Dans le Luberon, un édifice du 18e s. en restructuration,
ses deux piscines, son bassin et son parc de plus de 4 ha avec vue
Bonnieux, VAUCLUSE paca 84480 FR

Situation

À faible distance des villages perchés de Bonnieux, Gordes, Lacoste et Ménerbes dont il n’est plus nécessaire de faire la publicité tant ils ont contribué à la célébrité du Luberon. Aujourd’hui, son parc naturel régional s’étend sur 185 000 ha, répartis sur 78 communes du Vaucluse et des Alpes-de-Haute-Provence. Le vaste territoire protégé a pour épine dorsale le massif du Luberon, qui s’étire d’ouest en est sur 75 km entre Cavaillon et Forcalquier, et culmine à 1 125 m au Mourre Nègre.
L’accès à la propriété est aisé depuis la route départementale qui relie Apt à Avignon. Tous les commerces et services sont à proximité, dans les communes de Coustellet ou d'Apt.
L’autoroute A7 est à 40 min, la gare d’Avignon TGV à 1 h 10 et celle d’Aix-en-Provence TGV à 1 h 15, l’aéroport international de Marseille-Marignane à 1 h.

Description

La propriété est desservie par une route départementale peu passante puis par un chemin de terre privé d’une centaine de mètres, qui la traverse d’ouest en est après avoir desservi l’esplanade d’entrée de l’édifice au nord-est.
C’est en 1704 que commença la construction de l'édifice – ancien relais postal – peu après la création sous Louis XIV par le marquis de Louvois de la Ferme générale des postes, chargée de la gestion "des messageries, relais et chevaucheurs du royaume de France". Ses façades, pour la plupart en appareil irrégulier de pierres des carrières de Lacoste, illustrent la destination utilitaire du bâtiment. L'une d'elles, en contraste avec les autres car recouverte d’un enduit ocre, plaide en faveur d’une utilisation plus noble, réservée à l'élite locale, la pierre apparente étant laissée aux dépendances.
Ceci, entre autres éléments d'architecture, laisse à penser que le relais de poste royal fut transformé en bastide provençale après 1873, date à laquelle les lieux de ce type furent supprimés, concurrencés qu'ils étaient par le chemin de fer, dont la vitesse dépassait celle de la malle-poste à cheval.
Si l'édifice actuel, élevé de deux étages sur rez-de-jardin, ne présente pas toutes les caractéristiques des bastides provençales traditionnelles, se retrouvent dans le bâtiment principal la forme carrée typique de telles constructions, ainsi qu'un toit à quatre pentes en tuile canal. Les façades aux nombreuses baies éclairent généreusement l‘intérieur, dont les vastes volumes ont presque tous des hauteurs sous plafond supérieures à 3 m.
La récente restructuration, inachevée, des diverses parties de l'édifice laisse tout à faire, et donc à inventer. Un squelette architectural tout en longueur, avec toits à une, deux ou quatre pentes, intègre à l'arrière plusieurs bâtiments de dépendances en retour d’équerre. L'achèvement du gros œuvre laisse à l’imagination des futurs occupants toute liberté d’affecter les espaces à leur guise. Ces récentes restructurations de l’édifice ont ménagé les traces, clairement lisibles, de ses deux vies passées.
De part et d'autre du bâti, un jardin aux traits géométriques a été conçu dans le dessein de reproduire, au sein d’une nature maitrisée, l’harmonie des volumes intérieurs de la maison. Un vaste bassin maçonné et orné de sculptures reflète la bastide en miroir au sud.

L'édifice

Orientée nord-est - sud-ouest, la structure actuelle, d’une superficie de 1200 m² environ, englobe d’un seul tenant les 600 m² originels de l’habitat principal et les 600 m² des anciennes dépendances, écuries et "mazets", qui ont été attachées à ce dernier au nord-ouest. Dans l'ensemble bâti en restructuration partielle, quelques choix architecturaux audacieux ont été opérés qui intègrent les traces cumulées de l’histoire du lieu tout en le tournant vers l'avenir.
Ainsi de la constitution ex nihilo, dans l’édifice principal, d’un spectaculaire "salon cathédrale" de près de 100 m² avec cheminée du 18e s. en pierre de Lacoste et hauteur sous plafond de 7 m, éclairé par une baie vitrée d'environ 5 m de large sur 7 m de haut. Ce type de verrière – très rare en Provence autrefois, puisqu'y prévalait le besoin de se protéger du soleil – a fait son apparition à la fin du 19e s. dans des ateliers d'artistes parisiens, pour connaître son heure de gloire dans les salons des demeures bourgeoises de style Art nouveau ou Art déco. Depuis les années 1990, la généralisation de la climatisation aidant, ces verrières se sont exportées sous toutes les latitudes. Si bien que le "salon-cathédrale" est aujourd’hui un élément incontournable des hôtels de luxe suisses comme des grandes demeures californiennes.


