À environ 200 km de Paris, entre Blois et Amboise, sur un terrain de 4 ha,
un château néo-Louis XIII de la fin du 19e s. avec ses dépendances
Blois, LOIR-ET-CHER centre-val-de-loire 41000 FR

Situation

En région Centre-Val de Loire, dans le département du Loir-et-Cher, aux portes de Chaumont-sur-Loire et de ses paysages vallonnés, la propriété se situe au centre d’une petite région agricole traversée par les coteaux de la Loire. Elle est rattachée à une commune rurale à l’identité paysagère forte, marquée par la présence de l'eau et les vallées de la Cisse et de la Loire. La présence d'espaces naturels sensibles sur son territoire a permis la labellisation de divers sites patrimoniaux dont un situé dans la bourgade. Incluse dans l’aire d’attraction de Blois, la propriété se trouve à proximité de sites touristiques et culturels célèbres.
L’environnement proche recèle bien d’autres aménités qui font de la région un espace hautement attractif : balades à vélo le long de la Loire, visites de fermes équestres, parties de golf ou descente en kayak agrémentent les journées de loisirs des contadins. Tous les services et commerces de bouche se trouvent à Chaumont-sur-Loire, la commune la plus proche. Une gare ferroviaire permet de rejoindre Paris-Austerlitz en 1 h 30, et l'A10 de rallier Paris en un peu plus de 2 h.

Description

C’est depuis un portail en fer forgé que se découvre la propriété. Gardé et bordé par des haies d’ifs, l'ouvrage de ferronnerie ouvre sur une majestueuse allée de chênes centenaires qui forment un épais rideau de verdure.
Dès le premier regard, le château abat ses cartes : un large pavillon central en saillie, des balustres en pierre qui ceinturent l’esplanade, une aile à gauche et deux à droite dont une plus petite. À sa suite, se remarque un dernier ajout moderne, qui contraste avec la construction traditionnelle de style Louis XIII. Réalisée en 1898, une vingtaine d’années après l’arrivée des républicains au pouvoir, elle est commandée par un officier dont la famille, issue d’un régiment de dragons de l’Ancien Régime, s’est enrichie depuis son anoblissement sous le Premier Empire. Au 20e s., le château a connu un regain de splendeur, interrompu sous l’Occupation suite à sa réquisition par des Allemands. Après le débarquement et lors des premiers temps de la Libération, des troupes américaines y ont séjourné. Durant les guerres de décolonisation, le château est habité par la mère d’une écrivaine célèbre ; dans le cadre de la mission "civilisatrice" revendiquée par la métropole, il s'agissait alors d’accueillir au château de jeunes Indochinois pour leur enseigner la langue et la culture françaises. En 1980, enfin, le château fut racheté par les occupants actuels. D’importants travaux de modernisation s’y sont déroulés, tout en prenant soin de conserver l'authenticité initiale de la bâtisse édifiée à la fin du 19e s.
Le château et sa terrasse, bâtie sur le coteau le plus haut, dominent le paysage aux vastes perspectives côté sud. Protégé par un manteau de verdure aux multiples senteurs, l’édifice trône au cœur d’un parc élégamment dessiné. Un chemin gravillonné pour la promenade ceint l’ensemble de la propriété. Par-delà sa clôture, la proche forêt s'étend à perte de vue.
Enfin, en contrebas de la partie la plus élevée du terrain, se trouve une ancienne dépendance aménagée en maison d’hôtes. À cet endroit, la pente douce du parc dégage des vues profondes sur les environs.

Le château

Avec ses élévations à l'appareil mixte en calcaire et en brique, le château, orienté au sud et élevé de trois niveaux, est à la fois massif et élégant ; en attestent les chaînes harpées partiellement présentes sur les jambages des dix-huit baies qui marquent les deux premiers niveaux. Plus haut, le second étage, coiffé d'une couverture en ardoise, est éclairé par six lucarnes bombées ornées de petits ailerons. En applique, elles se détachent légèrement du toit. Les cinq parties en croupe de la toiture à la Mansart sont en ardoise, brisis et terrasson apportant à l'ensemble mouvement et courbes, force et légèreté. Au nord, la façade de l’aile de gauche, aveugle, met en valeur les chaînages d’angle. Sur le pignon et de ce côté-ci de la façade, trois imposants conduits de cheminée en brique percent le toit. À chacun des deux premiers niveaux, six baies répondent à celles situées au sud. Plus haut encore, se trouvent trois rangées de lucarnes jacobines dans leur alignement.
Un sous-sol avec cave est aménageable au besoin, pour divers usages.


