Entre Châtellerault et Poitiers, avec 11 ha de terres,
un château des 15e et 18e s., sa maison de gardien et ses dépendances
un château des 15e et 18e s., sa maison de gardien et ses dépendances
Poitiers,
VIENNE
poitou-charentes
86000
FR
Situation
La propriété est située dans le nord de la région Nouvelle-Aquitaine, au sein du département de la Vienne, dans une campagne légèrement vallonnée. Un village à 5 min regroupe les commerces et services de première nécessité, avec un petit marché le dimanche matin. La gare TGV de Châtellerault, à 15 min, dessert Paris en 1 h 15. Celle de Poitiers, à 25 min, permet de rallier la capitale en 1 h 20, Bordeaux en 1 h et l'aéroport Charles-de-Gaulle en 2 h 30.
Description
Depuis une large grille, un chemin conduit tout d'abord vers la maison du gardien et les dépendances puis vers le château, inscrit monument historique. Le jardin et les terres se déploient au-delà.
Le château est composé de deux parties. La première est datée du 15e s., caractéristique de l'architecture militaire avec une tour de plan carré, renforcée en ses angles par des contreforts coiffés de tourelles. La seconde a été construite au 18e s., en équerre, avec un toit à la Mansart, et a permis d'agrandir la tour d'origine, pour ainsi créer le château actuel. L'appareillage est en pierre avec une couverture en ardoise.
Le château est composé de deux parties. La première est datée du 15e s., caractéristique de l'architecture militaire avec une tour de plan carré, renforcée en ses angles par des contreforts coiffés de tourelles. La seconde a été construite au 18e s., en équerre, avec un toit à la Mansart, et a permis d'agrandir la tour d'origine, pour ainsi créer le château actuel. L'appareillage est en pierre avec une couverture en ardoise.
Le château
Le rez-de-chaussée
Une première entrée est située dans la tour du 15e s. tandis qu'une seconde est placée dans la partie du 18e s. Le tout communique aisément. L'entrée de la tour est vaste et commande un premier salon, une cuisine, une salle à manger et un escalier vers le premier étage. Dans le salon, une porte ouvre sur un petit escalier de pierre en vis qui distribue les deux étages. Le long de l'escalier de l'entrée, un petit couloir mène à un dégagement vers un autre salon, des toilettes et un second accès à la salle à manger. Les deux salons communiquent. Dans la partie du 18e s., l'entrée mène à un autre escalier pour accéder au premier étage et à une grand pièce à rénover. Elle fut autrefois investie par Rodolphe Salis, fondateur du cabaret parisien « Le Chat noir ». Une imposante cheminée, avec des décors aux motifs de chat, et des carreaux de ciment donnent le ton décoratif. Les sols sont dallés de pierre et parquetés. De vastes baies sont orientées au sud pour l'essentiel et éclairent les salons et la grande pièce. Des cheminées sont adossées aux murs des salons, de la salle à manger et de la grande pièce.
Le premier étage
Six chambres ont été aménagées à ce niveau, dont une avec sa salle de bains, trois avec un lavabo, une salle de bains indépendante et deux toilettes. Chaque chambre, à une exception près, présente une cheminée et les sols sont pavés de tomettes ou parquetés.
Le second étage
Desservi par l'escalier du 18e s., il comprend essentiellement des chambres de service et des combles non aménagés. Il permet par ailleurs d'accéder au chemin de ronde.
La maison de gardien
Aménagée dans une partie des dépendances, elle présente un style intérieur contemporain. L'édifice présente un appareillage en pierre et une couverture en ardoise.
Le rez-de-chaussée
La porte d'entrée ouvre sur une pièce de vie avec une cheminée en pierre et en retour de L une cuisine ouverte. Elle jouxte une arrière-cuisine. Un dégagement distribue des toilettes. Un escalier en bois peint de blanc, au départ de la pièce de vie, rejoint l'étage. Les sols sont carrelés.
L'étage
Un palier commande deux chambres et une salle de douche avec toilettes. Le sol est en parquet flottant et toutes les menuiseries sont à double vitrage.
Les dépendances
Elles sont situées à l'entrée de la propriété et se composent de deux granges, d'un garage et d'un bûcher. Leur appareillage est en pierre, la couverture en ardoise et en tuiles plates.
Les fossés
Ils ont été conservés sur deux côtés. Des caves creusées dans la paroi sont désormais transformées en remise. Des souterrains-refuges ont été aménagés sous le château avec différentes salles. Sous l'édifice, un tunnel avec des salles a également été creusé dans la perspective d'un possible siège.
Le parc, les prairies, le petit bois et le verger
L'ensemble, de 11 ha, est d'un seul tenant. Le parc, d'à peu près 1 ha, est planté d'arbres de diverses essences, parfois anciennes, dont des ifs et des marronniers, le château dressé en son milieu. Un pigeonnier s'élève également au milieu du parc. Les prairies représentent près de 5 ha et sont bordées par un petit bois en leur extrémité. Le verger, enfin, abrite notamment des pruniers, mirabelliers, pommiers et cerisiers.
Ce que nous en pensons
Dissimulé dans le bocage viennois, un édifice à la silhouette élégante et singulière, héritée de cinq siècles d'histoire. L'imposante tour défensive du 15e s. s'est muée au fil du temps en une confortable villégiature jusqu'à devenir l'agréable résidence qu'elle est actuellement. L'intérieur se compose de vastes volumes habitables, habillés d'un décor d'époque, à rafraîchir. Les lieux furent autrefois la propriété de Rodolphe Salis, personnage haut en couleur et fondateur du fameux cabaret parisien « Le Chat noir », à la fin du 19e s. À équidistance de Châtellerault et de Poitiers, la situation du domaine est idéale et son envergure remarquable, avec 11 ha de terres et de dépendances, en partie à réinventer pour rendre toute son ampleur à l'ensemble bâti et paysager.
Référence 342365
| Surface cadastrale | 11 ha 49 a 11 ca |
| Surface du bâtiment principal | 430 m2 |
| Nombre de chambres | 6 |
| Surface des dépendances | 225 m2 |
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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.
