En Bourgogne, près de Chablis, un château du 18e s.,
son parc de 9 ha clos de murs et son vignoble à renouveler
Tonnerre, YONNE bourgogne 89700 FR

Situation

Dans le département de l'Yonne, en région Bourgogne-Franche-Comté, à 7 km au nord-ouest de Tonnerre et à 15 km du fameux vignoble de Chablis, la propriété se trouve à 30 km de l'échangeur d'Auxerre-sud, qui permet via l'A6 de rejoindre Paris ou Lyon, notamment. Elle est à 40 km de l'échangeur de Troyes relié, via l'A5, à Melun et au plateau de Langres. La gare SNCF de Tonnerre est la première sur la ligne Paris-Lyon-Méditerranée et permet de rallier la capitale en 1 h 45 environ.
Située à l'extrémité d'un village qui surplombe la vallée de l'Armançon, le château a pour seule voisine l'église du début du 19e s. La commune, traversée par la rivière l'Armancon, se situe à proximité du parc naturel régional du Morvan.

Description

Entièrement close d'un mur d'enceinte en bon état de conservation, la propriété se compose d'un château édifié en 1746 et remanié en 1890, auquel sont adjoints un pavillon du 19e s., une ferme et ses dépendances. Leurs façades sont en pierre, apparente ou enduite, leurs toitures, à deux ou quatre pans, en tuile plate et leurs baies droites ou à arc surbaissé.
L'entrée est de la propriété, face à l'église, permet de rejoindre le château et sa ferme adjacente par une allée pavée. À l'ouest, une seconde entrée, plus noble, est permise par une grille en fer forgé qui ouvre sur une longue allée de tilleuls, à l'extrémité de laquelle s'étendent les jardins. Situés près de la façade arrière, ils séparent l'édifice du parc composé de prairies en coteau. Parfaitement propices à la viticulture, ces coteaux bien exposés au sud-est ont obtenu la reconnaissance d'organismes professionnels du vin qui leur ont accordé, pour 4,5 ha, le droit à la plantation sous l'appellation « tonnerre » pour le cépage chardonnay et « bourgogne rouge » pour le cépage pinot noir.
L'été, les prairies accueillent des chevaux ; elles sont aménagées d'un abri et de clôtures. Pour l'hiver, de spacieux boxes dans l'écurie de la ferme permettent de protéger les équidés du froid.

Le château

Édifié en 1746 sur trois niveaux éclairés par des baies pour l'essentiel cintrées, il est coiffé d'un toit à quatre pans en tuile plate percé de lucarnes disposées symétriquement en surplomb de chaque élévation. Le château a été remanié à la fin du 19e s. par l'adjonction d'éléments sur la façade côté rue : oriels à un ou deux niveaux surmontés de balcons et tours d'escalier rondes, hors d'œuvre, élevées à chacune des extrémités. Ces ajouts ont notamment permis la création d'un couloir qui distribue tant les pièces du rez-de-chaussée que celles du premier étage. Ainsi, les enfilades, propres dans leur principe au 18e s., se sont vues complétées par un couloir, qui représentait alors le confort moderne. Parallèlement, le bâtiment est agrémenté de deux escaliers de service et d'un escalier d'honneur central. Enfin, la façade arrière du château, qui s'ouvre sur les jardins et le parc, a conservé son apparence d'origine avec chaînages d'angle, bandeau d'étage, corniche et baies régulières en parfaite symétrie avec sobres encadrements moulurés, contrevents peints en blanc et impostes vitrées.


Le rez-de-chaussée
Il est articulé autour de la montée de l'escalier d'honneur central et du hall de l'entrée principale, dallée de pierres de Bourgogne. À gauche, se trouve une salle à manger avec cheminée et tomettes hexagonales au sol. En enfilade, une grande cuisine au sol carrelé jouxte une petite office. Une entrée de service accède à ladite cuisine. Celle-ci permet également de rejoindre les caves. À droite, le hall d’entrée principal mène à un salon avec cheminée et parquet posé en échelle. En enfilade, un bureau au sol dallé est agrémenté d'une cheminée. Une petite annexe du bureau est accessible dans la tour. Toutes les pièces du rez-de-chaussée sont traversantes.

