Peu après la sortie du bourg par la départementale, une plus petite route, qui domine la campagne environnante, conduit à un portail encadré de piliers en granit que surmontent des sculptures de lion tenant des armoiries. Une allée de plus de 150 m mène au pied du château et de son corps d'entrée monumental, qui furent édifiés au 17e s., à proximité du site féodal initial.
Sa cour carrée, son organisation avec une aile d'entrée plus basse, deux tours encadrant un corps d'entrée, le tout orné à l'antique avec colonnes, masques et cariatides, témoignent du mouvement architectural de la seconde Renaissance, assez rare en Bretagne.
Le corps de logis, coiffé d'un toit en ardoise, présente des façades enduites, avec des encadrements de baies et des chaînages d'angle en pierre de taille. Il est composé de quatre niveaux, dont un étage de soubassement et un autre de combles.
Deux ailes plus basses, se faisant face, composées d'un rez-de-chaussée et d'un étage sous toiture, encadrent le logis à l'équerre et mènent aux deux tours d'entrée. Celles-ci, jumelles et symétriques, sont chapeautées de toits en ardoise et agrémentées de tourelles carrées.
À l'est de la propriété, le parc est occupé par une orangerie avec son accès propre, une maison de gardien, ainsi que, plus au sud, par des anciennes dépendances du château organisées autour d'une seconde cour carrée. Ces dernières sont constituées d'une longère, de ruines et de divers bâtiments à usage de remise.
Un bois avoisine le parc. L'ensemble représente une surface de 4,3 ha environ.

Le château

Le corps d'entrée, entièrement en pierre de taille, est matérialisé par une baie cochère qu'encadrent deux piliers d'inspiration ionique et que surmontent une frise en entablement ornée d'anges ainsi qu'un fronton décoré d'armoiries. Elle est sise entre deux tours aux façades enduites, dont les encadrements de baies et les chaînages d'angle sont en pierre de taille, de part et d'autre, reliées par une passerelle.
Dans le prolongement des deux tours, deux ailes, parfaitement identiques et en regard l'une de l'autre, s'étendent jusqu'au logis, en retour d'équerre. Elles sont élevées sur deux niveaux, l'étage étant éclairé par de grandes lucarnes pendantes percées dans leurs toitures respectives en dôme carré avec égouts retroussés.
Après la traversée de l'entrée monumentale et de la cour carrée, le corps de logis apparaît avec la même majesté. Il frappe par la symétrie de son architecture, organisée autour d'un axe central : il présente cinq travées en façade, les quatre niveaux sont séparés par des bandeaux, les toits en croupe se répondent, l'escalier d'accès au bâtiment, en pierre, est double.
L'ensemble représente une surface habitable d'environ 1 800 m².

Le rez-de-chaussée
Surélevé, accessible depuis le perron à double escalier, il débute par un vestibule pavé en pierre.
À droite d'un escalier central rampe sur rampe en pierre, un couloir, éclairé par de grandes fenêtres à meneaux à petits carreaux, dessert une chambre, un salon et, à l'arrière, une salle à manger, ainsi qu'une cuisine avec une importante hauteur sous plafond. Le sol de la salle à manger est en parquet Versailles tandis que, dans les autres pièces, il est en parquet mosaïque.
À gauche de l'escalier, se trouvent deux salons en enfilade et, à l'arrière, une salle à manger et une ancienne office, aux sols couverts de petits carreaux. Les pièces, de tailles remarquables rehaussées par de hauts plafonds à solives apparentes, sont illuminées par de hautes fenêtres. Le premier salon est traversant et une imposante trémie laisse apparaitre le premier étage.
Toutes les cheminées, de même que les entourages de portes et de fenêtres, sont en pierre apparente.
Dans l'aile ouest, le rez-de-chaussée est composé d'une entrée, d'une pièce de réception, classée ERP, avec sol carrelé et murs en pierre apparente, ainsi que de toilettes. Le rez-de-chaussée de la tour est agrémenté d'un four à pain.
À l'est, le niveau se répartit entre une entrée, une vaste pièce carrelée à usage de bureau et un local technique. Enfin, dans la tour, se trouve une cave en terre battue.

