Entre Haut Quercy et Corrèze, au calme d’un petit village, un presbytère
du 18e siècle à usage d’habitation, son jardin de curé et sa piscine
Queyssac-les-Vignes, CORREZE limousin 19120 FR

Situation

À quelques minutes d'une bourgade calme, disposant de tous les commerces et services, dans une région appréciée pour la beauté de son environnement, son patrimoine historique et la qualité de sa gastronomie.
En position privilégiée pour découvrir la vallée de la Dordogne classée « Grand site national », celles du Lot et du Célé, le parc des Grands Causses, les villages médiévaux de Martel, Carennac, Collonges-la-Rouge ou Rocamadour, les nombreuses cavités naturelles dont le Gouffre de Padirac, ainsi que d’innombrables châteaux.
À 30mn du centre ville de Brive-la-Gaillarde, de son aéroport international, de sa gare et des autoroutes A20 et A89 permettant de rallier Bordeaux en 2h15 et Toulouse en 1h45.

Description

Construit sur une forte pente lui permettant d’être en position sommitale sur le village, le presbytère aux généreuses proportions est un petit bijou d’architecture corrézienne datant de 1764. Construit sur une déclivité dont il épouse la pente, blotti dans un écrin de verdure, il est flanqué de terrasses qui l’isolent de toute nuisance. L’église lui fait face, à l’opposé d’une placette où s’élève un monument aux morts en forme d’obélisque. Dans la perspective : le vieux château, reconstituant ainsi la configuration habituelle des villages sous l’Ancien Régime où les deux pouvoirs, le religieux et le temporel se partageaient l’espace. A condition toutefois qu'il existe une collectivité suffisamment nombreuse pour assurer la subsistance du curé. Ce fut visiblement le cas ici où le presbytère symbole du pouvoir religieux domine le pouvoir temporel de toute sa hauteur, renforcé par les impressionnantes dimensions de sa toiture récemment refaite en totalité et encore sous garantie décennale. Un élément déterminant pour qui doit gérer une telle superficie de toiture.
Bâtie sans doute à l’origine en opus incertum recouvert d’un enduit destiné à lui conférer une allure plus noble, la façade est aujourd’hui recouverte d’une foisonnante vigne vierge qui accentue encore un peu plus l’impression d’immersion de l’ édifice entier dans la nature.
Deux jardins formant terrasses, desservis par un chemin ascendant commun autorisent l’accès la maison. Le jardin inférieur ouvre sur une esplanade herbeuse alors que le jardin supérieur, plus arboré et planté, a du héberger potager et jardin de curé qui ne demandent qu’à connaître à nouveau des jours fastes. Un portail à un seul vantail composé d’une modeste grille basse en fer forgé, en ouvre l’accès. Non sans avoir activé la cloche d’alarme suspendue à son beffroi métallique ancien, invitant fortement à s’exécuter.
Une bifurcation du chemin montant vers la droite conduit à la piscine.

Le Presbytère

Orienté au Sud, avec la vallée de la Dordogne pour vis-à-vis lointain, l’édifice est élevé d’un étage sous comble sur rez-de-chaussée et caves voûtées.
La façade sud en opus incertum recouvert de vigne vierge déploie ses six hautes fenêtres protégées par des contre-vents traditionnels de couleur lie de vin.
La façade nord, aveugle à l’exception d’une porte, rattrape la pente du terrain presqu’au ras de la toiture. Le toit « à la Mansart » couvert en tuile plate attire l’oeil par ses proportions impressionnantes, le but principal de ces combles brisés étant d’ailleurs d’agrandir l’espace habitable par le haut. Deux chiens assis, de hauteur inusitée, disposés de façon symétrique aux extrémités de la toiture, attestent d’ailleurs de cette possible affectation des combles à usage d’habitation.


