Dans la vallée de la Loire, proche de Chinon,
une demeure du 18e s., ses communs du 16e s. et ses jardins à la française et à l'anglaise
une demeure du 18e s., ses communs du 16e s. et ses jardins à la française et à l'anglaise
Tours,
INDRE-ET-LOIRE
centre-val-de-loire
37000
FR
Situation
Dans le parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine, à l’ouest du département de l’Indre-et-Loire, la propriété est située au sein d'un village historique, connu pour avoir été un rendez-vous de chasse régulier de Louis XI. Parmi les nombreux moulins à eau, lavoirs, châteaux et manoirs que compte la commune, les commerces essentiels et le marché hebdomadaire sont voisins de l’église du 12e s. et accessibles à pied. L’école de musique et la maison Max Ernst, où l’artiste et sa femme s’installèrent dans les années 1950, y programment toute l’année conférences, expositions et rencontres culturelles. La ville de Chinon est à 12 min en voiture, celles de Tours et d'Angers se trouvent à respectivement 45 min et 1 h. Paris est accessible en 2 h 15 par le train et en 3 h 10 par la route.
Description
À l’angle de deux ruelles du centre-bourg, un portail en ferronnerie encadré par deux pilastres en bossage ferme la cour d’honneur. Achevée à la fin du 15e s., la propriété était à l'époque destinée à la perception de la taille royale. Elle entre en possession de la famille Dreux vers le milieu du 16e s. et le reste jusqu’à la Révolution. Ses occupants sont tour à tour verdier des eaux et forêts de Chinon, procureur au bailliage de la même ville et conseiller du roi.
Partiellement brûlé en 1789, le logis principal fut restauré dans le style Directoire. Coiffé d’une toiture à quatre pans percée de part et d’autre de quatre lucarnes à fronton triangulaire, il est élevé de trois niveaux. La façade, en pierre de tuffeau, est surmontée d’une corniche à modillons. Les nombreuses baies ajourées au 18e s. assurent une double exposition à l’ensemble des pièces de la maison.
Les communs du 16e s., placés de part et d’autre du logis, sont également construits en tuffeau et font alterner façades en pierre de taille et en moellon. Les couvertures sont en ardoise et l’un des bâtiments est coiffé d’une toiture en croupe légèrement retroussée. Les dépendances abritent, en plus de chambres et de pièces à vivre, deux fours à pruneaux, intimement liés à l’histoire de la commune, un four à pain, une orangerie et un puits en activité.
Devant la maison, la symétrie du jardin à la française rythme la cour d’honneur. Un parc à l’anglaise et une piscine sont placés à l'arrière. Enfin, à 12 m de profondeur, une cave est soutenue par de multiples voûtes en tuffeau. Ses différentes destinations sont encore lisibles sur la pierre. Le tout est entièrement clos sur une parcelle de 4 521 m².
Partiellement brûlé en 1789, le logis principal fut restauré dans le style Directoire. Coiffé d’une toiture à quatre pans percée de part et d’autre de quatre lucarnes à fronton triangulaire, il est élevé de trois niveaux. La façade, en pierre de tuffeau, est surmontée d’une corniche à modillons. Les nombreuses baies ajourées au 18e s. assurent une double exposition à l’ensemble des pièces de la maison.
Les communs du 16e s., placés de part et d’autre du logis, sont également construits en tuffeau et font alterner façades en pierre de taille et en moellon. Les couvertures sont en ardoise et l’un des bâtiments est coiffé d’une toiture en croupe légèrement retroussée. Les dépendances abritent, en plus de chambres et de pièces à vivre, deux fours à pruneaux, intimement liés à l’histoire de la commune, un four à pain, une orangerie et un puits en activité.
Devant la maison, la symétrie du jardin à la française rythme la cour d’honneur. Un parc à l’anglaise et une piscine sont placés à l'arrière. Enfin, à 12 m de profondeur, une cave est soutenue par de multiples voûtes en tuffeau. Ses différentes destinations sont encore lisibles sur la pierre. Le tout est entièrement clos sur une parcelle de 4 521 m².
La maison principale
Le rez-de-chaussée
Un vaste hall dessert de part et d’autre les pièces de réception. Une salle à manger lumineuse est carrelée au sol et habillée de boiseries aux murs ; une cheminée au manteau de marbre noir y est surmontée d'un trumeau sculpté et peint de motifs floraux. S'ensuit un salon, avec son parquet en chêne d’origine à lames fines ; des boiseries et une toile murale encadrent deux bibliothèques encastrées en bois entre lesquelles est adossée une cheminée en marbre, et une porte-fenêtre accède au jardin. Les deux pièces, de respectivement 32 et 40 m² environ, profitent d’une double exposition nord-est – sud-ouest. Une cuisine, en enfilade de la salle à manger, ouvre directement sur une terrasse à l’arrière de la maison. Enfin, dans l’entrée, un escalier d’une volée à quartiers tournants éclairé d’une baie en façade mène aux étages.
