Situation
En Gascogne, dans la partie lot-et-garonnaise du pays de Serres et en pleine nature. La métropole de Bordeaux et son aéroport ne sont qu’à 1 h de voiture de là et Paris à 3 h de train depuis Agen. Tous les commerces et services sont situés à 9 km environ ainsi que la gare d'Aiguillon, qui permet de rejoindre Bordeaux ou Toulouse.
Les serres, ces plateaux étroits bordés de petites falaises séparées par des vallons encaissés, forment un paysage de forêts, de pâtures et de vergers. La demeure se situe sur l’un d’eux et s’agrémente de ces vues. Elle pourrait être une ancienne maison forte avec ses dépendances : au 17e s., le lieu-dit de situation figure au titre de noblesse d’un seigneur local, témoignant de l’intérêt et de l’attractivité du lieu.
Aujourd’hui, c’est un point de départ idéal pour découvrir à pied par les chemins de randonnée proches ou, en voiture, une région au climat tempéré où il fait bon vivre.
Description
Deux chemins prêtent un accès facile au havre de tranquillité que constitue la propriété. En haut d'un raidillon et sur le côté d'une combe et de quelques bois, une haie végétale taillée guide le visiteur sur un chemin empierré jusqu’à la demeure principale et aux bâtiments qui l’entourent. Les véhicules stationnent sur un espace enherbé et une allée piétonnière large, bordée d’une pelouse, mène à la maison. La maison de gardien bénéficie d'un accès individuel goudronné. Les bâtiments sont construits en pierres et moellons.
La demeure principale
Élevée de trois niveaux, la demeure est couverte d’une toiture à quatre pans en tuiles, surmontée de deux lucarnes passantes à fronton côté est et ouest ainsi que de quatre lucarnes rondes engagées côté nord.
D’une surface d’environ 550 m² habitables et totalement restaurée, elle mêle harmonieusement les matériaux authentiques récents employés et les éléments d’époque respectueusement conservés : carrelage en terre cuite, parquet de bois, éviers en pierre, cheminées en pierre taillée du 17e s. ou en briques, escaliers également en pierre, portes doubles en bois du 18e s., croisées à meneaux, poutraison et charpente apparentes, notamment.
Bien entretenue, avec des volumes généreux mais sans démesure, la maison comporte principalement au rez-de-chaussée les pièces de réception : une cuisine, une salle à manger, un salon, un bureau, un ensemble indépendant et des toilettes ainsi que, à l’étage, quatre chambres et des espaces de commodités ou de détente.
Le rez-de-chaussée
Une galerie traversante dessert l’ensemble des pièces du niveau et permet de rejoindre les espaces extérieurs par deux portes d’entrée en bois, surmontées chacune d’une imposte vitrée. Tous les sols, excepté ceux de l'ensemble nuptial, sont en tomettes. Les plafonds à la française, peints entre les chevrons de différentes couleurs selon les pièces, culminent à 3,8 m de hauteur. La première pièce, une cuisine, présente une cheminée en brique où a été installé un poêle à bois dont la chaleur est bienvenue en demi-saison. Outre les éléments de cuisine, un évier en pierre ancien a conservé sa place dans un angle.
Une porte en bois, placée près de la cheminée, donne accès à une salle à manger, qui lui fait suite. Comme dans les autres pièces du niveau, une cheminée y est présente, ici en pierre, probablement du 17e s., dont la couleur blanche répond à celle de l'enduit mural. Les demi-fenêtres, à petits carreaux et double vitrage, de ces trois pièces dévoilent des vues agréables sur les abords extérieurs immédiats. Le bureau-bibliothèque, lui, se singularise par son évier en pierre posé sous une fenêtre.
Lui faisant face, de l’autre côté de la galerie, se tient un vaste salon, où la lumière joue des contrastes : tamisée par les vitraux des croisées à meneaux, franche et éblouissante par l’oculus orienté sud. Les poutres en bois du plafond prennent appui sur des corbeaux en pierre. Un large escalier en bois part vers l’étage et se prolonge d’un garde-corps dans le salon, sécurisant l’accès vers le demi-sous-sol, qui se fait par un escalier en pierre de quatorze marches. Une porte double du 18e s. en bois, comme dans chaque pièce, permet de rejoindre la galerie traversante. Enfin, la chambre de l'ensemble nuptial, avec son alcôve, ses murs peints, son parquet bois et sa cheminée au linteau de bois, a belle allure. Une partie de la pièce a été aménagée lors de la restauration pour lui donner sa configuration actuelle et y loger une salle de bain, au sol et aux murs de marbre.
L'étage
Les quatre chambres du second niveau ont toutes été pensées avec des codes d’agencement identiques, chacune préservant toutefois son originalité : même plafond de plâtre logé dans la charpente laissée apparente, même lumière douce apportée par les lucarnes rondes engagées du toit, mêmes sols recouverts de moquettes et murs peints en blanc. Logées sur un même côté de la maison, elles donnent sur la galerie traversante de l'étage.