Le rez-de-jardin
L’entrée dans la bastide s’effectue au nord à travers une porte en bois, depuis la cour carrée que bordent les bâtiments en équerre et qu'adorne une fontaine traditionnelle avec bassin octogonal en pierre de taille de l’Isle-sur-la-Sorgue.
À droite d’un vaste vestibule qui a l’ampleur d’un hall d'hôtel, se trouve l’emplacement d’un monte-charge, ou d'un possible ascenseur, qui mène aux étages. Également à droite, un couloir en dégagement conduit à une vaste salle à manger, d’une vingtaine de couverts, qui donne à voir la piscine extérieure et le village de Bonnieux au loin. Dans son prolongement ouest, un dégagement accède à des cuisines voûtées en tunnel, une arrière-cuisine, une chambre froide, le tout en devenir.
À gauche, se tient le vaste salon-cathédrale avec vue sur le massif du Luberon. Un long corridor en dégagement mène à l’emplacement d’une future bibliothèque ou d’une salle de sport ouvrant sur une cour intérieure ornée d’un fontaine murale. Ce dernier espace autorise l’accès au futur sauna et à deux chambres, l’une d’elles menant directement à une salle de massage et à une piscine intérieure. Un bassin a en effet été creusé à ce niveau mais pas encore aménagé, tout comme l’emplacement d’une chambre froide proche de l’arrière-cuisine.
Une cave est également accessible à partir du rez-de-jardin. Enfin, une partie de l'aile nord-ouest est habitable sur une superficie d’environ 80 m² comprenant, au premier niveau, salon-salle à manger, cuisine et salle d'eau, et, au second, trois chambres à coucher et une salle d'eau.

Le premier étage
Un monte-charge dessert les deux étages et leurs possibles treize chambres et salles de bains, pièces en devenir dont le nombre pourrait aisément être porté à quinze. Le premier étage pourrait à lui seul en compter neuf. Toutes sont accessibles par le monte-charge ou par un escalier intérieur dont le départ se trouve près de la bibliothèque. Toutes les chambres jouxtent les emplacements de futures salles de bains et de toilettes.
Un salon d’une vingtaine de mètres carré complète l'étage. Comme au niveau inférieur, aucune chambre n’est finie ni aménagée, présentant soit les surfaces nues de cloisons en plaques de plâtre, soit d'anciens papiers peints qui recouvrent encore les murs. Seule exception à l'inachèvement des pièces : trois chambres à coucher qui font écho à la partie habitable du rez-de-jardin.

Le deuxième étage
C’est le moins aménagé des trois niveaux que compte l’édifice mais il comporte, au-dessus du salon-cathédrale dont il occupe à peu près la même superficie, d'environ 100 m², un vaste ensemble avec chambre à coucher et garde-robe. Deux autres chambres, non aménagées, complètent cet espace.

Le jardin, le parc, les bassins et les piscines

Évoquant les lointains jardins à la française, celui qui s'étend le long de la bâtisse est d'esthétique plutôt contemporaine, tracé de façon géométrique, avec un modernisme très approprié au lieu. Agrémenté de sculptures et de monumentaux vases Médicis en pierre calcaire posés sur leur piédestal marmoréen, il présente des parterres aux perspectives inattendues.
Ses diverses fontaines, réparties depuis les cours jusqu’à la pinède privée, sont toutes construites sur des modèles provençaux anciens. Les jets formant jeux d’eau dessinent un paysage aquatique bienvenu sur ces hauteurs parfois rudes du Luberon. La piscine découverte, d'environ 6 x 12 m, face à l'horizon méridional, est alimentée par l'eau et le chant constants d’une fontaine sculptée en pierre sur un modèle du 18e s. Un bel œuvre tout en eau et en arbres, créé avec soin et bordé par 3 ha de pinède que la présence à l’est d’un bassin d’environ 100 m² à usage de citerne prémunit contre le risque d'incendies. Constitué essentiellement par cette forêt, le parc de la propriété est clos de grillages.
Au nord, enfin, une grande allée de cyprès de Florence mène à une aire de stationnement dimensionnée pour de nombreux véhicules.

Ce que nous en pensons

Un édifice dont la restructuration ne dissimule pas l'ambition qui y a présidé d'aménagements luxueux, pour l'heure inaboutis, et où tout reste à faire. Quel que soit le projet qu'ils porteront, les futurs occupants ne devraient avoir aucun mal à l’insérer dans la vaste structure en devenir. Voilà qui en fait l'un de ses principaux intérêts et une chance rare dans une région aussi convoitée que le Lubéron, où chaque bien à la vente est généralement "prêt à habiter".
Tout en elle et alentour concourt à y projeter et à y implanter un établissement ou un logement d'envergure, qu’il s’agisse d’un hôtel – la bastide ayant déjà connu cet usage et bénéficiant d’une licence d’exploitation – ou d’une maison pour une grande famille dans un environnement naturel d’un calme absolu et d’une prodigieuse beauté.

4 500 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


Voir le Barème d'Honoraires

Référence 491268

Surface cadastrale 4 ha 27 a 1 ca
Surface du bâtiment principal 1200 m2
Nombre de chambres 13

Nombre de lots 1

Aucune procédure en cours menée sur le fondement des articles 29-1 A et 29-1 de la loi n°65-557 du 10 juillet 1965 et de l’article L.615-6 du CCH

Voir le Diagnostic de Performance Energétique

Conseiller
Monts du Vaucluse & Luberon Ouest

Clément Rixte +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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