Le premier étage
L'escalier central du logis, à la cage aux murs enduits, distribue le premier étage, dont l'organisation est la même qu'au rez-de-chaussée.
À droite, un couloir carrelé dessert un bureau et deux chambres – parquetés à l'anglaise, agrémentés de cheminées et éclairés de fenêtres à meneau – ainsi qu'une salle d'eau également carrelée.
À gauche, la trémie, fermée par des balustrades, fait office de dégagement et permet l'accès à trois pièces avec parquet à l'anglaise : un salon, une chambre à coucher et une ancienne office. Les deux pièces sont réchauffées par une cheminée en pierre, celle du salon avec un tablier en pierre apparente.
L'étage de l'aile ouest se divise entre une salle d'eau avec toilettes et une galerie sous toit éclairée par de larges fenêtres à meneaux qui donne, à l'est, sur la cour intérieure. Un salon, situé au deuxième niveau de la tour, présente une triple exposition est-sud-ouest.
À l'est, l'espace est organisé autour d'un palier, d'un appartement de type loft, parqueté, et exposé est-ouest à travers de grandes fenêtres qui donnent sur la cour intérieure. Un dégagement conduit à la chapelle située dans la tour. Sa porte, surmontée d'une voussure en pierre, s'ouvre sur un intérieur orné de colonnes ioniques en pierre couronnées d'une voûte en arc brisé. Deux hautes fenêtres à meneaux et un oculus éclairent l'espace. Une partie du mobilier est d'origine, dont l'autel et son retable en bois.

Le deuxième étage
Le dernier niveau du logis, éclairé par des fenêtres en entablement, est composé de six pièces, au sol parqueté, à usage de grenier et de débarras, de part et d'autre de l'escalier, ainsi que deux anciennes offices carrelées.
Dans la tour ouest, un salon parqueté est triplement exposé est-sud-ouest par des fenêtres à meneau à petits carreaux.
Enfin, le dernier étage de la tour est constitué d'un grenier.

Niveau de soubassement
Le niveau, propre au corps de logis principal, donne de plain-pied sur la cour nord. Son espace se divise entre une cuisine d'été, quatre caves, une chaufferie qui abrite une chaudière au fioul de 2011, ainsi que deux anciennes offices. Les sols sont tous carrelés.

Les dépendances

Parmi toutes celles que compte le domaine, figure une orangerie, à usage actuel de lieu de réception, complétée par un abri pour voitures, une maison de gardien ainsi que plusieurs bâtiments organisés autour d'une cour carrée.

L'orangerie
Au nord-est du domaine, dans le parc, elle est coiffée d'un toit à double pan en ardoise. Ses façades sont percées de nombreuses baies vitrées et recouvertes de plantes grimpantes. Elle est constituée d'une salle de réception d'approximativement 230 m², d'un local traiteur d'environ 30 m², d'un préau de 30 m², d'un vestiaire-remise d'à peu près 75 m² ainsi que de sanitaires.

La maison de gardien
En bordure nord du domaine, adossée au mur de clôture, d'environ 30 m² au sol, elle est classée MH et chapeautée par un toit en croupe à pans brisés en ardoise. Elle s'élève sur deux niveaux : l'espace est divisé entre une salle de séjour avec coin cuisine et cheminée, au rez-de-chaussée, et une chambre à coucher, une salle d'eau ainsi qu'une mezzanine à l'étage.

L'ensemble de bâtiments
Autour d'une cour carrée en partie close de murs, il comprend une longère – dont le rez-de-chaussée est composé d'une salle à manger avec une cuisine ouverte, deux chambres, une salle d'eau et un bureau, et dont les combles sont à aménager –, plusieurs remises, les ruines d'un vieux manoir et celles d'un ancien colombier.