Situation
En Normandie, Valognes occupe une position privilégiée, au centre de la presqu'île du Cotentin, à environ 20 km de Cherbourg. Dans un doux climat océanique, la cité est le siège d'une communauté d’agglomération. Les premières constructions y remontent à l’Antiquité. Après les invasions normandes, la ville se relève et intègre le domaine royal en 1204. Pendant les Guerres de Religion et malgré les troubles, la ville développe son artisanat et ses manufactures. Une abbaye et un séminaire y sont édifiés au 17e s., ainsi que de nombreux hôtels particuliers, témoins de son influence. Entourée de campagne bocagère, de châteaux et de jardins remarquables, Valognes est le point de départ idéal pour partir à la découverte de la région, jusqu'aux vastes plages du littoral, bordées de falaises abruptes. Le TER permet de rejoindre Caen en 1 h et Paris Saint-Lazare en 2 h 50.
Description
L'hôtel particulier
Le rez-de-chaussée
Il s’organise autour d’un large vestibule de style Louis XIV, habillé de lambris d'appui. Le sol est dallé de carreaux de ciment historiés, dans des tons ocres. Face à l'entrée, l'escalier de maître en pierre de Valognes est orienté au sud. De part et d’autre, s'étend un ensemble de pièces autrefois dévolues aux usages domestiques. Sur un côté, une petite pièce ouvre sur la cour. À l’arrière, une salle de douche est aménagée, avec des murs en pierre apparente. De l'autre côté, une vaste cuisine ancienne a conservé une imposante cheminée en pierre, décorée de pilastres corinthiens. Elle soutient un ancien linteau daté des origines de l'édifice. Le sol est en pierre de Valognes. La salle est largement éclairée de deux baies, doublées de volets intérieurs. Une arrière-cuisine moderne s'étend à l'arrière. Un renfoncement avec escalier secondaire est placé à l'est. Communicantes avec le logis principal, deux pièces sont aménagées en retour d’équerre sur la cour. Elles font office d’atelier pour l’une et de garage pour l’autre. Un couloir permet de rejoindre l’arrière de l’hôtel, après une petite sente qui mène au jardin à l’étage supérieur. Le niveau comprend également une cave à vin et des toilettes.
Le premier étage
Au 18e s., il constituait l’étage noble. L'escalier conduit tout d'abord à une importante véranda. Exposée à l’ouest, elle ouvre d'élégantes perspectives extérieures et permet de dîner les soirs d’été. Un accès mène au jardin. Dans le prolongement, une spacieuse cuisine est aménagée dans une pièce lambrissée, avec cheminée et trumeau. Elle précède une enfilade de trois pièces de reception entièrement lambrissées, exposées à l'est, avec une belle hauteur sous plafond et un décor raffiné. La salle à manger, avec placards et portes en boiseries, ouvre sur l’escalier secondaire. À sa suite, s'étend un grand salon avec parquet Versailles en chêne de couleur miel. Une cheminée en marbre est surmontée d'un trumeau Louis XV et les dessus de portes sont ornés de décors de putti d'époque Louis XVI. Enfin, un bureau-bibliothèque parqueté est habillé aux murs de lambris Louis XV rechampis. En retour d'équerre, une pièce palière dissimule un escalier vers une cave. Plus loin, une chambre est décorée d'un tissu de type indienne dans le goût du 18e s. Une baie ouvre sur la cour à l'est. La pièce jouxte une salle de douche confortable. À mi-palier supérieur, sont aménagées une buanderie et une salle de douche avec toilettes.
Le deuxième étage
L'escalier secondaire mène à un large et lumineux couloir, éclairé de trois baies, doublées de volets intérieurs. L'espace distribue trois chambres orientées à l'ouest, avec vue sur le jardin. Toutes sont rénovées et comprennent des placards et des cheminées de marbre. Les sols sont parquetés en pin. S'ensuit une salle de douche. Au bout du couloir, s'étend une chambre lambrissée rechampie, parquetée à grandes lames, avec double exposition. Au dessus, les combles sont isolés sur murs, avec des chambres aménageables.
La dépendance côté cour
Bordée d'une petite cour, elle est occupée par une maison d'habitation élevée de deux niveaux. L'étage est accessible depuis une passerelle située à mi-palier de l'hôtel particulier. À aménager et à décorer, l'ensemble comprend trois pièces dont deux à l'étage.
La dépendance au fond du jardin
À finir d'aménager, elle est indépendante et comprend deux pièces, une cuisine et une salle de douche, sur un seul niveau. En face, un petit appentis permet de ranger du matériel de jardin. Une entrée indépendante donne sur la chasse qui longe la propriété à l'ouest.
Le jardin
Il s'étend sur près de 1500 m², répartis entre cour et jardin. À l'avant, la cour pavée est minérale, plantée de trois élégants palmiers, de différents lauriers roses, de massifs de lavande et de rosiers. Deux oliviers en pots encadrent l'entrée de l'hôtel. À l'arrière, une haie de thuyas sépare en deux espaces un terrain enherbé. Des rosiers habillent les murs de la propriété. Buis, hortensias et agapanthes apportent une touche de raffinement supplémentaire à l'ensemble. Au sud, une terrasse pour l'heure non exploitée est séparée du jardin initial par un muret à finir d'habiller. La vue porte sur les toits de Valognes.
Ce que nous en pensons
Entre cour et jardin, ville et bocage, l’hôtel de Vaucelle est un édifice emblématique du Cotentin et de la cité royale de Valognes. Sobre et élégante, la façade dissimule un étage noble à l'atmosphère feutrée, dans un décor d'époque délicieusement suranné. Confortable et bien restaurée, la demeure révèle de nombreux atouts : spacieuse mais à taille humaine, à deux pas des commerces et doublée de deux dépendances aménageables en maisons d’hôtes. Roses et agapanthes viennent embaumer la véranda et les espaces extérieurs, aux vues imprenables sur les toits de la ville. Enfin, l'adresse profite aussi de la proximité des plages et du port de Barfleur.
Référence 480143
Surface du bâtiment principal | 370 m2 |
Nombre de chambres | 5 |
Voir le Diagnostic de Performance Energétique
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.