En Bretagne, sur la ceinture dorée, face à l’archipel de Bréhat,
un château du 18e s. de style classique avec vue mer panoramique
un château du 18e s. de style classique avec vue mer panoramique
Ploubazlanec,
COTES-D'ARMOR
bretagne
22620
FR
Situation
La propriété est située sur les hauteurs du petit port de pêche de Loguivy-de-la-mer, notamment mis en lumière par le chanteur François Budet dans les années 1960 : « Je n'ai jamais su dire ce que disent leurs yeux, perdus dans ces visages burinés par le vent, ces beaux visages d'hommes, ces visages de vieux, qui savent encore sourire et dire à nos vingt ans, remettez vos cabans et rompez les amarres, allez-y de l'avant mais tenez bon la barre… ». Terre de marins, établie dans le nord-ouest des Côtes-d'Armor, entre Paimpol et Lézardrieux, face à l'archipel de l'île de Bréhat, le lieu est resté authentique et sauvage. Pas moins de trois plages sont accessibles en quelques minutes. Paimpol, ville phare de ce territoire, à seulement 6 min en voiture, connue pour son festival de chants marins, dispose de tous les commerces et services du quotidien ainsi que d’une gare qui dessert Guingamp via le TER en 47 min, puis la capitale par TGV en 2 h 45.
Description
Le domaine est à l’écart des axes routiers départementaux. Les petites routes de campagne qui y accèdent traversent tour à tour des terres maraîchères et quelques bosquets. La mer est toute proche. L’air marin et ses embruns enivrent. Au détour d’un léger virage, une entrée s’esquisse à gauche, encadrée par deux piliers de granit, puis une allée de grands arbres s’étire sur plusieurs centaines de mètres. Un regard vers la droite et le château se découvre, imposant. À proximité, plusieurs dépendances en pierre avec chacune leurs caractéristiques architecturales se font face. Deux d’entre elles ont fait l’objet d’une restauration complète. Deux autres disposent d’un potentiel conséquent. Une chapelle se dresse également sur le domaine, à l’écart des autres bâtiments. Un second accès, plus discret, s’ouvre à l’ouest. Le parc s’étend sur près de 8 ha et combine espaces arborés, massifs fleuris, petits bois et verger.
De style classique, le château suit un plan rectangulaire allongé, à double orientation ; il est coiffé d’un toit à deux pans d'ardoises. La façade principale, composée de moellons de granit et de pierres de taille aux encadrements, est rythmée par neuf travées de baies régulières. Celle qui forme l'axe de la façade est surmontée d’un fronton-pignon triangulaire orné d’un écu qui porte les armes des commanditaires. Une tour carrée demi-hors-œuvre est placée au centre de la façade postérieure et coiffée d’un toit en pavillon. Des lucarnes à fronton-pignon triangulaire sont disposées sur les versants antérieurs et postérieurs du toit principal. Enfin, la façade tournée vers la mer est recouverte d’un enduit blanc et percée de nombreuses baies.
De style classique, le château suit un plan rectangulaire allongé, à double orientation ; il est coiffé d’un toit à deux pans d'ardoises. La façade principale, composée de moellons de granit et de pierres de taille aux encadrements, est rythmée par neuf travées de baies régulières. Celle qui forme l'axe de la façade est surmontée d’un fronton-pignon triangulaire orné d’un écu qui porte les armes des commanditaires. Une tour carrée demi-hors-œuvre est placée au centre de la façade postérieure et coiffée d’un toit en pavillon. Des lucarnes à fronton-pignon triangulaire sont disposées sur les versants antérieurs et postérieurs du toit principal. Enfin, la façade tournée vers la mer est recouverte d’un enduit blanc et percée de nombreuses baies.
Le château
Le rez-de-chaussée
La porte principale, blanche et à deux vantaux, est surmontée d’une imposte et s’ouvre sur un vaste hall. Au sol, un motif en grand carré à bordure noir encadre un carrelage à cabochons. Les murs sont immaculés, l’espace est épuré. Dans l’axe, une porte vitrée mène au parc, où se dresse un ginkgo biloba de belle taille. Sur le côté, un large escalier tournant blanc aux marches en chêne clair accède au premier étage. De part et d’autre du hall, se trouvent deux grandes pièces en enfilade. Le salon et la salle à manger disposent chacun d’une cheminée de granit aux jambages sculptés avec un âtre en brique réfractaire. L’une est posée sur un mur en pierre apparente, rejointoyé à la chaux. Au centre du linteau, une armoirie à trois étoiles est visible. Au sol, des dalles de Versailles courent jusque dans la bibliothèque, où les tons muraux sont plus chauds et la petite cheminée de granit plus modeste. La cuisine, aménagée et de couleur chêne clair, est contemporaine, épurée, fonctionnelle, dotée d’un îlot central posé sur un carrelage brisé beige clair. L’ensemble du niveau est baigné de lumière grâce à de grandes et hautes baies vitrées qui rendent les pièces traversantes. Les radiateurs en fonte sont discrètement dissimulés derrière des caches ajourés, intégrés à la décoration. À ce niveau, l'archipel de Bréhat dévoile déjà ses îlots flottants sur une mer bleu azur.
