Situation
La propriété s’inscrit dans le calme d’un paysage ouvert, à proximité immédiate d’un village de Seine-et-Marne, sur les terres fertiles du plateau de la Brie. Le bourg de Lésigny, situé à environ 3 km, compte l’ensemble des commerces de proximité. Sa gare, desservie par le RER A, relie Paris en seulement 25 min. Au sud, la ville de Brie-Comte-Robert se trouve à 6 km, avec ses marchés, ses services et son patrimoine historique.
Description
Le château
Érigé au centre du parc, il est élevé de trois niveaux sur caves et déploie son architecture selon les quatre points cardinaux. Sa façade principale, tournée vers le sud, s’articule autour d’un corps central et évoque le Pavillon royal de la Muette. Il est orné de bas-reliefs représentant des putti d’inspiration 18e s., surmontés d’un fronton ajouré d’une baie axiale. L’entrée principale, accessible par un escalier en pierre, est encadrée de part et d’autre par deux ailes en décroché. À l’est, une tour de niveaux sur cave donne à l’édifice son allure de château véritable. La façade nord, en miroir, reprend une organisation semblable ; toutefois, la tour y cède la place à une terrasse, accessible par un escalier à double volée.
Côté ouest, la façade s’organise autour d’un corps central surmonté d’un fronton triangulaire percé d’un œil-de-bœuf. Les toitures en ardoise, entièrement restaurées en 1995 à l’occasion d’une campagne de rénovation, participent de l’harmonie d’ensemble. Des recherches menées par les Monuments historiques laissent penser que le château actuel a été édifié sur l’emprise d’une ancienne demeure seigneuriale, probablement érigée au 12e s. Il n’en subsiste aujourd’hui que quelques traces disséminées dans le parc : les douves en eau et au sud-est un ancien pont de pierre qui marquait autrefois l’entrée du castel disparu.
Le façade nord reprend la même configuration mais la tour a été remplacée à l'est par une terrasse, et l'on a préféré y joindre un escalier à double entrées qui permet d'accéder à une terrasse depuis laquelle le parc se contemple. A l'ouest, la façade s'organise de part et d'autre d'un corps central surmonté d'un fronton triangulaire percé d'un œil de bœuf. Les toitures en ardoises ont été entièrement restaurées en 1995 lors d'une vaste campagne de restauration menée par les actuels propriétaires. Il ressort du travail de certains architectes des Monuments historiques que l'actuel château se dresse sur l'emplacement d'un ancien château seigneurial vraisemblablement édifié au 12ème siècle dont il ne reste aujourd'hui que quelques traces encore présentes dans le parc, dont les douves ainsi que le pont en pierre situé au sud-est qui marquait l'ancienne entrée du castel.
Le rez-de-chaussée
Accessible depuis l'escalier en pierre qui mène à la porte vitrée principale, il se compose d'un hall d'entrée dans lequel prend place un escalier principal à balustres de bois, véritable colonne vertébrale de la demeure. D’un côté, une porte discrète conduit à un appartement indépendant. Il comprend une salle à manger, une chambre avec salle de bains et toilettes. Depuis la salle à manger, une cuisine entièrement équipée baignée de lumière accède, grâce à une porte vitrée, à la terrasse orientée à l’est. À l’opposé du hall, une porte mène à un premier salon, réchauffé par la présence d’une imposante cheminée en pierre blanche d’inspiration Renaissance. Une seconde porte permet de rejoindre directement l’entrée. Enfin, toujours depuis le hall, un passage avec toilettes indépendantes débouche sur un vaste salon de réception d’environ 68 m², qui occupe l’intégralité de l’aile ouest.
Le premier étage
En haut de l’escalier principal, un palier distribue les différentes pièces du niveau, dont un second appartement entièrement restauré. Il s’ouvre sur une entrée dont le sol est carrelé à cabochons noirs et blancs. Il conduit à une première chambre ainsi qu’à une salle de bains avec toilettes. Depuis l’entrée, une vaste salle de séjour se découvre, en partie surmontée d’une mezzanine encore à aménager. Le sol parqueté apporte chaleur et sobriété à l’ensemble. Une cuisine ouverte, séparée par un plan de travail en briques, prolonge l’espace de vie. Un couloir mène ensuite à une seconde chambre et à une seconde salle de bains. Deux grandes pièces supplémentaires attendent d’être aménagées. Dans la tour est, une troisième pièce prend place. Une ouverture y a été ménagée pour l’installation d’un escalier futur, destiné à relier les deux niveaux supérieurs du château.
Le second étage
Accessible depuis l'escalier principal, il se compose de trois vastes espaces à aménager et pourra ainsi constituer un éventuel quatrième appartement. En 1995, la charpente à été entièrement restaurée.
Le sous-sol
Semi-enterré, il occupe l’intégralité de l’emprise bâtie du château et est accessible directement depuis l’escalier intérieur. Un couloir au sol pavé de briques conduit vers plusieurs caves, dont l’une où est installée la chaudière. Un bûcher y a également été aménagé, tout comme un vaste garage pour deux véhicules. Un espace de stockage supplémentaire complète cet ensemble utilitaire.
