À 50 min de Toulouse, un château du 18e s. aux notes italiennes,
son parc arboré et son théâtre de 1930
Montauban, TARN-ET-GARONNE midi-pyrenees 82000 FR

Situation

À moins d’1h au nord de Toulouse, la propriété est située au cœur d’une région touristique riche en lieux historiques - dont abbayes, châteaux, musées - non loin des chemins de Compostelle. Des sentiers pédestres et voies cyclables permettent de découvrir les proches alentours. La gastronomie et les vignobles sont, ici, généreux et reconnus internationalement.
Dans une zone naturelle protégée, bordée de vergers et de champs, au sein d’une bourgade fondée vers la fin du 10e s., avec sa place, sa halle en brique rose typique du Sud-Ouest et quelques commerces et infrastructures du quotidien.

Description

La propriété s’étend sur 1 ha 30 et son histoire sur neuf siècles. Elle est composée d’un château formé d'un avant-corps et d’une aile dominante, d’un pavillon indépendant qui surmonte plusieurs salles voûtées, d’une terrasse surplombant un parc qui abrite une longue piscine longée par une annexe, du logement des gardiens d'environ 100 m2 et d’un théâtre de 1930.
L’entrée principale se fait par le portail est. Encadré par deux hauts piliers de briques surmontés de pignes en terre cuite, le large portail automatisé, s’ouvre sur une cour gravillonnée permettant de stationner plusieurs véhicules. À gauche, une partie du jardin, généreusement arborée, est traversée par un chemin qui serpente vers la partie basse du parc. Deux sphinges en pierre, ainsi que plusieurs putti en terre cuite, agrémentent la balustrade de la première terrasse dont l’angle sud-est est occupé par un pavillon carré indépendant du 15e s. en partie inscrit MH. À droite de l’entrée, depuis la cour, plusieurs portes permettent d’entrer de plain-pied dans le corps principal du château.
À l’ouest de la propriété, un portail plus discret, donne accès à l’autre partie du parc. À droite, la piscine, de forme allongée, est bordée par un bâtiment annexe, aux murs de briques et de galets, une technique traditionnelle de la région. Une terrasse isolée des regards prolonge ce bâtiment. Le chemin, carrossable, mène à la vaste terrasse au sol en tomettes, qui présente un panorama sur la vallée arborée.

Le château

L’aile principale du château et un corps de bâtiment en retour, encadrent la terrasse, lui servant d’écrin protecteur. La façade principale, sur la terrasse, est rythmée par un ensemble de baies vitrées à double battant surmontées d’un arc en plein cintre, vitré également, toutes identiques. Au premier étage, les baies légèrement cintrées, ont le même rythme régulier. Avec ses couleurs chaudes aux tonalités orangées, rehaussé par le bleu clair des volets de bois peint, l’ensemble n’est pas sans rappeler certaines maisons italiennes du 18e s.
Toutes les toitures sont en tuiles canal.


Le rez-de-chaussée
Dans le hall d’entrée, le sol, au carrelage marbré rouge et blanc avec des croisées noires, est caractéristique du 19e s. À gauche, un salon orienté plein sud, décoré de gypseries inspirées de l’Antiquité et de tomettes blanches et rouges, est illuminé par un ensemble de baies vitrées qui surplombe la vallée. Une première salle à manger, parée de panneaux de bois moulurés avec une cheminée habillée de marbre sombre, est dominée par un plafond à triple caissons et parquetée de chêne à bâtons rompus. Une grande pièce de vie, aux poutres apparentes et tomettes rouges et noires, accueille une salle à manger, un coin salon et une cheminée qui occupe la presque totalité du mur. Attenante à celle-ci, se trouve l’aile secondaire. Y sont répartis un bureau, une salle de bains, une petite chambre traversante qui mène à la buanderie ainsi que la chaufferie dans laquelle se trouve la trappe menant à la cave.
Dans l’aile principale, donnant sur la seconde salle à manger, la cuisine mène à une arrière-cuisine avec porte d’entrée depuis la ruelle. Avec un puits intérieur, habilement dissimulé, cet office mène à une réserve avec, en contrebas, une pièce en demi-niveau, à usage de cave à vins.
Côté sud, une vaste galerie, baignée de lumière, où s’épanouissent des orangers en pot, décorée de panneaux de bois moulurés et de carrelage en marbre rouge à croisées noires. Véritable jonction entre les deux parties du château, ses nombreuses baies doubles s’ouvrent toutes de plain-pied sur la terrasse et distribue une bibliothèque au plafond à moulures sculptées, peintes de frises de roses, ainsi qu’un deuxième salon lumineux au plafond à caisson, prolongé par une grande véranda.
Ce niveau dispose de deux toilettes indépendants.
Un spectaculaire escalier double en bois muni de rampes aux innombrables volutes en fer forgé du 18e s. dessert un palier intermédiaire latéral qui accueillait probablement un orchestre jouant pour les invités lors de grandes réceptions.
Le premier étage
Le mur de l’escalier est recouvert d’une peinture d’inspiration vénitienne qui rappelle les grandes fresques de Paul Véronese.
L’escalier de gauche mène à un palier en parquet à bâtons rompus. Il dessert une chambre avec gypseries antiquisantes prolongée par une salle de bains ornée d’une boiserie asiatique, toutes deux orientées plein sud et largement éclairées par de grandes baies. Sont également accessibles à ce niveau, un vestiaire et une chambre accueillant une cheminée en bois sombre. Le sol est recouvert d’un parquet à bâtons rompus et le plafond décoré de moulures.
L’escalier de droite mène à l’aile de repos. Le palier, au sol également en parquet à bâtons rompus, distribue plusieurs espaces. À droite, une vaste chambre lumineuse traversante dont les baies offrent des vues à la fois sur le parc et le village. Elle dispose d’une garde-robe et d’une salle de bains.
En face, une grande chambre avec salle de bains où se trouve l’accès vers le grenier.
À gauche, une salle de bains au sol boisé et carrelé, conduit à une chambre accueillant une cheminée de marbre rose.
En parallèle, un long corridor, éclairé par de nombreuses baies tournées sur les jardins de la propriété situés de l’autre côté de la ruelle, distribue une salle de bains et les trois dernières chambres du niveau, dont deux avec des cheminées de marbre rose.
Tout l’étage est recouvert de parquet hormis quelques salles de bains. Il est équipé de six toilettes dont une indépendante.
Les combles
Ils accueillent plusieurs pièces de rangement, un ensemble d’armoires et une vaste pièce avec vue sur le parc. La presque totalité des sols d’origine en tomettes a été conservée.

