Près de Beaune, un château du 18e s., au calme de la campagne bourguignonne,
gardé par ses majestueuses topiaires, ses 15 ha de parc, prés et bois
Beaune, SAONE-ET-LOIRE bourgogne 21200 FR

Situation

Au sud-est de Paris, la propriété se situe à seulement 15 min de la prestigieuse petite cité de Beaune, capitale historique des vins de Bourgogne reconnue aussi pour sa gastronomie. À l'ouest, dans les hauteurs, trône le Parc naturel régional du Morvan, tandis qu'à l'est s'écoule la Saône.
L’accès à l’autoroute est facile et permet de relier la capitale ou Genève en 2h30, l’aéroport de Lyon en 1h30 et celui de Dole en 1h. La gare de Beaune permet d'atteindre rapidement le TGV pour Paris, Genève et Lyon en moins de 2h. Tous les commerces, écoles et points médicaux sont à moins de 10 min en voiture.

Description

Il faut se perdre un peu pour découvrir le château. La route longe d’abord un imposant colombier situé hors des murs d’enceinte, telle une tour de guet en avant-garde, puis s’arrête au seuil d’une sobre grille flanquée de deux piliers de pierre. La vue est dégagée sur un vaste espace permettant la contemplation du château chapeauté de tuiles plates, légèrement surélevé et bordé de son jardin suspendu agrémenté de majestueuses topiaires. La façade ocre est symétrique, enrichie en son centre d’un fronton pignon en avancée avec un oculus et bordée de deux petites ailes en retour d’équerres dont l’une est couverte d’ardoises. À ses pieds, un cordon de buis taillés abrite quatre sculptures semblant veiller sur la propriété. Au centre, les végétaux s’ouvrent sur un perron de quelques marches conduisant au parvis et ses monumentales topiaires en ifs. De part et d’autre de l’esplanade, les nombreuses dépendances en briques et toits de petites tuiles plates répondent en harmonie à la vision d’ensemble. Près de l’ancien vendangeoir, un large abreuvoir caréné de pierres est transformé en pièce d’eau.

Le château

L’histoire du château prend ses racines au 17e s. où il est fait mention d’une maison fortifiée avec fossés et de son pavillon de chasse. Au 18e s., le seigneur du village lui donne une allure châtelaine avec l’adjonction d’un corps principal muni de toits à longs pans avec croupe recouverts de tuiles plates, ainsi que de deux petites ailes dont l’une reste inachevée jusqu’au début du 20e s. Une illustre famille liée à la viticulture et à la politique prend possession de la propriété au début du 19e s. et lui donne définitivement son allure raffinée par l’aménagement du parc et des jardins d’inspiration italienne. Cette famille n’aura de cesse de relier les époques en prenant soin d’unifier l’ensemble tout en gardant les spécificités apparentes des quatre faces.
Côté cour, la simple façade à enduit ocre, uniquement soulignée de lignes de briques, est percée de nombreuses baies orientées au couchant. En traversant les deux petits perrons successifs garnis de buis, roses anciennes et ifs en topiaires, la porte axiale en plein cintre à double battant, abritée du fronton en avancée, introduit au vaste vestibule. Côté parc, la façade orientée au levant prend une tout autre allure et affiche un style résolument fin 18e s.-début 19e s. avec des décors sculptés en saillie de part et d’autre des deux ailes et du fronton pignon triangulaire percé d’un oculus. Les baies sont nombreuses et symétriques, avec, à l’étage, de fins garde-corps à décors peints. La porte centrale en plein cintre s’ouvre pratiquement de plain-pied sur les allées du parc. Face sud, les baies à arc segmentaire sont étroites et doublées. Le toit en ardoises est percé de deux lucarnes en forme d’oculus. Une porte-fenêtre en baie sur perron permet l’accès à un lumineux dégagement. Face nord, la maison d’origine présente une sobre disposition des baies en son centre et une toiture en petites tuiles plates. Un large perron bordé d’hortensias conduit à une terrasse avec accès direct au grand salon.


