Au nord-est du Lot-et-Garonne, une partie de château 13e et 16e inscrite MH,
ses 2,5 ha de terre bordant sur la rivière
Saint-Vite, LOT-ET-GARONNE aquitaine 47500 FR

Situation

Dans le sud-est de la France, en périphérie d'une ville rurale du Lot-et-Garonne, proche du parc naturel régional des Causses du Quercy, la propriété est située à environ 45 min en voiture de Cahors ou d'Agen et donc de la gare TGV ralliant Paris en 3h. Une école de premier cycle, une boulangerie et un supermarché sont présents dans la commune et 3 km en voiture suffisent pour atteindre tous les autres commerces et services. La campagne vallonnée inspire des ballades à pied ou en bateau, la rivière étant navigable.

Description

La demeure se fait discrète, et presque mystérieuse, cachée derrière de hauts arbres, à peine la décelable depuis la route communale. Le goudron laisse la place à un chemin empierré qui s'enfonce entre des rangées d'arbres. En dépassant une mare et une haie de bambous sur la droite, puis une première matérialisation de la propriété par deux imposants piliers en pierre, l'allée principale mène à la demeure et à deux piliers en fer forgé supportant lanterne. Quelques dalles au sol, bien ordonnées, conduisent le piéton vers l'entrée. Le château, haut de trois niveaux, prend place entres des chênes et un marronnier tout proche de la bâtisse. Côté est, la prairie qui jouxte le jardin éloigne les quelques maisons voisines ; à l'ouest, tournant le dos à l'entrée, un haut mur en pierre souligne l'autre partie attenante du château. Côté sud, une prairie s'étend jusqu'à la rive du Lot en contrebas.

La demeure

Élevée sur trois niveaux, dont un grenier aménageable, elle est construite en moellons et en briques. Son toit est couvert de tuiles romanes et mécaniques.
Partie attenante d'un château du 13e s., il s'agissait à l'origine d'une tour de péage installée en bordure de rivière. Les travaux débutent en 1291, sont arrêtés trois ans plus tard par le cours de l'histoire, puis repris lorsque l'Agenais est rendu à l'Angleterre. L'ensemble se présente comme une tour de défense autour de 1375, en pierre au premier niveau, puis en brique au-dessus. Maison forte au 14e s., elle est agrandie dans la seconde moitié du 16e s. et une galerie de style Renaissance est construite dans la cour. S'en devine encore l'ancienne présence au grenier par une baie murée et, dans la cuisine, par une fenêtre croisée. Deux piédroits de cheminée dans deux pièces du grenier témoignent également d'un étage tronqué. Les percements sont modifiés au 19e s. pour lui donner son aspect actuel. Le château a été inscrit dans son ensemble au titre des monuments historiques en 2007.


