En Auvergne, dans une petite cité de caractère,
un hôtel particulier du 16e s. et ses jardins en terrasses
Montaigut-le-Blanc, PUY-DE-DOME auvergne 63320 FR

Situation

En Auvergne, dans un village perché labellisé "Petite Cité de Caractère", desservi par un réseau de venelles et d’escaliers étroits qui grimpent entre les maisons de pierre aux volets colorés, en surplomb du bourg de Montaigut-le-Blanc, reconnu pour son patrimoine médiéval et viticole. L’hôtel particulier est établi au pied du château des Montaigut, à portée de marche de Champeix, surnommée la Cité des jardins, commune animée, avec son marché de producteurs du vendredi et ses nombreux commerces qui distribuent les produits du terroir. Issoire, dont la gare SNCF assure des liaisons vers Paris et Lyon, est à 20 min via l’A75, Clermont-Ferrand à 30 min. Chemins de randonnée, pistes de ski, massif du Sancy et chaîne des Puys, sont à proximité.

Description

Édifié en moellons de pierre, le logis se compose de trois corps de bâtiment aménagés suivant un plan en U, entourant une cour intérieure. Les toitures à un pan, couvertes de tuiles canal patinées par le temps, dessinent une ligne discrète dans le paysage. Une tour abrite un escalier à vis en pierre qui dessert les étages et communique avec la cour, fermée côté rue par un portail en bois. Autour de la propriété, des jardins en terrasse se déploient sur différents niveaux altimétriques, révélant à chaque niveau une nouvelle perspective. Une dépendance occupe l’esplanade supérieure.À l’origine, un bâtiment plus important se trouvait à l’alignement des rues, flanqué d’une tourelle d’angle dont seule la base subsiste aujourd’hui. Il pourrait avoir servi de logis aux gardes du château voisin, rappelant l’histoire défensive du site et de la famille des Montaigut. Depuis les ouvertures, la vue porte au loin sur les rives de la Couze Chambon, les façades rectilignes et colorées des maisons, les toits de tuiles rouges et le labyrinthe des jardins.

Le logis principal


Le bâtiment a conservé, au fil des siècles, son homogénéité architecturale. Il reprend une organisation courante de son époque d’édification : un rez-de-chaussée consacré aux pièces de services, organisé autour d’un escalier à vis menant aux étages supérieurs.

Le rez-de-chaussée


Une large baie vitrée ouvre sur la salle à manger, attenante à une petite cuisine dont l’un des murs conserve sa pierre brute, non équarrie. Le sol est pavé de granit et le plafond porte des poutraisons apparentes. Dans le prolongement, la salle à manger communique avec le salon, dominée par une cheminée monumentale équipée d’un insert. Elle ouvre sur l’extérieur via une fenêtre à meneaux, encadrée de part et d’autre de deux baies supplémentaires. Une partie du plafond à la française a été restaurée.

L'entresol


Une cuisine voûtée d’arêtes, dont une cheminée de pierre marque le centre, communique avec l’un des jardins en terrasse. Le salon attenant, gratifié d’un plafond à la française et d’une cheminée en pierre du 18e s., conserve la trace d’une ancienne porte, aujourd’hui murée, identifiable à son arc brisé. Un escalier en bois prend naissance dans ce salon et mène à une chambre à coucher.

Le premier étage


Dans le salon, un escalier en bois doté d’un garde-corps à balustres, conduit à une mezzanine qui fait office de palier suspendu. De là, se dévoile une première chambre à coucher, qui communique avec une deuxième. Le sol des deux pièces de nuit est revêtu d’un parquet flottant, dans les tons gris. Dans le prolongement, se tient une troisième chambre à coucher qui s’ouvre sur la première et se distingue par sa voûte d’arêtes, son sol en granit et une cheminée. Cette pièce communique également avec l’escalier à vis, lequel conduit à une salle de bain et à un bureau avec parquet flottant clair, qui reçoit la lumière naturelle d'une fenêtre de toit.

Le second étage


Accessible par l’escalier à vis, il se compose d'une chambre à coucher, habillée d’un parquet flottant, avec un accès direct à un jardin en terrasse et une vue intime sur les jardins qui ceinturent la propriété.

Les caves


Au nombre de deux, voûtées, elles sont accessibles tant par l’intérieur de la demeure que par l’extérieur.

La maison en ruine


Située sur les hauteurs arborées de la propriété, la seconde maison, en partie en ruine, attend une restauration qui pourrait lui rendre son rôle d’annexe ou de maison d’amis.

Ce que nous en pensons

Établi au pied du château de Montaigut, l'hôtel particulier semble prolonger la mémoire du site à une échelle plus intime, celle d’un logis à taille humaine aménagé au fil des siècles, sans se dépareiller de son harmonie originelle. Les voûtes d’arêtes, les cheminées anciennes, les escaliers en bois ou en pierre, les sols en granit et les plafonds à la française, composent un ensemble harmonieux et authentique.
La propriété, qui se dévoile au fil des paliers, terrasses et passages, possède de multiples points de vue sur le bourg, la vallée de la Couze Chambon et les jardins qui se succèdent en cascades. Chaque niveau découvre une nouvelle ambiance, tantôt tournée vers la vie de la maison, tantôt ouverte sur l’extérieur, au cœur de la végétation.
L’ensemble dégage une sensation de douceur et de solidité. La présence d’une dépendance à réinventer constitue une promesse supplémentaire pour qui souhaite prolonger l’histoire du lieu.

Vente en exclusivité

280 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


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Référence 886439

Surface cadastrale 889 m²
Surface du bâtiment principal 230 m²
Nombre de chambres 5

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Les informations sur les risques auxquels ce bien est exposé sont disponibles sur le site Géorisques : www.georisques.gouv.fr

Conseillère
Sud-Ouest Puy-de-Dôme

Véronique Feuerstein +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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