Le premier étage
L’escalier ouvre sur un salon familial de belle envergure. Des éléments de décoration identiques se retrouvent à l’étage. Le blanc domine, ponctué par un parquet en bois de couleur chêne foncé. Une subtile touche de gris est intégrée aux boiseries murales et aux portes. Des panneaux muraux composés de carrés en relief donnent du volume. Les deux chambres sont spacieuses et disposent chacune d’une salle de bain et/ou de douche. La robinetterie est en nickel. Les lignes sont épurées, les couloirs de circulation et les dégagements larges. De grandes baies vitrées offrent une vue sur le parc ou une pleine vue mer panoramique, au-delà du village.
Le second étage
Il est situé sous les combles. Un long et large couloir dessert trois chambres et un dortoir mais également des salles de douche ou de bain essentiellement privatives. À mi-parcours du bâtiment, une baie dans la tour ouvre sur une vue panoramique avec la mer en toile de fond.
Le cottage
Il est composé de deux bâtiments en pierre, de plan rectangulaire, coiffés de toits à deux pans d’ardoises à léger coyaux. Les deux constructions communiquent entre elles par l’angle de leurs pignons et forment ainsi un ensemble en « L ». Les façades sont construites en moellon de granit, rehaussées de pierres de taille aux encadrements de baie. Le premier bâtiment, orienté plein sud, fait face au parc et à la maison rouge, partiellement dissimulées par de grands arbres. Sa ligne de faîtage est dentelée. Trois lucarnes-pignon étroites et élancées, surmontées de frontons triangulaires avec encadrement de baies à accolade, attirent le regard. La porte d’entrée principale est à arc en plein cintre. Des linteaux en anse de panier et de petites lucarnes agrémentent également la façade. Le second bâtiment, en retour d’équerre, présente deux portes d’entrée jumelles, dont l’une est surmontée d’une lucarne pendante à deux pans. À proximité, une petite dépendance en pierre sert de lieu de stockage. Agapanthes, hortensias, arums, fushia, buis et laurier-rose mettent en valeur ce logis ancien.
Le rez-de-chaussée
La porte principale, surmontée d’une imposte en demi-lune, s’ouvre sur un hall traversant et permet un accès direct à l’arrière du bâtiment. Aux murs, les teintes ocres et le blanc ont été privilégiés. Au sol, le dallage à larges carreaux de couleur anthracite contraste. Les baies sont nombreuses et les espaces lumineux. Dans le salon, une porte intérieure mène à un petit hall secondaire, qui dessert un espace de service complet : un "mudroom", une chaufferie, une buanderie et des toilettes avec un point d’eau. Une cheminée de granit fonctionnelle, au linteau en bois, est une source de chaleur complémentaire pour ce niveau, qui dispose également de radiateurs électriques en fonte de bonne facture. La cuisine est aménagée et équipée. Elle est reliée à une arrière-cuisine, qui assure la transition avec la partie du bâtiment en équerre. Dans ces espaces, le bois est omniprésent : aux murs, au sol et dans le mobilier. Un petit salon, orienté vers la mer, se distingue par une mezzanine en surplomb, ses poutres apparentes, et son lambris clair en larges lames verticales brutes. La vue mer est remarquable.
L'étage
Un escalier tournant, peint en blanc, aux marches de couleur chêne clair, mène à un palier de nuit qui dessert, de chaque côté, deux grandes chambres aménagées. Le parquet qui recouvre le sol est authentique. Comme au premier niveau, les portes sont moulurées. Au mur, la couleur vermillon contraste avec les menuiseries, les plinthes, et les cadres de lit blancs. Chaque baie est bordée de volets intérieurs en bois. Chacune des chambres dispose de sa salle de douche et/ou de bain avec toilettes privatives. L’ingéniosité architecturale réside dans l’intégration discrète de ces pièces, dissimulées derrière des portes invisibles.
