l'entrée du parc, un vaste espace de stationnement s'étend en longueur en face, tandis qu'à droite, grimpe une allée bordée d'arbres. Elle mène à d'anciennes dépendances qui s'organisent autour d'une cour, composées d'une ferme, d'une grange et d'un ancien bâtiment de religieuses aménagé en logements, dont l'architecture, à la fois commune et anguleuse, témoigne de l'authenticité des lieux.
Au-delà de leurs façades enduites couvertes de tuiles canal, se révèle alors, par le sud, le château avec son parc tapissé de grandes pelouses et de sentiers pédestres ombragés.
Devancé par un espace gravillonné, reconstruit au 16e s., l'édifice orienté plein est s'impose par sa taille sur quatre niveaux. Ses impressionnantes façades enduites sont chapeautées d'un toit de tuiles plates de pays en croupe et percées de nombreuses hautes baies, qui laissent présager une importante luminosité intérieure. À l'extrémité nord, il est flanqué d'une massive tour carrée. À la fin du 15e s., celle-ci renfermait la tombe de Philibert Le Beau, duc de Savoie, et la chapelle de Marguerite d'Autriche, sa femme, fille de l'empereur Maximilien Ier, laquelle a aujourd'hui laissé son nom à l'escalier du bâtiment principal. La tour, bâtie en appareil de pierre taillée apparente, est marquée par l'architecture de la Renaissance : la position de ses baies à meneaux croisés, surmontées de frontons armoriés triangulaires ou en arc en plein cintre, suit le cours de l'escalier en pierre qu'elle abrite.
L'appartement est au deuxième étage et se compose de trois chambres à coucher, d'une vaste salle de séjour avec cuisine ouverte, d'une salle de bains ainsi que de toilettes séparées.
Site, château et communs sont tous inscrits aux monuments historiques depuis 2004.

L'appartement

L'accès principal se fait par un perron en pierre à double escalier protégé par un garde-corps aux volutes en fer forgé, lequel mène à une double porte en bois sculpté avec imposte vitrée. Le vaste hall d'entrée au sol à cabochons donne immédiatement sur un éminent escalier en bois à trois quarts tournant et demi-paliers. Daté de 1594 et restauré au 19e s., ce vestige architectural d'un savoir-faire ancien est équipé d'une rambarde finement sculptée aux balustres en colonnes antiques. La main-courante, quant à elle, se démarque par son motif de chaînons.
L'appartement se situe au deuxième étage. Un couloir avec placard mural dessert l'ensemble des pièces du bien. Une lumineuse salle de séjour aux murs peints en bleu se découvre sur la droite. Son plancher droit lustré est interrompu par le dallage à grands carreaux gris clair d'une cuisine ouverte. Entièrement équipée avec îlot central, elle est agrémentée d'une cheminée décorative en marbre blanc surmontée de pilastres à l'antique. Les fenêtres dévoilent des vues sur la forêt, le village, la rivière de l'Ain et, à l'horizon, les montagnes. Cachée sous le plafond, se trouve une fresque inscrite au titre des monuments historiques. Parmi les trois chambres à coucher, l'une est complétée de sa propre salle d'eau, tandis que les deux autres, en enfilade, s'en partagent une seconde. Les toilettes sont séparées et l'espace est également à usage de buanderie ainsi que de chaufferie.
Les pièces de l'appartement présentent toutes une hauteur sous plafond de plus de 3 m ainsi que des planchers ou des parquets flottants au sol.

Les espaces communs

Rénovée au 19e s., la chapelle est pavée de tomettes et de grandes dalles en pierre blanche. Tandis que les vitraux illuminent les intérieurs de multiples couleurs, les murs sont parcourus de motifs rouges losangés et fleuris. Au sommet de la tour, une terrasse commune permet d'apprécier une vue panoramique sur les environs.
Un vaste terrain de stationnement de plus de 1 000 m² est mis gratuitement à disposition dans l'enceinte de la propriété, laquelle est sécurisée par un portail électrique avec digicode et interphone.
Une cave et un local à vélos sont également libres d'accès pour les occupants.
Un espace commun de lecture se trouve au premier étage du château.

Le parc

Vaste de plus de 2 ha, il est ponctué de nombreux arbres séculaires et fruitiers, dont des pommiers, poiriers, cerisiers et noyers, ainsi que de pins et de cyprès. Une grande diversité de fleurs colore le tout. Deux bassins d'environ 7 m de diamètre abritent une variété de carpes et de poissons rouges. Un espace jardin permet d'organiser des barbecues.

Un peu d'histoire

En 1476, naquit dans le bourg Louise de Savoie et, quatre ans plus tard, son frère Philibert le Beau. L’une fut la mère de François Ier, futur roi de France qui séjourna lui-même au château en 1546 ; l’autre fut l’époux de Marguerite d’Autriche, fille de l'empereur Maximilien Ier. Suite à la mort accidentelle et prématurée de son mari, elle décida de faire construire l’église de Brou, un monastère royal, chef-d'œuvre de l'art gothique flamboyant, à quelques kilomètres.
Le bâtiment du grand escalier, dit « tour Marguerite », avait été inscrit aux monuments historiques dès le 22 février 1927. La chapelle privée des comtes de Savoie se situait dans l'enceinte même du château.

Informations pratiques

La protection au titre des monuments historiques entraîne l’application d’un régime fiscal spécifique. À ce titre, certaines dépenses afférentes aux parties protégées – telles que les travaux, les intérêts d’emprunt, la taxe foncière ou l'assurance, entre autres – peuvent être déduites à hauteur de 50 % du revenu imposable. Ces charges sont déductibles du revenu foncier.

Ce que nous en pensons

Un vaste appartement moderne avec vue sur un immense paysage que seules les montagnes semblent entrecouper, dans un château des 15e et 16e s., savante combinaison entre structure médiévale et décor Renaissance. Sa rénovation récente, avec ses touches de couleurs, en fait un bien de grande qualité, spacieux et lumineux, dans un environnement privilégié.
Sans compter la sensation de voyager qui captive sans peine, la présence historique de la chapelle, qui évoque irrémédiablement le passage d'éminents personnages, rappelle également que le site est de longue date propice au repos et à la tranquillité.

Vente en exclusivité

329 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


Voir le Barème d'Honoraires

Référence 912982

Surface cadastrale 2 ha 6 a 72 ca
Surface du bâtiment principal 117 m2
Nombre de chambres 3

Nombre de lots 30
Montant moyen annuel de la
quote-part de charges courantes
2736 €

Aucune procédure en cours menée sur le fondement des articles 29-1 A et 29-1 de la loi n°65-557 du 10 juillet 1965 et de l’article L.615-6 du CCH

Conseiller
Bas-Bugey & Est Dombes

Souad Philippon +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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