Le rez-de-jardin
L'accès à la noble demeure se fait sous le regard de quatre statues gardiennes ainsi que celui des ifs majestueusement sculptés. Le vaste vestibule est revêtu de carreaux de ciment à motifs géométriques et fleuris entremêlant des déclinaisons d’ocres et de bleus. La vue est traversante et la porte vitrée opposée s’ouvre sur le parc. L’escalier suspendu à marches composées de pierre de Bourgogne et carreaux de terre cuite conduit au palier ouvert en galerie. Une élégante rampe en fer forgé agrémenté de peintures bucoliques en camés complète la vision et donne de l’ampleur accentuant l'authenticité des enduits camaïeux restés dans leur jus. L’habitation est répartie de part et d’autre. D’un côté, la salle à manger, pavée de carrelage ocre avec une grande cheminée style Renaissance et son plafond remanié à la française, fait écho aux boiseries des portes. La vue est traversante et une baie s’ouvre sur le parc. En enfilade, une lumineuse cuisine entièrement équipée présente encore une ancienne cheminée et une pompe à eau. La pièce propose une entrée directe sur le parvis, un accès à la chaufferie et un accès au dégagement, c'est-à-dire la deuxième entrée coté sud. Il introduit à la buanderie, au cellier, aux toilettes, à une pièce de repos, à l’entrée des caves, ainsi qu'à l’escalier de service menant au premier étage. En revenant au vestibule, près des toilettes invités, une porte à double vantaux mène à une salle de séjour avec une cheminée en pierre rosée avec trumeau à pilastres cannelés. Le sol est parqueté en point de Hongrie. La vue est traversante et une baie s’ouvre de plain-pied sur le parc. Les portes et placards sont chapeautés de peintures à scènes antiques ou champêtres. En enfilade, un grand salon exposé au nord s’ouvre de plain-pied sur le perron qui était à l’origine l’entrée de la maison forte. Il est caractérisé par son élégante cheminée de marbre blanc, son parquet en point de Hongrie, son plafond à caissons, ainsi que ses boiseries raffinées. Il mène à deux petits salons parquetés tous deux agrémentés d’une fine cheminée de marbre rose avec miroir trumeau, l’un s’ouvrant sur le parvis, l’autre, doublé d’un cabinet, donnant sur le jardin.
Le premier étage
Le grand escalier du vestibule conduit au vaste et lumineux palier en galerie du niveau supérieur. Celui-ci distribue à chacun de ses angles les accès aux chambres. Au sol, les différents carreaux de terre cuite ainsi que l’enduit ocre des murs apportent douceur et clarté à l’ensemble. Le cheminement a été composé de telle sorte que puissent y être contemplés levant et couchant sur les jardins, près et bois, avant de pénétrer dans les chambres de part et d’autre. Côté couchant, une chambre de maître avec cheminée de marbre noir et parquet en pin est équipée d’une garde-robe, ainsi que d’une salle d’eau et toilettes. En enfilade, un salon exposé sud et un très lumineux bureau au parquet en pin simple présente une vue panoramique. Le salon est également accessible depuis un couloir de dégagement qui distribue deux petites chambres avec cheminée et vue sur le parc. Elles partagent le même petit cabinet de toilette. L’escalier de service mène à la fois au rez-de-chaussée et au grenier.
En revenant au palier du vestibule, une porte introduit à un dégagement avec une pièce sauna en enfilade et une chambre de maître exposée au nord. La pièce est parquetée, inondée de la clarté de ses trois baies avec vue sur les bois. En enfilade, une modeste chambre est exposée au couchant. Côté parc, deux autres petites chambres sont aussi accessibles par un étroit couloir s’ouvrant sur un dégagement. Celui-ci conduit au palier puis au grenier.