Le pavillon indépendant

L'édifice carré du 15e s. présente des façades en galets de Garonne et chaînes d’angle en brique. L’une des façades est décorée de triglyphes. Le pavillon surmonte trois salles dont la cheminée et les voûtes en croisées d’ogives, en brique, témoignent d’une existence ancienne du château, probablement dès le 13e s. Ces éléments architecturaux sont inscrits MH.

Le parc, la piscine et son annexe

Des sentiers serpentent à travers le parc où se mêlent diverses essences, dont des lauriers, cyprès, arbres à papillons, palmiers, bambous. Plusieurs espaces intimistes et une petite terrasse y sont aménagés.
À l’extrémité de la propriété, se trouve une piscine de 4 m par 18 m, bordée d’une pelouse, d’arbustes et de buissons donnant le sentiment de nager en pleine nature.
La construction qui la longe a des murs en briques et galets de Garonne avec fermettes apparentes. Elle est composée d’un salon spacieux aux larges ouvertures, avec une cuisine aménagée, prolongée d’une terrasse intimiste située à l’opposé du logis principal.

Les jardins extérieurs

De l’autre côté de la ruelle, côté village, le premier, ouvert, fleuri et arboré, jouxte le second, clôturé et fermé par une grille, créant ainsi deux espaces verts distincts.

Le logement annexe

De l'autre côté de la ruelle, une maison individuelle renferme un logement annexe sur 2 niveaux.
Au rez-de-chaussée, une salle de séjour-cuisine, une chambre, une salle de bains, une entrée, un cellier et un dégagement menant au théâtre.
L’escalier mène au premier étage comportant une grande salle de séjour.

Le théâtre

Construit en 1933, il fut dédié à Sainte-Cécile, patronne des musiciens. Le bâtiment est composé d’une estrade avec une fosse pour les souffleurs et musiciens, d’une salle pouvant accueillir une cinquantaine de personnes, d’un balcon, ainsi que d’une salle des machines.
La porte d’entrée, en bois peint, à double battant, est encadrée de deux colonnes.
Sur un des côtés, une cour couverte accueille l’atelier du théâtre.
Transformé un temps en cinéma, ce lieu spectaculaire a toutefois conservé ses éléments d’origines, ses peintures inspirées de l’Art décoratif des années 1930, ses sièges gravés et ses décors peints à la main sur des panneaux de bois.

Ce que nous en pensons

Caché au cœur d’un village médiéval, cet ensemble singulier est une invitation à savourer le bon vivre du Sud-Ouest.
Abritant de larges volumes, un agencement judicieux de salons et cuisines, une splendide galerie et une vaste terrasse, le château permet d’envisager divers projets événementiels, hôteliers ou résidentiels.
Avec un peu d’entretien, le parc luxuriant pourrait retrouver sa superbe d’origine.
L’une des originalités du lieu est, bien sûr, le spectaculaire théâtre des années 1930, qui semble attendre avec ferveur ses nouveaux occupants pour accueillir résidences d’artistes, concerts privés ou projections confidentielles.

1 200 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


Voir le Barème d'Honoraires

Référence 383310

Surface cadastrale 12700 m2
Surface du bâtiment principal 773 m2
Nombre de chambres 9


Aucune procédure en cours menée sur le fondement des articles 29-1 A et 29-1 de la loi n°65-557 du 10 juillet 1965 et de l’article L.615-6 du CCH

Voir le Diagnostic de Performance Energétique

Conseiller
Montauban et Sud du Pays Montalbanais

Carole Perraud +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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