Le rez-de-chaussée
Comme dans nombre de maisons de maître de la fin du 19e s., l’organisation interne répond ici à nombre de critères rationnels et pragmatiques. Côté nord, un vestibule au sol à cabochons noirs en pierre blanche de Bourgogne s'ouvre par une double porte-fenêtre. Il distribue les salons et autres pièces situées au sud. À gauche, complété par un ascenseur, un départ d’escalier droit en chêne avec un palier à quart tournant mène aux étages. Le galbe de la marche palière, la pomme de pin sculptée sur la tête du poteau de départ ou encore les portes d’apparat en boiseries et leurs impostes, qui ouvrent sur les salons, sont la marque d'une rare qualité de décor.
Dans le pavillon central, le vestibule dessert deux salons baignés de lumière qui débouchent, au sud, sur la terrasse. Dans les deux pièces, les huisseries originelles et leurs impostes en verre ont été conservées. La décoration reprend les codes feutrés de l’époque Louis-Philippe. Les tonalités framboise, vieux rose ou encore céladon se marient à celles des tissus muraux à rayures ou à fleurs. Un parquet – en point de Hongrie dans l'un des salons et à lames droites dans l’autre – couvre le sol. Tandis que l'un est agrémenté d'une cheminée d’angle en marbre de style Louis XIV, l'autre présente à mi-hauteur des boiseries d’appui. Dans chacun d'eux, les plafonds blancs sont bordés d’épaisses corniches.
Dans l’aile droite, une spacieuse salle à manger est accessible soit par l’un des salons, soit par le couloir de distribution. Les éléments de style Louis XVI prédominent dans la pièce : cheminée en marbre gris, parquet en point de Hongrie, panneaux de tissus fleuris et corniches galbées. Dans l’aile opposée, un autre salon avec parquet droit au sol ouvre latéralement sur une vaste cuisine professionnelle carrelée. L'aile est aménagée comme un appartement quasi-indépendant avec chambre à coucher au parquet droit et salle de bains. Au bout d'un couloir, enfin, une extension contemporaine à châssis industriel abrite une chambre à coucher avec parquet, mezzanine et salle de douche attenante.

Le premier étage
L’ample palier et son dégagement présentent des murs tapissés d’un tissu à raies Louis XVI. Ils donnent directement accès à deux chambres à coucher spacieuses et à leurs salles de bains respectives attenantes. S'en dégage une ambiance surannée, similaire à celle qui règne dans la salle à manger au-dessous : parquets à lames fines, portes avec boiseries d'origine, larges fenêtres à deux vantaux avec perspectives plongeantes sur le parc et vues au lointain, cheminées en marbre de style Louis XVI avec trumeaux de boiseries, panneaux de murs garnis de tissus dans le goût de la fin du 18e s. Dans chacune des salles d’eau, le sol est couvert d'un carrelage à cabochons et les vasques de marbre sont conjuguées à des décors de stucs dans le goût du Premier Empire.
Un couloir conduit à l'aile gauche, où se présentent trois autres chambres, aménagées suivant le même modèle que celles du pavillon central, avec parquets droits et salles de bains. Dans l’aile opposée, se tiennent deux autres chambres dont l'une est équipée de placards avec boiseries Louis XV "à la capucine". Un escalier de service, un débarras et une lingerie achèvent le niveau, qui est desservi par l'escalier et par l'ascenseur.

Le deuxième étage
Il comprend sept autres chambres à coucher, toutes jouxtées de salles d’eau. Certaines pièces de nuit reprennent les éléments de décoration des deux premiers niveaux, d’autres adoptent des tonalités et une touche plus contemporaines. Toutes sont agrémentées de cache-radiateurs et certaines de cheminées. Boiseries de cimaises et tissus tendus couvrent les murs. Des toilettes complètent l'étage, desservi par l'ascenseur et par l'escalier de service.

La maison d'hôtes

À la manière d’une longère, la construction en pierre blanche enduite s'étend sur un plan rectangulaire et sur deux niveaux. La toiture à double pan en tuile de pays est percée de trois lucarnes meunières. Une dernière avec garde-corps en fer forgé se trouve en retour sur le pignon. Les baies des façades parcourues de plantes grimpantes sont soulignées par des encadrements en brique et en pierre de taille.


Le rez-de-chaussée
L'accès au premier niveau se fait soit à travers la façade nord ou sud, soit par l'une des portes-fenêtres du mur pignon. Une salle de séjour est agrémentée d'une cheminée au manteau Louis XVI surmontée d'un trumeau et garnie d’un insert. Les murs sont revêtus de tissus tendus. À droite, se tiennent une petite salle à manger suivie d'une cuisine équipée. Au bout d'un couloir, se découvrent quatre chambres à coucher au parquet droit. Lumineuses, elles sont de plain-pied et donnent directement sur le parc. Salles de bains, toilettes et chaufferie complètent le rez-de-chaussée.

Le premier étage
Un escalier en bois tourné avec balustres en double poire mène à une chambre sous combles avec poutraison repeinte, ainsi qu'à des toilettes. Le reste des combles est aménageable. À l’arrière, un autre escalier débouche sur un palier, une chambre sous combles et une salle de douche.

Le parc

Dessiné avec finesse, il descend lentement depuis le château jusqu’à la maison d’hôtes. Couvert pour moitié de futaies, il se fait pour partie jardin arboré, agrémenté de roses anciennes et de cyclamens de Naples. Les chênes centenaires veillent sur le pourtour de la propriété.

Ce que nous en pensons

Enveloppé dans son manteau de cimes verdoyantes, et pris entre puissance et raffinement, le château se dresse depuis les hauteurs tel un maître qui dominerait ses terres dans ses vêtements d'apparat. Les fastes du 19e s. finissant, loin de s'être flétris, ont ici bénéficié d'une large réhabilitation, guidée par une recherche de modernité et de confort, qui les valorise avec finesse et habileté. L'esprit de 1898, toujours intact en ces lieux, n'aurait cependant pu subsister sans l'environnement vallonné, calme et verdoyant qui participe assurément au fort attrait d'un domaine des plus singuliers.

1 525 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


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Référence 140535

Surface cadastrale 4 ha 57 a 85 ca
Surface du bâtiment principal 560 m2
Nombre de chambres 16
Surface des dépendances 170 m2
dont aménagées 170 m2

Nombre de lots 8

Aucune procédure en cours menée sur le fondement des articles 29-1 A et 29-1 de la loi n°65-557 du 10 juillet 1965 et de l’article L.615-6 du CCH

Conseiller
Sologne : du sud de Blois à Romorantin

Vincent Courivaud +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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