Les combles
Au deuxième étage, y mènent les escaliers situés au niveau des deux ailes du bâtiment. Le palier distribue cinq petites pièces et un grand espace directement sous toiture et sans aucune isolation. La charpente est en bon état mais quelques poutres nécessitent une attention particulière.
Les caves
Au nombre de huit, en enfilade, elles sont accessibles par l'escalier intérieur au niveau du dégagement de l'entrée sud et par l'extérieur côté parc. Peu profondes, elles permettent un aménagement divers. L'une d'entre elles est occupée par la cuve à fioul.

La maison d'amis

Une partie des dépendances est disposée en cordon. Elle borde à quelques mètres le château côté sud. Toute de briques revêtue et habillée de massifs d’hortensias, la maison est basse et s’intègre remarquablement à la végétation. De plain-pied, elle est composée d’une cuisine équipée à l’emplacement préservé de l’ancienne chambre à fours, d’une salle de séjour, d'une salle d’eau et toilettes, ainsi que de deux petites chambres en enfilade. La cuisine propose un accès côté sud permettant, en toute intimité, de profiter de la terrasse ombragée d’un grand cerisier, et des prés à perte de vue.

Les dépendances

En alignement, la propriété reçoit un ensemble de sept dépendances composées d'un garage mansardé à l'emplacement de l'ancien pavillon de chasse, d'un atelier, d'une grange, de deux écuries, ainsi que de deux remises. À l'opposé de la cour, un vendangeoir avec remise. Les toitures à quatre pans de petites tuiles plates, les briques et le carmin des éléments laqués s'harmonisent pour accueillir la lumière du couchant et donnent à l'ensemble un cadre de vue unique depuis le château. L'imposant pigeonnier situé hors des murs de l'enceinte n'entrave nullement la vue et complète parfaitement l'unité agricole.

Le parc

Les espaces entourant le château sont son écrin et marquent la frontière entre les prés, les bois et l’ornement paysagé des jardins structurés. Parc à l’anglaise, jardin à la française et à l’italienne s’entremêlent habilement. Les allées, disposées en étoile, incitent à la promenade et se rejoignent au château, les monumentales topiaires en ifs venant briser leur rectitude avec verticalité et fantaisie. Leurs formes uniques déclinant toute une variété de tire-bouchons rappelle qu’au 19e s. résidait une grande famille de négociant beaunoise. Les grands aulnes, magnolias, pins, chênes, hêtres, ifs, buis, peupliers et platanes bordent les pelouses et s’invitent parfois plus près des bâtis, exposant leur magnificence à la contemplation. L’ancien abreuvoir dans la cour, de très faible profondeur, présente la vision apaisante d’un miroir d’eau, composant la touche finale d’un tableau bucolique.

Ce que nous en pensons

La propriété est discrète et retirée sans toutefois être complètement isolée. Protégé par ses terres, le panorama depuis le château s’ouvre sur la campagne à perte de vue, renouvelant chaque soir le perpétuel spectacle du soleil couchant attardant ses derniers rayons sur les briques orangées. Chaque matin, les allées du parc disposées en étoile conduisent les premières lueurs jusqu’au cœur même du château. Le vaste parc et les jardins, d’inspiration italienne, traduisent toujours la vision humaniste et sensible de l’illustre famille qui en a pris soin pendant plusieurs générations. L’habitation est intime, chaleureuse et raffinée. Les nombreuses dépendances constituent un hameau et invitent à de multiples projets. La propriété permettait, il n’y a pas si longtemps, une vie en autarcie et disposait même de quatre hectares de vignes.

Vente en exclusivité

1 800 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


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Référence 266012

Surface cadastrale 15 ha 88 a 6 ca
Surface du bâtiment principal 520 m2
Nombre de chambres 7
Surface des dépendances 400 m2
dont aménagées 60 m2


Aucune procédure en cours menée sur le fondement des articles 29-1 A et 29-1 de la loi n°65-557 du 10 juillet 1965 et de l’article L.615-6 du CCH

Voir le Diagnostic de Performance Energétique

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Au nord de Beaune

Anne Gros +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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