Dans le Calvados, au cœur de la ville de Falaise, une vaste maison de ville
des 16e-17e s. et ses bâtiments annexes divisés en appartements, à rénover
Falaise, CALVADOS basse-normandie 14700 FR

Situation

Établie dans le coeur de la Normandie et le sud du Calvados, la ville de Falaise possède un riche patrimoine lié à son histoire pluri-centenaire. Évangélisée à l’époque des Mérovingiens, elle tient son nom de sa position fortifiée, sur un éperon rocheux, où est encore dressé le célèbre château de Guillaume le Conquérant. Avec sa fortification pour témoin, Falaise a connu de nombreux soubresauts pendant la guerre de Cent Ans (14e s.) puis surtout durant les guerres de Religion (fin du 16e s.). Le roi Henri IV l'a définitivement rattachée au royaume de France en 1590.
Aujourd’hui, elle est intégrée à la communauté de communes du Pays de Falaise. La “petite” ville, traumatisée par les bombardements alliés pendant la Seconde Guerre mondiale, fait l’objet d’un renouveau touristique et économique d’envergure grâce à une politique locale dynamique. Labellisée “ville fleurie”, c’est aujourd'hui une commune du Calvados où il fait bon vivre. Les campagnes alentour, limitrophes de la Suisse normande, forment aussi de beaux paysages, entre bocage et vastes futaies.
Enfin, Flers, Argentan ou Caen disposent de lignes permettant de rejoindre Paris en un peu plus de 2 h. Paris est à moins de 3 h par l’A13.

Description

C’est dans une rue calme de la ville que la bâtisse, certainement logis d’importance à l’époque de la Ligue, prend place. Déjà, au 14e s., ce quartier de Falaise abritait les bourgeois de Guibray dont les terres appartenaient initialement aux abbés de Saint-Jean. Des foires s’y déroulaient et de nombreuses auberges s’y élevèrent alors. La demeure, très certainement l’une de celles-ci, est située en retrait d’une petite place qui porte encore le nom d’un des ligueurs catholiques de Falaise à l’époque des guerres de Religion. Surnommée alors “L’Hôtel du grand coq”, la bâtisse devint par la suite la résidence d’un riche parlementaire.
Située à proximité de l’église Notre-Dame de Guibray, la bâtisse, au cœur d’une rue préservée, est au pied de quelques commerces de bouche et de services. Côté rue, le vénérable logis présente actuellement un aspect typique des 16-17e s. C’est un bâtiment plus large que haut, construit en pierre de Caen.
De l’intérieur depuis la cour, l'ensemble bâti est constitué de trois logis, qui forment un quadrilatère, dont la moitié a été adjointe dans un second temps à l’hôtel initial. Véritable témoignage des réaménagements au cours des siècles, la façade arrière de l’hôtel présente encorbellements, toiture à croupes et vestiges d’une tour arasée dont l’édification remonte au moins au 16e s. À gauche, une façade en pierres apparentes est couverte par un enduit dans la partie moderne. À sa suite, une modeste maison annexe est coiffée d’une toiture en ardoise et percée de deux baies avec menuiseries à petits carreaux. Enfin, dos à la rue et ouvrant sur la façade arrière du logis principal, l’ancienne forge a été remaniée en un logis, pourvu de sept fenêtres.
Depuis la cour, un escalier permet d’accéder à l’arrière du terrain. Les murs de propriété enserrent l’ensemble de la parcelle. Dans la cour centrale, différents murets délimitent les espaces avec divers petits jardins. À droite du corps principal et regardant la cour, une coursive en bois permet la circulation entre les différents appartements au deuxième niveau.

La demeure principale

L'entrée initiale a été préservée depuis un premier bâtiment, légèrement en décroché. Au rez-de-chaussée et sous un linteau de bois, la lourde porte d'accès, en chêne, jouxte une fenêtre de rue adjointe ultérieurement. À droite, se trouve une porte-fenêtre ancienne. À gauche et en arrière-plan, le corps secondaire de la bâtisse présente au même niveau deux autres portes-fenêtres. Une troisième, que deux autres complètent, a été condamnée et remplacée. Au premier étage, les linteaux et les jambages sont remarquables. D’inspiration Renaissance, ils dessinent une véritable dentelle de pierre en pourtour des six baies. D’inspiration gothique pour certains, ils entourent des menuiseries à la française. Au dernier étage, huit fenêtres de toit, pour certaines remaniées, rythment une toiture à deux pans de tuiles anciennes, surmontée de quelques souches de cheminée. Un bec de gaz singularise la façade principale.


