À proximité d'Autun, une demeure de la fin du 18e s.
et son parc arboré de plus de 9 000 m²
Autun, SAONE-ET-LOIRE bourgogne 71400 FR

Situation

La propriété est située dans un bourg que domine un ancien château du chancelier Nicolas Rolin, à 20 min en voiture d'Autun, à 40 min de Beaune et de ses vignes. Situé dans une communauté de communes de 35 000 habitants, le bourg de près de 2 200 âmes dispose de l’ensemble des commerces et services nécessaires au quotidien, accessibles à pied – pharmacie, maison médicale, épicerie, boulangerie, écoles, collège, entre autres.
Dans les environs, châteaux et anciens monastères, dont certains sont ouverts à la visite, rappellent l'histoire millénaire, gallo-romaine et médiévale, de la proche région et d'Autun en particulier.
La gare TGV Le Creusot-Montchanin, à 35 min en voiture de la propriété, permet de rejoindre la capitale en 1 h 20 et Lyon en 45 min. Par la route, Lyon est accessible en 2 h et Genève en 3 h.

Description

Située sur le site de "La verrerie", la demeure remonte à la fondation en 1752 par Gaspard de Clermont-Tonnerre d'une manufacture verrière qui produisait des bouteilles pour les vins de Bourgogne et de Champagne. Sur ces bases fut construit, en 1830, un bâtiment qui était destiné à loger le directeur de la fabrique. L'entrée du parc où se trouvait autrefois une partie des ateliers est marquée par deux colonnes qui soutiennent un portail en fer forgé ; dans leur prolongement à droite se trouvent une petite maison du 18e s., et à gauche une ancienne orangerie.
Le parc se déploie autour d'un ancien plan d'eau circulaire. Transformé au 19e s. en jardin d'acclimatation, il possède de remarquables spécimens de platanes, de pins maritimes, de sapins bleus, de sophoras, et deux rangées de tilleuls qui encadrent une terrasse avec des vues au lointain.
La demeure, tout en longueur, élevée de deux niveaux surmontés de combles, se compose de deux parties : à gauche, un petit bâtiment de plan carré, coiffé d'un toit plat suite à une modification architecturale tardive ; puis le corps principal, très étiré, couvert d'une toiture à deux pans et rythmé de façon très régulière par les fenêtres et les portes d'entrée, qui toutes ouvrent sur le parc. La "maison du directeur" reprenait en fait le modèle architectural typique de l'ancienne cité ouvrière attenante ; ainsi, le bâtiment aux baies groupées deux par deux donne l'impression d'être composé de petites maisons accolées les unes au autres. Le toit en débordement et ses tuiles mécaniques, le crépis des murs avec un parement en faux bossage lui permettaient de s'inscrire dans la continuité des bâtiments de la verrerie. Cependant, il s'agissait bien d'une demeure bourgeoise, avec une entrée principale et une entrée de service.
La maison ne comporte de baies que sur sa façade ouest et l'architecte qui en a dessiné les plans l'a conçue intérieurement comme une enfilade de pièces. Malgré cela, le grand nombre de percements la rend très lumineuse.
Le tout est clos de murs côté rue et de haies par ailleurs, assurant la tranquillité aux occupants du lieu.

La demeure


Le rez-de-chaussée
L'entrée dans le bâtiment est assurée par trois portes vitrées réparties le long de l'édifice, chacune surmontée d'une imposte vitrée et desservie par quelques marches. La première, située dans le corps septentrional, donne accès à la cuisine de la partie actuellement habitable, au sol couvert de carreaux de ciment anciens ; depuis la pièce, qui sert aussi de salle à manger, un escalier conduit au premier étage et une porte au fond ouvre sur l'actuel salon, au sol couvert d'un parquet à chevrons.
Dans l'ensemble du bâtiment, la distribution des pièces est en enfilade. À côté du salon, une porte d'entrée – probablement l'ancien accès de service – débouche sur un dégagement au sol couvert de carreaux de ciment et sur le départ d'un escalier en bois, avec garde-corps en fer forgé et main courante en bois. Dans le prolongement de cette entrée se trouve deux pièces d'environ 25 m² chacune avec sol parqueté et deux fenêtres dotées de crémones anciennes à tête de lion. Se présente ensuite l'ancien hall d'entrée principal avec escalier en bois à quart tournant, plafond à poutres et solives apparentes et sol couvert en partie de mosaïques, en partie d'un parquet à chevrons. Une nouvelle pièce de mêmes dimensions que les précédentes ouvre l'accès à une dernière salle, d'où part un escalier en vis, et à un cabinet de toilettes ; les sols de ces dernières pièces sont tous couverts du même parquet à chevrons bien conservé, que la restauration à venir pourra aisément valoriser.