De l’autre côté, près de l'escalier, un couloir étroit dessert deux salles de douche et des toilettes séparées. En prolongement, un réduit, fermé d’une porte, permet l’accès au grenier logé dans les combles et situé au-dessus du salon du rez-de-chaussée. Enfin, un espace ouvert, logé sous le toit et muni d'un billard, constitue la dernière pièce de l'étage.
Le niveau inférieur
Dans la salle de jeu, située sur un demi-niveau en descendant l’escalier, des poteaux de bois alignés et posés sur un socle en pierre, sur le sol de tomettes, soutiennent le plafond. Une buanderie et une cave se partagent le reste du niveau, d’où se rejoint le jardin, par une porte de bois peinte.
La maison d'amis
La pièce centrale fait office de salle de séjour et bénéficie d'un accès direct à la piscine. Autre particularité : elle abrite l’entrée d’un four à pain dont la voûte et la sole se trouvent dans la pièce suivante, non loin d’une salle de douche et de toilettes. Contiguë à la salle de séjour, se tient par ailleurs une chambre avec mezzanine.
Ici, les sols sont carrelés de tomettes et les murs enduits, excepté dans la chambre, qui a conservé ses murs de pierre. Il faut ensuite sortir du logis pour accéder au garage qui le jouxte. Une piscine a été installée discrètement à l'arrière de la bâtisse.
La maison de gardien et les dépendances contigües
Les dépendances s’étirent suivant un axe nord-sud, délimitant la partie du parc située à l’est de la maison principale. La couverture de l'une d'elles est en fibrociment, partiellement posée sur charpente métallique. Un porche en son centre, qui constituait probablement l’accès principal autrefois, sépare une grange « dans son jus » au sol en terre battue et un grand préau abritant du matériel agricole, ouvert à l'est et délimité par trois piliers de bois. Dans son prolongement, un haut abri de toit protège une terrasse et l’entrée du logement des gardiens.
De plain-pied, la pièce à vivre de ce dernier réunit espaces de vie et de cuisine autour d’une cheminée de briques. Un couloir dessert une première chambre et, par un autre dégagement, des toilettes, une salle de douche ainsi que deux autres pièces à coucher. La rénovation est récente et le chauffage assuré par une chaudière individuelle au gaz. Un grenier aménageable et accessible depuis l’auvent couvre toute la surface du logement. Enfin, en retour d’angle et dans la partie sud des dépendances, s’appuie un four à pain prolongé par une chapelle, avec toiture à quatre pans, plafond de bois, fenêtres à vitraux, murs enduits en beige et sol parqueté en bois. Tout ici concourt à l’atmosphère apaisante du lieu.
Le bûcher et le pigeonnier
Il s’agit d’une ancienne soue, où l’auge en pierre servant à alimenter l’animal est toujours visible. Construit en pierre et chapeauté d'une toiture à deux pans de tuiles canal, le bâtiment loge aussi un appentis ouvert servant de bûcher. Plus loin, près du muret en pierre qui mène d’un angle de la demeure à le rejoindre, un petit pigeonnier, recouvert d’une toiture de tuiles plates et surmonté d'un épi de faîtage, arbore des murs en briques à colombages. À son niveau inférieur, il cache une remarquable pièce voûtée.
Le parc
Une pelouse bien entretenue entoure les abords immédiats de chaque bâtiment et la piscine située près du logis. Elle se confond ensuite avec les prairies du plateau parsemées de chênes truffiers, noisetiers et noyers.
Les espaces verts sont émaillés d’arbres ou d'arbustes, parfois de haies ou de bosquets, tous totalement intégrés aux lieux. Arbre assez remarquable, le marronnier situé près de la demeure principale offre une fraîcheur recherchée l’été, confortablement installé à l’abri de sa frondaison sur la terrasse, près du puits.
Les friches et les bois sont situés en contrebas sur le terrain, formant un écran appréciable et sécurisant la propriété : chênes, genévriers, cornouillers et robiniers, notamment, y croissent lentement. L’eau nécessaire y est apportée de manière naturelle par les pluies ou par la borne d’irrigation présente sur le terrain.
Ce que nous en pensons
La superficie du terrain assure aux occupants un calme et une immersion dans la nature, où la vue s’échappe vers un horizon dont nul ne saurait se lasser.
La demeure principale a bénéficié d’une rénovation soignée dans l’esprit des lieux et avec beaucoup d’allure. La qualité de l’environnement et sa tranquillité prêtent à toute espérance de projets : retraite isolée en campagne, accueil d'hôtes pour des séjours ou des festivités, résidence principale proche de tous services. Passé le pas, l'envie de s’installer durablement dans les lieux souffre ici de peu d'hésitation.
Référence 573035
Surface cadastrale | 14 ha 50 a |
Surface du bâtiment principal | 550 m2 |
Nombre de chambres | 12 |
Surface des dépendances | 433 m2 |
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.