En Finistère-sud, sur une rive de l'Odet,
un château néo-gothique du 19e s., ses dépendances et son parc de 19 ha
un château néo-gothique du 19e s., ses dépendances et son parc de 19 ha
Plomelin,
FINISTERE
bretagne
29700
FR
Situation
En Bretagne, au sud du Finistère et de Quimper, la route dite « des châteaux » relie la capitale de Cornouaille aux plages de Sainte-Marine et de l'Île-Tudy. Au long des méandres de l'Odet, les rives boisées et vallonnées dissimulent de nombreuses demeures de villégiature. Édifiées majoritairement à partir du Second Empire, leur envergure et leurs prestige témoignent de la prospérité de l'époque. Dans la partie la plus remarquable du fleuve côtier, « Le Domaine du loup » tel qu'il se nomme en langue bretonne, se déploie sur près de 600 m de rivage et 19 ha de parc paysager à l'anglaise, de bois, de prairies de jardins. Son implantation, en surplomb des rives de l'anse des vire-court, permet de profiter d'un point de vue panoramique imprenable. L'adresse est située à environ 1 h de l'aéroport de Brest. Depuis Quimper, le TGV dessert Paris en 3 h 30.
Description
Le domaine s'ouvre par de hautes grilles, flanquées d'une maison de garde. En face de celle-ci, une source alimente un bassin qui servait autrefois de vivier. Le visiteur traverse ensuite les bois du domaine pour déboucher au pied du château par sa façade est, ou par sa façade ouest, selon l'allée empruntée. Édifié en 1873, le logis fut occupé jusqu'à la fin des années 1940 par des nobles et édiles locaux. Dessiné selon les codes architecturaux néo-gothiques en vogue à l'époque, il est élevé de quatre niveaux plus combles. La façade principale est tournée vers l'ouest et la rivière. L'entrée est placée en haut d'un escalier double, qui se prolonge par un perron en partie centrale. Les quatre niveaux sont de surface égale et desservis par un escalier intérieur monumental en colimaçon, enclos dans une tour. Le volume de ce dernier volume est d'autant plus remarquable qu'il est placé en avant-corps de la façade est. Un escalier de service prend naissance au niveau de soubassement et complète la desserte du volume noble. Le logis affiche une silhouette compacte et élancée. Construit en moellon d'origine locale, réglé et enduit, il est orné de pierre taillée en soubassement, aux encadrement des baies, aux corniches, aux chaînages d'angle, ainsi que de gargouilles. Les façades présentent par ailleurs des avant-corps à pignons triangulaires et de multiples rampants aux toitures en ardoise, percées de lucarnes à fronton. Des toitures en poivrière couronnent une cage d'escalier monumentale et trois tourelles d'angle dominent l'ensemble, dont l'une en échauguette dégage judicieusement la vue vers la rivière. Délaissé durant trois décennies, le château fut restauré et transformé en hôtel dans le dernier quart du 20e s. Les lieux accueillent aujourd'hui des évènements festifs, commerciaux ou familiaux avec une offre associée d'hébergement. Cette dernière se développe au sein des nombreuses dépendances.
Le château
Le niveau de soubassement
Les différents façades de ce niveau sont percées de nombreuses portes. Celles inscrites dans le soubassement des tourelles qui encadrent le pignon sud ouvrent sur deux appartements. À l'est, se trouvent l'entrée des toilettes pour invités et la zone réservée aux locaux techniques et de rangement.
Le premier étage
Face au paysage, la porte principale ouvre sur un hall, qui distribue au nord le grand salon, habillé de boiseries et de vitraux. Vers le sud, une salle de réception profite de vues panoramiques via les tourelles d'angle. Les deux pièces, comme le hall, sont parquetées. Elles ont des cheminées surmontées de baies. Une cuisine professionnelle est accessible par le hall et par la salle des boiseries.
Le second étage
Un palier et un couloir desservent un ensemble de six chambres, dont une suite. Toutes sont voisines d'une salle de bains ou d'une salle d'eau, ainsi que de toilettes. La chambre majeure, située en pignon sud, profite d'une triple orientation et se prolonge dans les tourelles d'angle qui abritent, pour l'une un petit salon, pour l'autre, une salle de bains. Une cheminée est surmontée d'une baie. Une lingerie est également aménagée à cet étage.
Le troisième étage
Avec une distribution similaire à celle du niveau inférieur, les six chambres sont toutes voisines d'une salle de bains ou d'une salle d'eau ainsi que de toilettes. Un local de rangement est également aménagé à ce niveau.
Les combles
Desservis par un escalier droit en bois, ils n'ont pas été isolés. Les charpentes ont été rénovées dans leur intégralité dans les années 1980.
La « demeure de l'écuyer »
Décrite comme une dépendance du château, il semble qu'elle ait été établie sur l'emprise d'une ancienne ferme manoriale. Les volumes ont probablement été remanié à plusieurs reprises. L'ensemble sous sa forme actuelle présente un corps principal, flanqué d'ailes de gabarits identiques qui le prolongent en retour d'équerre. L'édifice a été construit en moellon réglé. Les toitures sont en ardoise, percées de lucarnes à capucine, accentuées par des épis de faîtage. Neuf appartements équipés y ont été aménagés, cinq au rez-de-chaussée et quatre à l'étage, accessibles par un escalier extérieur qui prend naissance en façade nord. Les logements offrent une capacité totale d'hébergement de 44 personnes.