Le premier étage
Le second niveau, accessible par quatre escaliers répartis le long du bâtiment, comprend dans la partie actuellement habitable, au-dessus de la cuisine, une chambre à coucher et une salle de bains qui permet d’accéder à deux autres chambres. Seule cette partie du niveau est actuellement habitable. Les sols des pièces de nuit sont couverts d'un parquet en chêne à lames fines, celui de la salle de bains de carreaux anciens blancs avec cabochons verts.
Dans le reste du niveau, qui nécessite des travaux, l'étage est marqué par le même nombre – six – et par la même distribution de pièces qu'au rez-de-chaussée, ainsi que par des baies moins hautes, alignées avec celles du niveau inférieur, et par des sols parquetés.
Les combles
L'accès aux deux anciens greniers et aux quatre chambres de service mansardées s'effectue par un escalier en bois et par un couloir, qui dessert une partie des pièces du niveau. Toutes sont éclairées par des fenêtres de toit ou par des lucarnes jacobines. Les sols sont couverts de tomettes, dont une partie à été enlevée pour les travaux qui y ont été engagés.
Les caves
Au sous-sol, deux caves sont éclairées par des soupiraux ; l'une, à laquelle ouvre une porte de cave visible en façade, peut être utilisée comme cave à vins ; l'autre, accessible par la cuisine et par une porte extérieure au sous-sol, côté nord, sert actuellement de chaufferie. Leurs murs sont en pierre, recouverts de ciment, et leurs plafonds en briques ; le sol est cimenté et couvert de dalles de Bourgogne dans l'une d'elles, et en terre battue dans l'autre.

Les bâtiments de dépendances


L'orangerie
À l'entrée de la propriété se trouve une ancienne orangerie, d'environ 30 m², dont la façade principale est orientée à l'ouest et percée de trois baies en plein cintre qui recevaient autrefois de grandes verrières.
La maison de gardien
Face à l'orangerie, se tient une petite maison de la même époque que le reste de la propriété, à la façade percée de petites baies régulières et d'une porte cochère, et à la toiture à quatre pans en tuile mécanique. Elle abrite actuellement au rez-de-chaussée un garage et une grande pièce, et à l'étage trois autres pièces desservies par un palier puis par un petit couloir. L'ensemble des espaces intérieurs d'environ 40m2 nécessite une réhabilitation.

Le parc

Aménagé au 19e s. en un jardin d'acclimatation et de détente, sur l'emplacement d'un ancien bâtiment du 18e s., il comprend une terrasse enherbée, bordée par deux rangées de tilleuls, située environ à 25 m de la maison, depuis laquelle la vue s'ouvre vers le Morvan à l'ouest et vers le château d'Épinac au nord. Les seuls vestiges de l'édifice qui occupait cette partie du parc – deux colonnes en pierre surmontées de pots en terre cuite – trônent désormais sur la pelouse, parmi les arbres.
Au milieu du vaste espace verdoyant de plus de 9 000 m², se trouvait un plan d'eau que contournaient le chemin d'accès aux différents parterres et bosquets, et celui qui conduit encore aujourd'hui à la demeure. Différentes espèces, représentées pour beaucoup par des arbres centenaires, peuplent le parc et y dispensent leur ombrage : platanes, pins maritimes, sapins bleus, sophoras et tilleuls, notamment.

Ce que nous en pensons

Une fois passées les portes de la propriété, le calme du parc et les vues dégagées incitent à la contemplation. L'histoire des lieux et son passé industriel se rappellent aux regards par divers détails, mais n'ont pas dégradé la beauté du site. La demeure, avec son architecture tout en longueur, proche de celle d'une longère, et ses nobles matériaux, conservés à travers les deux siècles passés, ouvre de nombreuses perspectives d’aménagements, une grande partie devant faire l'objet de travaux.
Il est possible de disposer des multiples chambres à coucher et autres pièces pour l'habitation, confortable et aisée, d'une famille nombreuse. Mais il serait tout aussi opportun de reprendre le projet de gîte de luxe avec neuf chambres qu'ont envisagé et élaboré les occupants actuels pour donner au lieu une envergure d'un nouvel ordre.

700 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


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Référence 926357

Surface cadastrale 9403 m2
Surface du bâtiment principal 600 m2
Nombre de chambres 9



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Au sud de Beaune

Cédric Le Borgne +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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