Le premier étage
Un palier dessert d’un côté deux chambres, dont une étoffée d’une toile de Jouy avec salle d’eau privative et vue sur le parc. En face, une salle de bains jouxte une garde-robe. De l'autre côté, s'ensuivent une garde-robe, une chambre avec salle d’eau et, en enfilade, un bureau.
Les combles
Au grenier, ont été aménagées deux chambres et une salle d’eau ainsi qu’une salle de jeu. Les sols sont carrelés en terre cuite et la charpente est apparente.
La cave
Elle est accessible par un escalier situé juste devant la maison. C’est à 12 m sous terre que les galeries s’ouvrent dans une succession de voûtes monumentales en tuffeau. Creusées à l’origine pour permettre l’élévation des bâtiments, elles devinrent un abri défensif. S'y trouvent encore des sièges taillés à même la pierre, sur lesquels ses occupants patientaient. L'ensemble est idéal pour la conservation du vin et l'organisation de dégustations.
Les dépendances
L'aile est
Datée du 16e s., elle est reliée à la maison d’habitation principale par un escalier en vis en bois, qui ouvre au premier niveau sur la cuisine historique du logis. Celle-ci comprend des éléments d’origine dont un sol en terre cuite, une cheminée en pierre de tuffeau et une pierre à eau dans l’épaisseur du mur sous une arche en plein cintre. Elle est aujourd’hui destinée au petit déjeuner des hôtes. Au premier étage, une grande chambre avec parquet en pitchpin, cheminée moulurée et vitraux aux fenêtres conduit par une porte en plein cintre vers de petites pièces en enfilade, toutes en pierre apparente. Au deuxième étage, une chambre sous faîtage avec parquet au sol et salle d’eau en travertin a été récemment rénovée. Dans la continuité du bâtiment et de plain-pied, se trouvent enfin une chambre et deux logements indépendants, avec sol en tomette ou en carrelage, pierres et charpentes apparentes.
L'aile ouest
Ancienne grange d’une surface de 50 m² environ, elle a été rénovée avec une attention particulière quant à l’acoustique. Elle permet d'accueillir régulièrement des récitals, des conférences et des séminaires. Dans le bâtiment attenant, une chaufferie a été créée en 2022 avec chaudière à pellets. Un dernier bâtiment se prolonge jusqu’à la maison principale. Il comprend une chambre avec son four à pain et sa pierre à eau, une autre chambre indépendante et une orangerie, dont la verrière se déploie à l’arrière, sur le jardin.
Les jardins
À l’avant, la cour d’honneur est composée d’un jardin à la française encadré par des allées d’ifs du Japon, ouvertes en leur centre par deux topiaires de la même essence. À l’intérieur, des allées minérales croisent des parterres de broderies en buis aux motifs géométriques variés et agrémentés de rosiers, d’iris, de lavande, de romarin ou de sauge. Au centre, une fontaine ornée de vases en forme de corne d’abondance est alimentée par le puits. En outre, à l’arrière de la maison, le parc à l’anglaise, où est implantée la piscine, s’étend jusqu’au fond du jardin. De là, le panorama ouvre sur la campagne tourangelle et le coteau de Chinon.
Ce que nous en pensons
Une propriété qui rassemble les époques, centrée sur une maison de campagne, de plaisance et de caractère, authentique, bourgeoise et élégante, et dont le destin historique épouse celui de la Touraine. Dès le portail franchi, c’est un ensemble d'une grande harmonie qui se déploie généreusement, où la tendre pierre de tuffeau jouxte un vaste jardin à la française, jalonné d'ifs du Japon délicatement taillés en topiaires. Idéal pour recevoir des hôtes, des amateurs de vin ou des artistes en résidence, le domaine pourrait également convenir à une grande famille en quête d'espace et d'intimité.
1 100 000 €
Honoraires à la charge du vendeur
Référence 748486
| Surface cadastrale | 4521 m2 |
| Surface du bâtiment principal | 357 m2 |
| Nombre de chambres | 12 |
| Surface des dépendances | 545 m2 |
| dont aménagées | 415 m2 |
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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.