La maison de gardien
Élevée à l'extrémité sud de la propriété, à proximité de la grille d'entrée principale en fer forgé, elle se dresse sur trois niveaux surmontés d'une toiture en tuiles plates. Ses façades sont en pierre, en partie enduites de crépi. Une première partie constitue une vaste habitation qui occupe le premier et le second niveaux, accessible depuis un escalier extérieur à double entrée et deux escaliers intérieurs.
Le rez-de-chaussée
Il comprend diverses caves, remises et garages, directement accessibles depuis la cour.
Le premier étage
L'entrée se fait depuis l'escalier extérieur qui mène à une porte vitrée principale. Elle ouvre sur une vaste pièce qui sert de salon et dont le sol est parqueté à points-de-Hongrie. La pièce est éclairée par une baie qui donne sur la cour située en contrebas. Les murs sont parés de boiseries à mi-hauteur et qui dissimulent un placard. Un passage ouvert donne sur une cuisine qui reste à aménager. Depuis le salon, une porte donne sur un petit palier situé au milieu de l'escalier principal qui conduit au premier étage et depuis lequel la cour extérieure est directement accessible.
Le second étage
Accessible par l’escalier principal, il s’articule autour d’un couloir qui dessert trois chambres dallées de tomettes octogonales en terre cuite. Au bout du couloir, dans une salle d’eau, une porte dissimule un escalier en colimaçon, pour rejoindre directement une remise au rez-de-chaussée.
Le troisième étage
Accessible par l’escalier principal, il s’organise autour d’un palier qui distribue les différentes pièces. Des toilettes y prennent place, ainsi qu’une première chambre ornée de lambris d’appui. Une porte donne accès à une salle d’eau partiellement restaurée. Une seconde chambre complète le niveau. Depuis le palier, une autre porte ouvre sur plusieurs greniers, pour un potentiel d’aménagement supplémentaire ou un vaste volume de stockage.
Les anciennes écuries
Elles se tiennent à proximité immédiate de la maison de gardien, dans un unique bâtiment. La façade présente un rez-de-chaussée en appareillage de brique, tandis que l’étage supérieur affiche un décor à colombage enduit de crépi, surmonté d’une frise à damier bleu et blanc. La toiture de tuiles mécaniques est percée d’un chien assis. L’ensemble s’adosse à un ancien porche en pierre qui marque la transition entre la cour et le parc. Le rez-de-chaussée, accessible par une porte vitrée, abrite désormais un atelier composé d’une vaste pièce ainsi que de toilettes indépendantes. Un escalier intérieur conduit à l’étage, transformé en studio avec salle d’eau, toilettes et cuisine.
Le parc
Au centre de la propriété, il déploie son théâtre végétal où se côtoient hêtres pourpres, érables, châtaigniers centenaires, catalpas et un imposant platane. Véritable conservatoire d’essences remarquables, il abrite une biodiversité riche, aussi bien faune que flore locales. Inspiré des codes du jardin à l’anglaise, il s’étend sur plus de 3 ha. Des douves en eau le traversent, tandis qu’un ancien pont de pierre, avec ses longues lianes de lierre, accentue le caractère des lieux. Une grotte de rocaille, dissimulée dans un recoin du parc, évoque les folies du 18e s. et se laisse découvrir au détour d’un sentier. À proximité du pont, un ancien poulailler, récemment restauré, se tient non loin de la serre en demi-lune, dont subsiste encore la structure métallique. La disposition de l’ensemble, avec deux accès distincts, assure l’indépendance des différentes entités de la propriété : le château et les dépendances sont séparés par un porche de pierre, près duquel l’ancien chenil en brique, clos d’une grille en fer forgé, demeure visible. Un puits est alimenté en eau par la nappe phréatique souterraine.
Ce que nous en pensons
Une adresse au milieu de la nature protectrice à seulement une heure de Paris, qui promet un cadre propice à de multiples ambitions. La restauration du château, conduite avec rigueur et patience, a déjà permis de révéler le caractère singulier du domaine ; elle pourra être poursuivie selon le projet porté par le futur acquéreur. Demeure familiale confortable, copropriété ou domaine d’exploitation, les possibilités sont presque infinies. Les vastes dépendances, atouts majeurs, suggèrent un potentiel évident pour une activité d’hébergement ou des locations génératrices de revenus. Témoins d’un passé médiéval où la propriété s’élevait en forteresse du 12e s., le château porte la marque indélébile de l’engagement de ses propriétaires à le préserver. Le futur maître des lieux héritera de cette mission, chargé de poursuivre cette histoire et d’insuffler une nouvelle vie à cette propriété.
1 350 000 €
Honoraires à la charge du vendeur
Référence 557199
Surface cadastrale | 3 ha 44 a 13 ca |
Surface du bâtiment principal | 600 m2 |
Nombre de chambres | 10 |
Surface des dépendances | 150 m2 |
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.