À 40 min d'Angoulême, en Charente limousine, un temple protestant
du 19e s., à finir de réhabiliter, et ses 5 500 m² boisés
du 19e s., à finir de réhabiliter, et ses 5 500 m² boisés
,
CHARENTE
poitou-charentes
FR
Situation
À l'ouest du centre de la France, dans le bocage limousin de la Charente, au nord de La Rochefoucauld, la propriété surplombe une route départementale et se situe à quelques centaines de mètres d'un village en contrebas. Le paysage vallonné est principalement constitué de champs et de bois en position dominante.
À 10 min en voiture, un village propose tous les commerces de première nécessité. Angoulême et Limoges sont respectivement à 40 min et 1 h. L'autoroute A10 à 20 min permet de joindre Paris en 4 h 30.
Description
L'édifice, de plan rectangulaire, bâti au milieu du 19e s. en pierre de calcaire blanc taillée et coiffé d'un toit à deux pans en ardoise, est orienté nord-est - sud-ouest. Sa haute façade principale, précédée d'une terrasse, est surmontée par la tour du clocher avec toiture en pavillon. Montant tout droit vers le ciel, elle est percée de nombreuses baies s'échelonnant de niveau en niveau : sa baie d'entrée est encadrée de deux pilastres et dominée par une imposte en éventail sous voûte d'ogives ; au-dessus, un large œil-de-bœuf illumine le premier étage sous la sculpture d'une Bible ouverte sur des pages en hébreu ; plus haut, la tour du clocher s'élève au-dessus des toits, avec des baies ogivales sur toutes ses faces. De chaque côté de l'entrée principale, après chaque contrefort droit qui monte jusqu'à la base du clocher, sont percées des baies similaires avec fenêtres en ogives. Sur les flancs de l'édifice, figurent, sur deux niveaux, deux travées de baies de portes et de fenêtres en arcades. À l'arrière, la construction s'achève en demi-lune.
Un accès, composé autrefois d'une allée, est aujourd'hui à défricher. Les bois alentour sont denses et sont redevenus sauvages.
Un accès, composé autrefois d'une allée, est aujourd'hui à défricher. Les bois alentour sont denses et sont redevenus sauvages.
Le temple
Le rez-de-chaussée
En plus de la porte principale côté terrasse, une baie de fenêtre et une baie de porte en arcade ont été récemment percées de chaque côté de l'édifice pour aménager le rez-de-chaussée, avec sa demi-lune face à l'entrée. À l'intérieur, cette dernière est marquée par deux piliers en pierre qui soutiennent le clocher. À gauche, un escalier à quart tournant a été créé pour accéder à l'étage. Le sol en béton est nu et le plafond constitué par le dessous de la dalle qui a permis la création d'un niveau supplémentaire.
L'étage
Initialement, deux baies de fenêtres en arcade sur bandeau, percées en hauteur, illuminaient à elles seules l'intérieur de l'édifice dans son ensemble. Elles constituent désormais les ouvertures du second niveau, libre pour tout aménagement. Une chape de béton a été coulée au sol. Le plancher des combles apparaît en sous-face tout le long du vaste espace. Du côté de la façade principale, se retrouvent les piliers de soutènement du clocher.
Ce que nous en pensons
Chaque bien d'intérêt a un passé singulier. Celui de ce temple, dans sa dernière période, est attachant. C'est l'histoire d'une enseignante qui en avait fait l'acquisition pour y habiter en souvenir de sa famille, qui le fréquentait régulièrement. Malheureusement mutée alors qu'elle entamait tout juste les travaux, elle laisse derrière elle de nombreuses idées, perceptibles ça et là, comme la chape de béton du premier niveau qui atteste des envies de loft. Depuis, l'édifice, noyé derrière la végétation, est en attente de ceux qui le feront renaître dans une configuration inédite.
130 000 €
Honoraires à la charge du vendeur
Référence 327241
| Surface cadastrale | 5539 m2 |
| Surface du bâtiment principal | 200 m2 |
| Nombre de chambres | 3 |
Partager
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.