Le rez-de-chaussée
Une porte vitrée éclaire naturellement l'entrée qui dessert la salle à manger, des toilettes et l'escalier en bois quart tournant qui mène à l'étage. Un plafond de solives d'époque supporte un plancher plus récent, les murs sont en brique jointoyée pour partie et enduits pour l'autre. Le sol est pavé de tomettes anciennes. Une lourde porte cloutée en bois avec pentures accède aux toilettes placées sous l'escalier. Dans la salle à manger, les aménagements des années 1960 laissés en l'état - sol en carrelage noir et blanc et cheminée au manteau de briques rouges -, cohabitent avec les murs en pierre et les fenêtres en bois du 19e s. Comme dans toutes les pièces du rez-de-chaussée, la hauteur sous-plafond culmine ici à environ 3.75 m. En enfilade, la cuisine avec ses deux cheminées. Un piano de cuisson a pris place dans la première ; la seconde, en pierre au manteau sculpté en surépaisseur d'une fleur de lys, se place en vis-à-vis. Les murs sont de briques et moellons jointoyés. Les accès se font par deux portes en bois vitrées en partie haute depuis la salle à manger, par une porte en bois donnant sur le jardin côté est, une autre donnant accès à la pièce suivante, ainsi que par une baie libre vers le cellier. La pièce est éclairée par des fenêtres en bois de facture récente. Le sol est recouvert de carreaux de terre cuite dans la partie repas et de carreaux ciment du 20e s. dans l'espace préparation. La pièce suivante attend un aménagement. Les murs y sont en pierre non jointoyée. S'y trouvent une porte d'accès au jardin et à un atelier d'environ 30 m2. Construit en parpaing par un précédent propriétaire, il a été recouvert par un mur bâti en pierre. Une réouverture des baies actuellement obturées permettrait une vue directe sur la rivière. Cette pièce supporte la terrasse dallée de l'étage.
Le premier étage
Accessible par l'escalier en bois du 19e s. situé à l'entrée, il dessert un bureau, une chambre, ainsi qu'une salle de bains. Cette dernière forme un grand espace au plafond blanc en lambris et aux murs enduits de couleur ocre. Le sol en marbre remonte en carrelage mural à mi-hauteur sur tous les murs. L'espace est équipé d'une baignoire, d'une douche aux parois maçonnées et arc plein cintre, de deux vasques et de toilettes. La porte en bois de la chambre attenante jouxte une cheminée monumentale en pierre, toujours fonctionnelle et utilisée tant pour le confort que pour l'agrément offert par le feu. Comme dans presque chaque pièce, les murs sont enduits ou en pierre apparente. Le plafond, avec ses poutres et de solives bois, culmine à 3.65 m et le sol est composé d'un parquet droit du 19e s. À proximité de la première porte, sur un mur latéral, une porte dérobée conduit au salon de l'étage baigné d'une douce lumière grâce à deux grandes baies. Une cheminée engagée à manteau de bois du 19e s. y jouxte un placard mural fermé par une porte en bois du 18e s. Et, sur le côté, un passage en arc plein cintre permet l'accès au bureau.
Les combles
Ils sont aménageables mais restés sans travaux, à l'exception d'une chape de ciment légère coulée sur une partie des sols. Le caractère historique des lieux est partout présent : deux piédroits de cheminées démolies, un passage aux tableaux en pierre sculptée du 13e s., ainsi qu'une fenêtre du 16e s. à l'appui en pierre taillée donnant probablement sur l'ancienne galerie renaissance. Les quatre pièces situées directement sous la charpente sont d'un intérêt certain et tireraient parti d'une rénovation qui mettrait en avant les éléments médiévaux et Renaissance présents, mais aussi les vues sur les extérieurs.
Le jardin
L'espace est à l'image d'un sous-bois : arbustes et plantes vivaces s'abritent à l'ombre des chênes, des acacias et d'un marronnier. Les choisyas, acacias, seringats et autres plantes odorantes exhalent leurs parfums aux rythmes des saisons. Bordé par une allée de peupliers et un fossé dirigé vers la route, le jardin se prolonge par 2 ha environ d'une prairie émaillée de jeunes chênes sur un côté. Il s'agrémente également d'un étang poissonneux et est séparé du lit de la rivière par une langue de terre.

Ce que nous en pensons

Témoin d'une aventure humaine de rénovation, l'actuel occupant a largement œuvré pour apporter confort de vie à cette partie de château. Depuis sa construction initiée au 13e s., le lieu a traversé des périodes de désordres politiques importants. Pour aboutir à l'actuelle élégante harmonie extérieure, et au confort intérieur, la demeure a connu de nombreux remaniements au fil du temps.
La reconnaissance récente de la qualité patrimoniale de ce bien a permis la coexistence de styles différents et que certains témoignages d'une histoire riche ne soient effacés plus encore. L'essentiel est là pour poursuivre un projet de rénovation raisonné de l'ensemble, compte-tenu de la surface totale de la demeure. Une situation privilégiée au calme, en bord de rivière, et proche de toutes les commodités.

Vente en exclusivité

599 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


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Référence 153186

Surface cadastrale 2 ha 54 a 2 ca
Surface du bâtiment principal 470 m2
Nombre de chambres 1


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Pays de Clairac

Francine Tamenne +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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