Situation
Située en région Île-de-France, aux confins de la Beauce nourricière, la demeure se dresse au centre d’un village millénaire dont l’existence est attestée dès 1120. Les vastes plaines céréalières y déroulent leurs nuances dorées jusqu’à l’horizon et évoquent la sérénité d’une campagne simple.
La localisation privilégiée allie l’authenticité d’un cadre rural empreint d’histoire à la commodité d’un accès aisé vers les grands axes — N154, autoroute A10 et ligne ferroviaire Orléans-Paris — qui relient le village aux centres plus animés de la région, notamment Chartres.
Description
La maison
Le rez-de-chaussée
L’accès de la demeure se fait par une porte ancienne en bois. L’entrée pavée de tomettes permet d’accéder aux annexes de la maison. Une première pièce sert d’atelier et précède une buanderie – où se trouve la chaudière au fioul – et un garage, entre pierre et poutres en bois apparentes. Le niveau accède également aux caves souterraines. Pour s’y rendre, il faut emprunter un escalier en pierre et descendre les dix mètres de profondeur pour découvrir trois grandes cavités médiévales encore éclairées, pour partie, d’un puits de lumière naturel. Les vestiges des oubliettes du château sont aussi encore visibles.
Le premier étage
En haut de l'ancien escalier en pierre, se présentent les pièces principales à vivre de la maison. En premier lieu, une cuisine à l'âme rustique est pavée de tomettes restituées. Son plafond à la française révèle de massives poutres en bois sombre, témoins de l'ossature originelle du bâtiment. La cuisine donne sur un salon de réception. Une grande baie, encadrée de pierre, y laisse généreusement entrer la lumière et permet d’accéder également à une terrasse extérieure. Plus loin, deux dernières pièces se succèdent : un espace garde-robe puis une salle de bains. Au fond, dans la tourelle hexagonale, une chambre à coucher intimiste, où l'ombre et la lumière se jouent des volumes, crée une atmosphère feutrée sous poutres apparentes.
Le second étage
Il est configuré sensiblement de la même manière que l'étage inférieur. Après avoir passé un petit dégagement, s’ouvre un vaste salon de réception avec parquet à points-de-Hongrie. La pièce se caractérise par son plafond aux poutres apparentes, son immense cheminée ainsi que par ses larges baies où la lumière se déverse. Le salon distribue également une salle d’eau aux lignes plus modernes, ainsi qu’une deuxième chambre où les poutres massives en bois sombre contrastent avec les briques rouges, pour un plafond à la fois rustique et original. Une troisième chambre dans la tour hexagonale parachève ce niveau, baignée d'une lumière douce, et au plafond mansardé.
Les combles
Leur volume généreux et leur caractère laissent entrevoir de multiples possibilités d’aménagement, qu’il s’agisse d’un atelier, d’une chambre supplémentaire ou d’un lieu de détente baigné de lumière.
Le garage
En annexe de la demeure, un second garage permet de stationner un autre véhicule, en plus de celui mentionné au rez-de-chaussée.
Le jardin
Clos de murs, de taille modeste, il est orné d’une végétation bucolique pour former un espace de verdure à l’abri des regards.
Ce que nous en pensons
Un ancien château du 12e s. à taille humaine, où le charme discret d'une vie de village se marie à la richesse d'un patrimoine bâti profondément ancré dans son terroir. Loin des fastes exubérants, la demeure promet une authentique vie beauceronne, où la pierre et le bois ont traversé les siècles, façonnés par les mains des générations précédentes. Avec ses imperfections émouvantes et son âme intacte, elle attend l'amateur éclairé, celui qui saura déceler la beauté dans la patine du temps et écrire de nouvelles pages à son histoire singulière sans aucun gros travaux à prévoir.
415 000 €
Honoraires à la charge du vendeur
Référence 809991
Surface du bâtiment principal | 250 m² |
Nombre de chambres | 4 |
Voir le Diagnostic de Performance Energétique
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.