En Nouvelle-Aquitaine, dans les paysages vallonnés des Landes d'Armagnac,
un château du 19e s. à restaurer, ses dépendances et son parc arboré de 7 ha
Labastide-d'Armagnac, LANDES aquitaine 40240 FR

Situation

En région Nouvelle-Aquitaine, les Landes d'Armagnac présentent une variété paysagère marquée, où alternent vignes, vallons, champs et bosquets. Le secteur jouit d'un fort attrait touristique lié à l'existence d'un riche patrimoine historique et naturel. Y contribue également l'offre thermale réputée que propose la station de Barbotan-les-Thermes, à 10 min en voiture de la propriété. Dans un rayon de 15 km, les bourgs de Cazaubon et de Villeneuve-de-Marsan bénéficient de la présence de services, de commerces et d'écoles – élémentaire et secondaire. Mont-de-Marsan est à 30 min, les plages et la montagne se rallient en moins d'1 h 30. Au calme, la propriété est implantée en lisière d'une bastide médiévale renommée du 13e s. dont la place dite "Royale" a inspiré l'architecture de la place des Vosges à Paris.

Description

L'ancienne maison titrée du 15e s. a laissé place à l'actuel château, qui a conservé ses trésors. Ainsi des armoiries sculptées du baron Camont de Talence, jadis propriétaire des lieux, qui datent de la fin du 19e s. et ornent le manteau d'une cheminée de marbre en son sein. Le domaine de 7 ha, autrefois viticole, bénéficie d'un environnement protégé de toute nuisance visuelle et sonore. Il est situé à 1 km de marche du village. Son haut portail en ferronnerie d'art, encadré de piliers massifs en pierre de taille, marque l'entrée de la propriété depuis la route communale. Sur le côté gauche se tient la maison de gardien. Une allée cavalière longue de 600 m traverse le parc peuplé de chênes séculaires, jusqu'à un terre-plein enherbé qui domine les champs. C'est au centre de cette nature que se dresse le château.
L'allée se subdivise à deux reprises : une première fois pour contourner le domaine à l'ouest et desservir des champs et des dépendances agricoles implantées autour d'une cour carrée, une seconde fois pour rallier la métairie et ses dépendances.
En vis-à-vis de la façade ouest du château, un bâtiment oblong abrite les écuries.
Au nord, le bassin d'une ancienne piscine, aux formes originales, attend d'être restauré. Le kiosque à musique, à la structure métallique fine et ornementée, apporte au parc une touche raffinée. Il est le point de départ d'un chemin ombragé qui mène à des parcelles boisées, traversées par un ruisseau puis une rivière, qui assurent l'irrigation des terres.
Déployé sur trois niveaux, chacun baigné de lumière, le château, d'une surface d'environ 650 m², bénéficie d'un agencement rationnel propice à une rénovation aisée. Durant le temps des travaux, la métairie, déjà restaurée et d'une surface confortable, constituera au besoin le refuge idéal pour les futurs occupants.

Le château

Composé d'un corps de bâtiment de plan carré, érigé en 1820, et flanqué de quatre tours, il s'élève sur trois niveaux dont un de combles. La cave au plafond voûté de briquettes occupe une partie des sous-sols. Les toitures à la Mansart sont percées de quatre hautes souches de cheminée et de lucarnes, dont deux au centre sont accolées et surmontées d'un fronton triangulaire commun. Les façades aux décors modelés par les chainages, frises, corniches, moulures et pilastres sont percées de baies avec fenêtres à grands carreaux et contrevents. Un large balcon au garde-corps en fer forgé ouvragé coiffe la double porte en bois de l'entrée. Les décors mettent à l'honneur la thématique végétale et rappellent l'ancienne vocation du domaine, autrefois viticole.


Le rez-de-chaussée
Accessibles depuis l'extérieur par un perron cintré surélevé de quelques marches, les doubles portes s'ouvrent sur un hall de réception dont les proportions annoncent les volumes partout généreux de la demeure. Au rez-de-chaussée, une hauteur sous plafond de 4 m et de nombreuses baies apportent aux divers espaces un confort indéniable. Les décors peints et les moulures d'origine bien conservés font écho au dallage à cabochons qui recouvre le sol jusqu'à l'escalier magistral qui prend place au centre du château.
De part et d'autre de l'entrée, les pièces de vie se déclinent dans deux ambiances distinctes. Un salon, autrefois ouvert sur un jardin d'hiver, est baigné de lumière. Il se pare d'un parquet, créé dans un esprit Versailles, de fines moulures, de boiseries assorties et d'une cheminée au manteau de marbre délicatement sculpté. En face, se tient une salle à manger d'aspect plus sobre avec un parquet aux lames larges massives, des boiseries murales et une cheminée au manteau de marbre gris. La pièce communique par un passage discret avec une cuisine, réaménagée dans les années 1980. Dotée d'un poêle, d'une porte ouvrant sur le jardin et d'une surface de quelque 32 m², elle forme un espace convivial et fonctionnel.
Une autre porte permet d'accéder à un bureau situé dans la prolongation du hall. Les murs, encore recouverts des tapisseries d'époque aux scènes champêtres, rappellent le parc, qui s'aperçoit à travers les doubles portes-fenêtres de la pièce. En enfilade, une salle au style plus sobre prend place dans l'angle nord-est de la demeure. Enfin, une dernière pièce discrète qui fait face à l'escalier dispose d'une étonnante cheminée de marbre sculptée aux armoiries des anciens propriétaires.