Le rez-de-jardin
Cinq appartements de deux pièces chacun y ont été aménagés, pour une capacité totale d'hébergement de 23 personnes. Trois d'entre eux sont principalement orientés vers l'est et se prolongent par une terrasse. Deux ouvrent vers l'ouest.
L'étage
Quatre appartements de deux pièces chacun y ont été aménagés pour une capacité totale d'hébergement de 21 personnes. Leurs accès se situent au-delà d'un escalier de pierre extérieur, dans un couloir commun sur la façade ouest.
La maison de garde
Située comme il se doit à l'entrée de la propriété, elle la surplombe. Elevée de deux niveaux, elle est édifiée en moellon partiellement enduit et coiffée d'une toiture en ardoise. Un soin particulier a été porté aux motifs de brique et de pierre taillée qui soulignent son étage en léger encorbellement. La façade principale est orientée à l'ouest, un potager en terrasse est adossé à la façade est.
Le rez-de-chemin
Il prend jour par deux baies en façade ouest et distribue une chambre et une salle d'eau.
L'étage
En façade nord, protégée par la toiture débordante, une volée droite de marches en pierre mène à l'entrée principale. La porte ouvre dans une pièce de vie qui comprend une cuisine ouverte et une mezzanine à plafond rampant. La salle a conservé l'âtre d'origine.
Les anciennes écuries
Elles sont constituées d'un bâtiment long de 25 m environ. Il ferme au nord l'esplanade face à la « demeure de l'écuyer ». D'un seul niveau, l'ensemble est coiffé d'une toiture en ardoise à deux pans. Il est divisé en neuf espaces distincts non aménagés et son emprise est d'environ 100 m². La hauteur sous faîtage est d'environ 4 m.
Le hangar
Proche des bâtiments d'élevage et d'exploitation, il est fermé sur trois de ses côtés. Edifié en moellon, il est coiffé d'une toiture en ardoise qui culmine à environ 7 m de hauteur. La surface utile est d'environ 80 m².
Le lavoir
Installé aux confins nord du domaine, il constitue le relais d'une ingénieuse installation de bélier hydraulique, destinée à alimenter le château en eau de source. Sous une toiture en ardoise, l'édifice en pierre est composé d'un niveau d'environ 10 m², qui abrite un foyer fermé circulaire surélevé destiné à recevoir les chaudrons d'eau à chauffer. Une terrasse dallée couverte d'un large auvent, auquel est accolé un bassin de rinçage ceint de murs, prolonge l'ensemble.
Les anciens bâtiments d'exploitation
Avant d'accéder au jardin clos qui abrite une piscine, au-delà des alignements de palmiers qui la structurent, l'esplanade d'agrément se ferme en limite ouest par d'anciens bâtiments d'usages divers. D'aspect plus rustiques, ils se font face, leurs faîtages perpendiculaires à celui des écuries. Construits en moellon et brique, leurs chaînages d'angle et encadrements de baies sont partiellement en pierre taillée. L'un comprend six espaces différenciés et non aménagés, sur une longueur d'environ 20 m pour une emprise totale d'environ 80 m². L'autre est constitué de deux espaces distincts et développe une surface utile d'environ 70 m².
La resserre du jardin
Elle ferme l'angle sud-est du jardin clos de murs anciennement dédié à la culture de la vigne. Sa fonction est de permettre et faciliter, telle une écluse, les flux entre zones d'usage situées à des niveaux topographiques différents. Ouverte en partie basse par une porte fermière à double vantaux, elle permettait autrefois de recevoir les marchandises débarquées par voie fluviale. Elle permettait en contrepoint, via son ouverture en partie haute, d'évacuer les produits agricoles ou les éléments de rebut vers le quai de chargement.
La piscine
Au centre du jardin protégé par de hauts murs de pierre, elle est chauffée et s'étend sur 12 x 6 m, avec une profondeur de 1 à 2.8 m environ et une serre « napoléonienne » adossée à sa limite nord.
Le vivier
Situé à l'entrée de la propriété, il est alimenté par une source.
Le parc
À l'anglaise, il a été dessiné pour mettre en valeur le château, dans une topographie qui alterne rivages maritimes, vallons, forêts et escarpements. Des prairies ont été dégagées pour ménager de grandes perspectives. Des îlots de verdure sont plantés d'essences plus ou moins spectaculaires selon les saisons : tulipiers de Virginie, séquoias, cyprès de Lawson et de Lambert, chênes verts, rhododendrons hybrides. Autour du parc, de grands fossés ont été creusés pour planter peupliers et haies, afin de protéger le domaine du vent.
Ce que nous en pensons
À portée immédiate des plages du Finistère, un remarquable et authentique domaine breton du 19e s. Le château de Kerambleiz, « la maison du loup » en langue bretonne, se distingue par la qualité de son environnement paysager mais aussi par la diversité et les surfaces de ses dépendances. Si certaines sont actuellement dédiées à l'événementiel, d'autres portent encore un potentiel d'aménagement remarquable. Ainsi, l'activité en cours, de notoriété déjà bien assise, pourrait assurément être développée plus largement. L'histoire des lieux pourrait enfin continuer à s'écrire sous d'autres formes, plus familiales ou exclusives.
5 985 000 €
Honoraires à la charge du vendeur
Référence 706004
| Surface cadastrale | 19 ha 9 a 45 ca |
| Surface du bâtiment principal | 800 m2 |
| Nombre de chambres | 2 |
| Surface des dépendances | 800 m2 |
| dont aménagées | 400 m2 |
Les informations sur les risques auxquels ce bien est exposé sont disponibles sur le site Géorisques : www.georisques.gouv.fr
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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.