Le sous-sol
Les caves sont accessibles à la fois par une ouverture voûtée donnant sur le jardin inférieur, soigneusement protégée par une herse d’inspiration médiévale, et par un escalier intérieur à partir de la cuisine.
Le sous bassement de compose de trois espaces.
Dans sa partie ancienne, voûtée en tunnel avec appareillage très primitif de pierres sèches disposées verticalement, une des pièces abrite une cave à vin à la température naturellement régulée. Elle contient un passage secret partiellement obstrué qui a du permettre plusieurs fuites salvatrices.
Une deuxième pièce voûtée mène vers l’extérieur et la herse.
La troisième au plafond renforcé en béton contient, chauffe eau, prise d’air et autres gaines techniques.
Le rez-de-chaussée
Une porte centrale à arcature de pierre, presque dissimulée dans la verdure, ouvre l’entrée sur un escalier droit de douze marches dont les premières sont en pierre monolithes et le reste en bois.
A droite de l’escalier : une salle à manger avec son cantou traditionnel puis une cuisine avec l’escalier menant à la cave et une ouverture vers le« cafoutche », mot occitan désignant une « cahute mal rangée », actuellement un abri en appentis à usage d’atelier, mais aussi de remise. Dans son prolongement, un bucher. Tous deux sont couverts en tuile plate.
Au fond de la cuisine, des douches avec toilettes.
A gauche de l’escalier : un salon avec cheminée dont le manteau en chêne massif ciré retient l’oeil de même que le large trumeau lambrissé qui le surmonte. Un bureau complète le niveau.
Sous l’escalier, des toilettes.
Plafonds rustiques à la française, murs alternant opus incertum et enduits chaulés, huisseries en bois, double vitrage et dalles de terre cuite au sol.
Le premier étage
Au débouché de l’escalier, un long couloir dessert les quatre chambres, dont une dispose d’une double orientation. Une seule et unique salle de bain avec vue sur la campagne et un cabinet d’aisance aménagé dans un placard les desservent, comme c’était le cas autrefois.
L’une des chambres, avec antichambre à usage de dressing, possède une cheminée en pierre sous un plafond en tant plein que vide assez dense.
Une porte ouvre de plain pied sur la façade nord.
Alors que sur l'ensemble de l’étage court un parquet ancien en chêne de pose classique, une chambre présente un remarquable « parquet en échelle » caractérisé par l’alternance de lames larges et courtes, entrecoupées par des lames plus étroites, posées perpendiculairement reproduisant précisément le dessin d’une échelle.
Les combles
Etage le plus vaste avec ses 138 m2 environ, il est isolé au 2/3 avec de la laine de roche sous un plancher de type dalles OSB en prévision de futurs aménagements, et conserve pour le dernier tiers ses caractéristiques de grenier. Deux petites fenêtres à l’Ouest et au Nord et deux grands chiens assis au Sud assurent une luminosité certaine.  
La possibilité reste offerte d’installer au Nord une passerelle vers l’extérieur, avec la création d’un chevêtre du logement qui utiliserait à bon escient l’avantage fourni par le rattrapage de la pente et ouvrirait ainsi un accès direct, différent de celui du premier étage, vers le petit bois qui couronne aimablement la propriété.

Le jardin et la piscine

Il s’agit ici d’un jardin en terrasses, mettant à profit la déclivité du relief pour s’étager et rendre l’ensemble des extérieurs plus grands qu’il ne le sont en réalité.
Au degré inférieur du jardin, plusieurs essences dont un pin pleureur et un vénérable pin parasol et la possibilité d’aménager une aire de stationnement imperceptible depuis le presbytère.
Chênes, frênes, ifs, lauriers, tilleuls, mûriers, cerisiers du japon et figuiers se disputent le degré supérieur couronné à l’arrière de la maison par un bois.
A distance de la maison, au sud de la propriété, environnée de haies, une piscine de 10 x 5m avec sa plage en galets de Dordogne a été discrètement aménagée et flanquée d’une douche en plein air. Le local technique et son système de filtrage au chlore bénéficie aussi du rattrapage de la pente pour se cacher astucieusement sous la terrasse.

Ce que nous en pensons

Les presbytères aussi harmonieux et authentiques que celui-ci ne sont plus légions dans le pays. Celui-ci, outre sa vue remarquable à partir des étages, son exceptionnelle toiture et sa situation préservée en pleine nature et au calme d’un village typique de Corrèze, offre de multiples possibilités d’aménagements.
Les beaux éléments déjà présents, à l’intérieur comme à l’extérieur, les proportions confortables des pièces, la grande facilité des circulations, le prédestinent à devenir une résidence (principale ou secondaire) idéale.
Une maison de famille pour la vie où l’on aimera se trouver et se retrouver au gré du temps qui passe dans la simplicité des valeurs essentielles.
Un ancrage solide et une indépendance certaine fournie par les deux niveaux de plain-pied de la propriété.

Vente en exclusivité

550 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


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Référence 810953

Surface cadastrale 2222 m2
Surface du bâtiment principal 213 m2
Nombre de chambres 4
Surface des dépendances 22 m2

Direction Régionale

Ilan Libert +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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