Le premier étage
De larges marches en bois, une rampe patinée ainsi que de fines et sobres rambardes en ferronnerie ornent l'escalier de la bâtisse, qui s'élance jusqu'au second étage de l'habitation. Un palier intermédiaire abrite des toilettes. Quelques marches plus haut, un large et lumineux palier éclairé par le puits de jour de l'escalier distribue les pièces de l'étage. Dans chaque angle du château, quatre chambres spacieuses de plus de 35 m², dont trois avec cheminée en marbre, disposent de hautes baies qui constituent autant de points de vue sur le parc et la campagne. Au sud et au centre, une pièce de surface plus modeste, dont la porte-fenêtre donne sur un balcon qui surplombe le perron du château, communique avec la chambre implantée au sud-est. À l'opposé, une salle de bains a été aménagée. L'étage, presque entièrement parqueté, comprend enfin une sixième pièce avec cheminée, accessible depuis le palier et une chambre à coucher.

Le deuxième étage
Autrefois consacré au logement des domestiques et à l'intendance de la maison, il s'atteint par l'escalier principal. Aujourd'hui, seules deux petites pièces dissimulées derrière une porte et un étroit corridor laissent encore entrevoir cet usage. Les autres chambres, spacieuses, avec parquet, cheminée et baie à l'encadrement en pierre de taille, permettent d'envisager une destination au confort actuel et au décor des plus singuliers, qui met à nu la structure de pierre, de bois et de brique mêlés.

La métairie

Implantée à l'écart du château, la métairie, de plus de 230 m², est d'une ampleur inattendue. Elle a été édifiée en moellon clair, avec des encadrements de baie et des chaînages en pierre de taille. La toiture à quatre pans en tuile est percée au faitage par un puits de jour, qui lui donne un caractère singulier. Rénovée au début des années 2000, elle est immédiatement habitable. Elle comprend un salon avec cheminée raccordée à un poêle à bois, élément central de la pièce, ainsi que quatre chambres à coucher entièrement équipées, à l'ambiance chaleureuse. Le débord du toit couvre une vaste terrasse qui longe la façade principale et protège l'entrée. La métairie jouit d'une vue sur les chênes séculaires et les champs alentour ainsi que sur les dépendances restaurées, avec lesquelles elle forme un ensemble à l'architecture cohérente et aux usages multiples.

Les écuries

En regard de la façade ouest du château, elles ont été bâties avec un grand soin, dans un souci architectural caractéristique de leur usage. La construction, de plus de 220 m², s'élève sur deux niveaux, que coiffe une toiture à deux pans percée par trois chiens assis favorisant la luminosité des surfaces sous toiture. Huit baies cintrées, réparties de chaque côté d'une porte centrale surmontée d'une tête de cheval et conçues pour permettre le passage des chevaux comme des calèches, rythment la façade. Certaines sont agrémentées de lourdes portes de bois, d'autres sont murées. Une glycine court le long des encadrements en pierre de taille.

Les dépendances, autrefois à vocation agricole

Accessibles par les écuries ou depuis un chemin qui longe la propriété, les trois bâtiments qui forment les dépendances attestent la vocation agricole du lieu à son origine. Bâties autour d'une cour carrée, leurs façades en moellon sont percées de hautes baies encadrées par des pierres de taille permettant le passage d'engins, et par d'autres ouvertures, plus petites et cintrées, à encadrement de briques. Les bâtisses nécessitent d'importants travaux de rénovation, notamment au niveau des toitures, afin de se prêter à un nouvel usage. Des salles de réception, de réunion ou encore des espaces de nuit supplémentaires pourraient y prendre place grâce à une réhabilitation complète.

La maison du gardien

Située à l'entrée du domaine, accolée aux grilles qui séparent la propriété de la route communale, elle était encore habitée récemment. Elle se compose d'un niveau, surélevé d'un étage sous plafond rampant. Le toit à deux pans est en tuile, les encadrements des baies et les chaînages sont en petite brique. La façade est recouverte d'un enduit à la chaux en bon état d'entretien. Un rafraîchissement des intérieurs est à prévoir pour faire du logis un gîte confortable.

Le parc, la piscine et le kiosque

Dans le vaste parc, qui s'étend sur une surface d'environ 7 ha, des arbres séculaires et plusieurs essences endémiques coexistent. Derrière le château, l'ancienne piscine creusée à l'ombre des arbres est à rénover. Le bassin mesure 13 m de long par 6 m de large dans sa partie principale et comprend une petite extension rectangulaire qui permettait à l'origine d'entrer progressivement dans l'eau. Le kiosque à musique, au toit porté par une structure métallique légère et aux accents bucoliques, se dresse à proximité. Se mêlant à l'environnement boisé, il apporte au domaine où il s'intègre une touche gracile et délicate.

Ce que nous en pensons

Dans son vaste parc clos agrémenté de dépendances, d'un kiosque et d'un bassin, au bout d'une longue allée cavalière et sous la frondaison d'arbres centenaires, le château a su traverser les époques. L'édifice témoigne d'une qualité de construction et d'un niveau de raffinement dans le façonnage des ornements assez rares, mêlant finesse et robustesse en un assemblage singulier.
Empreinte d'histoire, l'élégante demeure nécessite aujourd'hui une rénovation attentionnée pour entrer dans une ère nouvelle. L'ensemble forme un cadre idéal pour accueillir une grande famille en quête d'espace ou développer un projet de chambres d'hôtes dans un secteur attractif et touristique, à l'image de l'établissement thermal renommé tout proche.

790 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


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Référence 215263

Surface cadastrale 7 ha
Surface du bâtiment principal 650 m2
Nombre de chambres 13



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Conseiller
Armagnac & Ouest Ténarèze

Laetitia Besset +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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