La maison rouge
Bâtie face au château suivant un plan rectangulaire, elle est coiffée d’un toit à deux pans d’ardoises avec ligne de coyaux. Les murs associent moellons de granit et briques en terre cuite, tandis que les encadrements de baie présentent des linteaux soit en légère anse de panier, soit en plein cintre. Un cordon de pierre marque la séparation visuelle entre les deux niveaux du bâtiment. Des corbeaux sculptés, semi-lobés et de teinte rouge, sont remarquables et s’accordent avec la couleur de la brique. En pignon, la ferme déborde au-dessus du mur et forme une légère avancée de la toiture, caractéristique des charpentes traditionnelles armoricaines, remises à l’honneur au 19e s. Un garde-corps, une large baie vitrée moulurée à petits carreaux, un soubassement en pierre de granit et des fenêtres meurtrières de belle hauteur donnent du cachet à la façade en pignon du bâtiment. Deux lanternes murales traditionnelles encadrent les portes.
Le rez-de-chaussée
Le hall, situé au centre du bâtiment, est accessible de part et d’autre de la façade par deux portes surmontées chacune d’une imposte vitrée. Il dessert deux grands espaces : la cuisine, d’un côté, et un vaste salon, de l’autre, avec vue sur le parc et le château. Les murs, peints en beige, contrastent avec le sol recouvert de grands carreaux couleur gris anthracite. Le salon comme la cuisine sont lumineux grâce à leurs multiples baies vitrées. Une buanderie et des toilettes sont à disposition à ce niveau.
L'étage
Il est accessible par un escalier en bois de belle facture. Un palier de nuit avec toilettes indépendantes dessert deux grandes chambres en pignon. Chacune dispose d’une salle de douche ou de bain privative avec des espaces de rangement confortables. Y alternent le blanc, le beige et le gris clair. Au sol, un parquet bois recouvre l’ensemble du niveau. Des fenêtres de toit judicieusement positionnées apportent une abondante lumière naturelle.
La chapelle
Dédiée à saint Maudez, elle est située face à l’entrée principale de la propriété. Elle suit un plan rectangulaire à vaisseau unique, et a été construite en moellons de granite avec encadrements en pierre de taille. Elle est par ailleurs coiffée d’un toit à longs pans d’ardoises, avec pignons découverts agrémentés de rampants à crossettes.
Le chevet plat est aveugle, tandis que le pignon ouest est surmonté d’un clocher-mur à une baie, et le pignon oriental couronné d’une croix latine. Les portes d’entrée se distinguent par leurs formes en ogive.
À l’intérieur, le sol conserve son dallage traditionnel en pierre de granite et l’autel en bois d’origine. Le chœur est séparé de la nef par une petite barrière en fer. Les boiseries sculptées, colorées, s’harmonisent avec le plafond peint en bleu et apportent une touche de contraste ainsi que de profondeur visuelle.
Les dépendances
Elles sont en moellons de granit avec pierres de taille ou briques aux encadrements de baie, et coiffées chacune d’un toit à deux pans d’ardoises. Une ancienne grange, proche de la maison rouge, sert actuellement d’espace de stockage. Une remise plus modeste abrite la machinerie du chauffage central au gaz du château. Des anciennes écuries, perpendiculaires au château, à deux niveaux et de belle hauteur, sont restées en l’état et disposent d’un fort potentiel d’aménagement. Enfin, une porte à deux vantaux permet d’accéder à une cave située sous le château.
Le parc
Il est composé principalement de parties boisées et d’espaces d’agrément verdoyant. Largement fleuri et arboré, il entoure les différents bâtiments de la propriété. Quelques vestiges historiques dont des gisants sont encore visibles. Un ancien potager en partie clos de murs et un verger sont disponibles. Une allée secondaire bordée de grands arbres conduit à un petit chemin forestier qui pourrait potentiellement être remis en état d’usage. Les allées gravillonnées sont de couleurs claires et dessinent un circuit qui permet aux véhicules de se déplacer aisément.
Ce que nous en pensons
Un château et son cottage, qui bénéficient de nombreuses vues mer panoramiques, n’a que très peu d’égal en Côtes d’Armor. Entièrement rénové avec des matériaux de qualité, aucun détail n’a été négligé : percements de nouvelles baies pour harmoniser l'ensemble, alignement des ouvertures, isolation thermique et acoustique, charpente, couverture, assainissement, menuiseries, huisseries, chauffage central, installation électrique, et finitions intérieures — tout est en excellent état, sans la moindre surprise !
L’intimité des lieux est préservée : la propriété est bien à l’abri des regards, et les bâtiments annexes — le cottage et la maison rouge — sont implantés suffisamment à l’écart pour garantir l’indépendance des hôtes.
À deux pas de Paimpol et de l’île de Bréhat, ce château, tel un géant en bord de mer, offre un panorama exceptionnel !
4 200 000 €
Honoraires à la charge du vendeur
Référence 450172
| Surface du bâtiment principal | 540 m2 |
| Nombre de chambres | 6 |
Voir le Diagnostic de Performance Energétique
Les informations sur les risques auxquels ce bien est exposé sont disponibles sur le site Géorisques : www.georisques.gouv.fr
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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.
