La propriété est accessible par une petite route départementale peu fréquentée. Un portail automatisé ouvre sur une allée forestière qui conduit à la demeure. À droite se présente un gîte. Le long de la route, la maison n’est pas visible, protégée par une haie en brande de bruyère et une plantation de feuillus. La maison d’architecte, construction originale qui s’élève sur un étage, a été bâtie dans les années 1970 avec des matériaux typiques de la Sologne. Elle est orientée plein ouest, face à un vaste étang de près de 17 ha qui irradie une atmosphère singulière et procure une lumière apaisante. La toiture est en tuiles anciennes. Une troisième habitation est constituée d’une longère à rénover et se trouve à l’écart, sur le territoire de chasse. Celui-ci se compose de landes, d’étangs et de forêts. Il bénéficie d’un plan simple de gestion sur 34 ha de bois environ. Un court de tennis s’ajoute à l’ensemble, qui n’a pas été utilisé depuis longtemps et nécessite une rénovation.

La demeure

Elle a récemment bénéficié d’une rénovation totale, après une complète mise à nu dans les règles de l’art, avec des prestations et matériaux de grande qualité. L’ensemble des charpentes et poutraisons ont été sablées. D’une surface d’environ 280 m², elle est orientée en direction de l’étang. Elle se lève le matin avec un vol de canards et se couche au bruit des oies bernaches qui y ont élu domicile.
Le rez-de-chaussée
Plusieurs portes d’accès à l’intérieur de la maison existent. Les résidents actuels préfèrent celle qui mène à la cuisine, pièce centrale où une grande baie vitrée s’ouvre sur les terrasses extérieures. Elle dessert un vaste salon de plus de 80 m² avec sa charpente apparente, son espace salle à manger et sa chaleureuse cheminée. L’architecte a imaginé un espace semi-circulaire pour favoriser la vue sur l’étang à travers les fenêtres qui rayonnent et procurent d’intéressantes perspectives.

L'étage
Le niveau est accessible par un grand escalier en bois ajouré qui part du salon et débouche sur un palier en mezzanine au-dessus de la salle de séjour. L'étage compte trois chambres, chacune équipée de leur propre salle de bains. Dans la troisième s’ajoute une vaste garde-robe ainsi qu'une pièce qui pourrait faire office de bureau ou d'espace de nuit annexe. Chaque chambre a fait l’objet d’une restauration et d’une décoration individuelles, ce qui donne à l'ensemble un cachet particulier. Le chauffage est assuré par une pompe à chaleur réversible.

Le gîte

Il se trouve à l’entrée de la propriété, à l’écart, ce qui assure la tranquillité des résidents de la maison principale. À l’instar de celle-ci, il a récemment été entièrement rénové. D’une superficie d’environ 120 m², il se compose d’un espace de vie avec un salon et une salle à manger ainsi que d’une cuisine semi-ouverte. Trois chambres, deux salles d’eau et deux toilettes séparées sont également disponibles au rez-de-chaussée. L’étage a été aménagé en dortoir. Il s’étend sur toute la longueur de l’habitation. Le chauffage est électrique.
Il est à noter que le futur acquéreur pourra décider de ne pas conserver le gîte, d’y allotir une parcelle et de revendre l’ensemble, qui se situe en bord de route. Le domaine dispose d’un autre accès, ce qui facilite la mise en œuvre de l’option. Un avis de valeur pour cette opération est disponible.

Les dépendances

La propriété en présente plusieurs : un bâtiment en excellent état avec trois garages pour abriter les engins agricoles et forestiers, un chenil et une longère à rénover. La maison, qui se trouve sur le territoire, n’est pas habitable en l’état, d’importants travaux sont à prévoir. Elle est toutefois cadastrée et permettrait de servir de logement supplémentaire et totalement indépendant sur le domaine. Tout comme pour le gîte, il est aisé également d’imaginer une entrée distincte avec une allée forestière qui conduirait jusqu’à la longère. Elle pourrait aussi servir de relais de chasse.

Le territoire - la chasse

Le territoire compte près de 68 ha de chasse, dont près de 23 ha d’eau. Un plan simple de gestion existe pour 34 ha de bois, de sapinières et de feuillus. Deux étangs composent la zone humide : l’un mesure plus de 17 ha avec ses deux queues, qui couvrent environ 3 ha, et un deuxième étang de près de 2 ha se situe au milieu des bois. Le territoire est aménagé, les allées sont entretenues, le biotope est varié, riche en cèpes et en girolles. Un ancien tennis s’y ajoute, qui est à rénover.
La chasse constitue un espace idéal pour les amoureux de la sauvagine. Les queues d’étang avec leurs roselières et leurs marais abritent tous les anatidés que l’on peut rencontrer en Sologne, tout comme les bécassines. Le petit étang est aussi très bon à la passée. Les bernaches ont élu domicile à l’année. Les bécasses y font halte chaque saison. Avec des aménagements appropriés, il est possible d’organiser des battues sur le plus grand étang. Le gros gibier est très présent, en particulier le sanglier qui cause des dégâts et doit être régulé. Les cervidés ne sont pas en reste, de plus en plus nombreux.