Le premier étage
Il compte huit chambres à coucher, une salle de bains et deux salles d'eau réparties de part et d'autre de la montée d'escalier, que longe un garde-corps en fer ouvragé aux fins motifs. Les pièces, aux sols couverts de tomettes hexagonales, sont accessibles par l'enfilade qu'elles forment ou par le couloir qui les distribue.

Le pavillon

Édifié en 1890, il est accolé aux bâtiments de la ferme et situé à l'extrémité de l'allée de tilleuls. Construit sur trois niveaux hors cave, il est couvert d'un toit en croupe de petites tuiles plates bourguignonnes qui ne laissent apparaître qu'une seule lucarne sur le pignon côté château.
Un bâtiment plus bas lui a été accolé, probablement au 20e s. Son toit plat sert ainsi de terrasse au pavillon. La construction peut servir d'habitation pour le gardien ou le jardinier, soit être aménagée en gîte rural.


Le rez-de-chaussée
Récemment rénové en bureaux pour servir de locaux professionnels, il comporte quatre pièces et des toilettes indépendantes.
Le rez-de-chemin
Il est composé d'un appartement de trois pièces avec salle de bains.

La ferme

Le bâtiment se compose d'un corps de logis auquel sont adjoints deux granges, des écuries de six boxes aménagés avec abreuvoir automatique – équipés anti-gel –, un chenil, un colombier, un atelier ainsi que des dépendances. L'ensemble est isolé du parc par une cour close de murs et de grilles avec une porte en fer forgé. Le matériel adapté pour entretenir le parc – tracteur et tondeuse, entre autres – s'y trouve à l'abri.
Dans l'hypothèse où le vignoble serait replanté, de vastes granges pourraient être aménagées en cuverie et chais.

Les prairies

Tout en coteaux et entièrement bordées par le mur d'enceinte de la propriété, elles assurent la tranquillité des lieux. Exposées au sud et au sud-est, elles sont occupées aujourd'hui par les chevaux des occupants actuels.
Une partie de ces prairies est reconnue en terrain constructible par le RNU puis le PLU. Cette potentialité apporte assurément une certaine plus-value aux lieux.

Le vignoble

Autrefois exploitées, avant la crise du phylloxéra, et étiquetées « Clos du Château », les vignes sont aujourd'hui à replanter entièrement. Elles représentent une surface d'environ 4,5 ha au sein des actuelles prairies.
Compte tenu des dispositions réglementaires actuellement en vigueur, la surface la mieux exposée a été reconnue comme éligible au classement en appellation d'origine protégée (AOP). Selon leur cépage, chardonnay ou pinot noir, les vins produits bénéficieront de l'appellation « tonnerre » ou « bourgogne rouge ».

Ce que nous en pensons

Une propriété sur des coteaux ensoleillés qui attendent vertement les ceps d'une nouvelle vigne pour que reprenne la production du breuvage des dieux. Dans la vallée de l'Armançon, en Bourgogne, non loin de la petite ville de Tonnerre, le bien à l'architecture marquée par différentes époques et leurs styles respectifs saura combler de futurs occupants en recherche de calme, dans un cadre où la nature domine. La ferme attenante et ses dépendances pourront reprendre vie et les vendanges animer les lieux à chaque automne. L'édifice du 18e s., chef-d’œuvre d'harmonie, protégé par le vert manteau que forment l'allée de tilleuls et le parc clos de murs, assurera aux nouveaux occupants, une fois rénové, le plaisir de lier exploitation viticole et vie de château, à 2 h 30 de Paris et 1 h du parc naturel du Morvan.

880 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


Voir le Barème d'Honoraires

Référence 199348

Surface cadastrale 9 ha 6 a 8 ca
Surface du bâtiment principal 412.87 m2
Nombre de chambres 8
Surface des dépendances 298.6 m2


Aucune procédure en cours menée sur le fondement des articles 29-1 A et 29-1 de la loi n°65-557 du 10 juillet 1965 et de l’article L.615-6 du CCH

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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