Situation
Dans le centre de la Bourgogne et le sud du département de la Côte-d’Or, tout près de Beaune et de ses vignobles classés par l’Unesco, la propriété du château de Cussigny se situe à 3 h de route de Paris, 1 h 30 de Lyon, 2 h 30 de Genève et 45 min de Dijon. Les accès à l’autoroute sont rapides et faciles ainsi que ceux aux lignes TGV. Tous les commerces de bouche et services du quotidien sont à 10 min en voiture. Les alentours présentent des attraits touristiques multiples, constituant un environnement paysager et bâti reconnu pour sa gastronomie, sa diversité de territoires naturels et authentiques ainsi que ses activités culturelles, le tout au sein d’un important bassin d’emplois.
Description
Une première cour carrée accessible par un porche étroit forme une vaste esplanade herbeuse ceinturée de multiples dépendances. Un peu plus loin, dans la continuité de l’allée, un discret et simple portail en fer, encadré de piliers en pierre, laisse entrevoir, à travers les hautes branches des platanes semblant monter la garde, la façade des vestiges du château 18e s. ravagé par un incendie et sa dépendance sur la gauche. N'en subsistent, et partiellement, que les façades dans un enchevêtrement de poutres calcinées.
Un peu plus loin, la maison de gardien borde le chemin côté nord et ne se présente, discrètement, que dans sa petite largeur. Des fossés bordent et ceinturent la propriété. Enfin, le parc, côté nord, est délimité par la rivière Courtavaux, dans un méandre de son lit.
Le château et son histoire
Entièrement détruit en 2023 par un incendie, le château ne donne plus à voir que ses vestiges, sur une surface au sol d'environ 330 m².
Ancienne maison forte au 14e s., il consistait, d’après les archives, en un pavillon central bordé de deux grandes ailes en retour d’équerre coté est et deux tours d’angle côté ouest.
Le château s'est peu à peu transformé en villégiature de campagne au 18e s., conservant une cour d’honneur centrale et confortant les dépendances sud, vouées à un domaine agricole complet avec pigeonnier, écuries, soues, poulaillers et logements de métayers. Le château arborait alors une harmonie parfaite dans ses dimensions, formé d'un pavillon central de deux étages que chapeautait un fronton pignon avec un imposant oculus, bordé de chaque coté de deux petites ailes. Trois grandes baies cintrées carénées de pierres permettaient, en rez-de-jardin, de pénétrer de plain-pied dans le vestibule. Au premier étage, de larges baies à meneaux soulignaient de petits balcons en fer forgé. Les toitures en petites tuiles bourguignonnes présentaient le chronogramme « 1771 » d’un rouge carmin vernissé plus soutenu. Les deux petites ailes complétaient harmonieusement l’ensemble en reprenant les mêmes codes architecturaux et présentaient deux lucarnes de toit.
Au 19e s., la famille de Loisy démolit l’aile nord ainsi que les deux tours d’angle. Plus tardivement, une aile dite « de la tante Marcelle », personnalité doucement excentrique, fut reconstruite en pierre rectangulaire typique de calcaire de Comblanchien à la gauche du château. Elle présentait, en excroissance, une tour à clocheton revêtue d’ardoises, en rupture d'avec le style du château, à la symétrie parfaite. Cette partie n’était pas inscrite au titre des monuments historiques.
Les dépendances
Les nombreuses dépendances présentent une grande homogénéité autour d'une vaste cour close dévouées à la vie domestique et agricole du domaine. Elles sont sobres et d'une belle architecture vernaculaire, toutes couvertes de petites tuiles plates. Elles sont composées d'une maison de gardien, de plusieurs remises, d'ateliers, d'écuries, d'un pigeonnier inscrit MH, de bûchers, de granges, d'une forge et de petits logements. Elles constituent une emprise au sol d'environ 850 m² et sont toutes en bien mauvais état.
Le parc
En partie inscrit MH, il entoure les bâtiments et comprend quelques platanes majestueux au plus près du château, une allée de charmes à l’arrière, qui conduit à la partie boisée, et une vaste clairière de hautes herbes côté ouest, dégageant la perspective et procurant luminosité au château. Les bois sont en friche mais comportent de beaux arbres. La rivière Courtavaux borde agréablement la partie septentrionale et de larges fossés drainent les eaux à l’envi de leurs présences. Il subsiste enfin, par endroits, quelques rails étroits de chemin de fer, témoins d’un petit train qui faisait le tour de la propriété à la fin du 20e s.
Ce que nous en pensons
La propriété, d’un seul tenant, comporte un ensemble complet de bâtiments bien isolés dans un environnement champêtre, à deux pas des voies d’accès, tout près des activités touristiques dont regorge la région de Beaune et Nuits-Saint-Georges. La rivière Courtavaux, connue depuis l’Antiquité pour ses bienfaits thérapeutiques et qui ne se tarit jamais, permet potagers et bassins. La noble demeure imprègne encore les lieux de ses harmonieux vestiges et a conservé son inscription MH pour ses façades, toiture, pigeonnier, chapelle et partie de son parc. Des travaux de réhabilitation complète permettraient la renaissance audacieuse et ambitieuse de ce domaine d’exception, sous le regard passionné d’un acquéreur qui honorerait la mission de lui redonner son lustre d’antan, tout en y projetant une vision contemporaine et en respectant l'imposition par la DRAC de reconstruire les façades et toitures du château à l'identique de son faste du 18e s.
Vente en exclusivité
500 000 €
Honoraires de négociation inclus
470 000 € Honoraires exclus
6%
TTC à la charge de l'acquéreur
Référence 981830
Surface cadastrale | 7 ha 15 a 60 ca |
Surface du bâtiment principal | 800 m2 |
Nombre de chambres | 1 |
Surface des dépendances | 850 m2 |
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.