Le rez-de-chaussée
La porte d’entrée accède à un long couloir traversant, au sol en pierre de Caen, qui permet de rejoindre l’arrière du bâtiment principal. Il ouvre ici sur un petit patio protégé d’une marquise ronde garnie de tuiles, où se découvrent la cour et les bâtiments annexes. Dans la partie la plus à gauche du logis, se tient un premier appartement, composé d’une cuisine, d’une chambre et d’une pièce de vie. Côté cour et à droite du auvent, une vaste pièce à la poutraison apparente et couverte de tomettes au sol est éclairée par plusieurs fenêtres sur rue comme sur cour. Une imposante cheminée présente un trumeau du début du 18e s. et le mur opposé la trace d’une ancienne cheminée, aujourd'hui fermée. À la suite de la pièce, deux autres, plus petites mais de même configuration, avec cheminées en pierre du 17e s., sont en cours de travaux. Ici était le cœur battant de la demeure à ses origines. Enfin, à droite sous la coursive, trois pièces avec un coin cuisine sont en cours de rénovation, à la suite desquelles trois autres restent à aménager.

L'étage
La cour permet d'accéder aux vestiges d’une ancienne tour. Un escalier en vis, dont la structure de pierre est certainement d’origine, conduit aux étages. À l'issue d'une quinzaine de marches, une coursive en bois ouvre sur trois appartements avec une double exposition, composés chacun d’une salle de séjour, d’une chambre, d’un coin cuisine et d'une salle de douche. Dans le troisième, la lumière filtre par les fenêtres de toit. La coursive permet d'embrasser du regard les différents logis.

La deuxième maison

Accessible par un perron depuis la cour et bâtie en retour d’équerre du logis, elle lui est accolée.


Le rez-de-chaussée
Il comprend une pièce à gauche éclairée par une fenêtre, et un escalier, qui mène aux deux étages du logis.

Le premier étage
À l'issue de quatorze marches, se dévoile le deuxième niveau, divisé en deux appartements indépendants. Le premier compte trois pièces : une salle de séjour et deux chambres. Sur le palier, en face, se déploie le second, qui comprend deux pièces avec cuisine ouverte. Dans les deux appartements, des salles de douche ainsi que des toilettes complètent utilement les pièces à vivre et à coucher ; les sols sont couverts d'un plancher, d'un dallage ou d'un autre revêtement.
Le deuxième étage
Une quinzaine de marches plus haut, s'étend un important grenier à la poutraison ancienne, entièrement aménageable.

La troisième maison

Bâtie dos à la rue, l’ancienne forge a été remaniée dans les années 1960. Sa façade est revêtue d’un crépis.


Le rez-de-chaussée
Une entrée au sol couvert de carreaux de ciment donne accès à deux vastes pièces avec baies sur cour.

L'étage
Un escalier extérieur mène au second niveau, composé de trois pièces avec parquet à lames et d'une cuisine ouverte, surmontées d'un grenier.

Ce que nous en pensons

Un logis dont une vénérable façade a gardé dans l’âme quelque chose du Moyen Âge finissant avec la noblesse qui s’en dégage, même si elle a été maintes fois remaniée. Certes, c’est un très vieux monsieur, qui nécessite donc d’importants travaux tant à l’extérieur qu’à l’intérieur mais c’est à ce prix qu’un passionné pourra lui restituer sa grandeur d’antan. Les actuels occupants, en vue de le rénover, lui ont donné les derniers coups de pioche. Et ils ont su en saisir les multiples potentialités. S’ils le souhaitent, les prochains bénéficieront de la trame actuelle pour parachever le travail amorcé. Sise dans un environnement urbain et calme, la riche demeure bénéficie de tous les atouts pour retrouver ses qualités initiales : celles d’un lieu hospitalier et chaleureux à la distinction discrète.

Vente en exclusivité

380 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


Voir le Barème d'Honoraires

Référence 425431

Surface cadastrale 948 m2
Surface du bâtiment principal 400 m2
Nombre de chambres 7

Voir le Diagnostic de Performance Energétique


Les informations sur les risques auxquels ce bien est exposé sont disponibles sur le site Géorisques : www.georisques.gouv.fr

Conseiller

Yann Campion +33 1 42 84 80 85

contacter

Partager

envoyer à un ami Pinterest linkedin Facebook

NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

En poursuivant votre navigation, vous acceptez l'utilisation de cookies pour vous proposer des services et offres adaptés à vos centres d'intérêts et mesurer la fréquentation de nos services. En savoir plus