Construite vers 1838, au début du processus de lotissement du parc du château par Jacques Laffitte, la villa d’exception se situe en son cœur et a probablement été conçue par l’architecte Charles Duval, choisi par Jacques Laffitte pour son grand talent. Elle arbore les signes d'une architecture aux influences italiennes : un étage d’attique mansardé coiffé d’ardoises, un rez-de-chaussée surélevé, une terrasse en façade pour donner plus de majesté à l’entrée, un sous-sol total avec un accès par l’extérieur, éclairé par la lumière du jour. Par ailleurs, l’art équestre a toujours tenu une place importante dans l’aménagement et la vie de la propriété, plusieurs de ses occupants possédant des chevaux, soit comme entraineurs, soit comme cavaliers de haut niveau. Quelques-uns de ses habitants ont laissé une trace dans l’Histoire : un général – officier de cavalerie et mondain à ses heures –, un célèbre jockey ou encore une fameuse artiste de la Belle Époque ont fait de cette demeure un lieu brillant, joyeux, vivant et avant-gardiste. Elle se trouve dans un jardin arboré, au sein d'un environnement paisible et verdoyant, à proximité immédiate d’écoles maternelle et primaire, à seulement quelques minutes de toutes les commodités et des transports vers la capitale. Érigée sur trois niveaux, derrière une façade équilibrée aux lignes classiques, elle déploie des volumes harmonieux et une distribution fluide. Les matériaux d’origine, méticuleusement conservés, témoignent du savoir-faire d’une époque soucieuse de qualité. Les hautes fenêtres cintrées laissent amplement pénétrer la lumière, à chaque étage.

La demeure

Passé le portail, une allée de graviers mène conjointement à la demeure et aux garages à gauche, à l'abri des regards. À droite, elle permet de faire le tour du jardin, où se mêlent harmonieusement des arbres, des arbustes et des fleurs, et procure ainsi l’occasion d’admirer le côté sud de la maison. Celle-ci, d’une superficie de près de 240 m², s’élève sur trois niveaux et se distingue par ses façades immaculées, une toiture en ardoises, une audacieuse tourelle. Son atmosphère intemporelle invite à la tranquillité et à l’introspection.

Le rez-de-chaussée
À partir du perron, une fois la porte franchie, l’entrée dessert une vaste pièce de réception. Elle est baignée de lumière et ses dimensions sont harmonieuses. Le regard est immédiatement conquis par la noblesse du parquet en échelle, des hauts plafonds moulurés et la fluidité des circulations. À gauche, un salon s’ouvre sur une partie du jardin ainsi que sur une terrasse orientée plein sud. Une cheminée ornée d’un manteau de marbre blanc y trône, qui apporte un point focal à l'espace, abondamment éclairé par quatre grandes baies. Plus loin, une salle à manger, spacieuse et conviviale, communique avec une cuisine judicieusement intégrée, où le parquet ancien se prolonge. Le niveau profite de trois portes-fenêtres qui donnent accès à la terrasse partiellement abritée, d’où deux perrons s'étendent vers le jardin situé en contrebas.
Dans l’entrée également, une porte mène au sous-sol et un escalier en chêne, dont les contremarches sont peintes, conduit aux étages.
Le premier étage
Un demi-palier le précède, qui comporte des toilettes invités munies d'un placard intégré. L'espace est suivi d’un grand palier, avec deux larges fenêtres, qui dessert le niveau. À droite se trouve un bureau bordé d'une bibliothèque en boiseries sur mesure et d'un balcon qui surplombe le jardin. Il procure un agréable cadre de travail. Une vaste chambre au parquet en point de Hongrie fait suite à une garde-robe. Elle est éclairée par trois grandes baies dont une porte-fenêtre ouvre sur une terrasse, tandis qu’une cheminée en marbre et une salle de bains attenante donnent à l’endroit une atmosphère intime et particulièrement raffinée.

Le deuxième étage
Un demi-palier supplémentaire conduit à un petit bureau, puis le dernier niveau présente un grand palier aménagé en salle de télévision. Trois chambres lumineuses se partagent deux salles de bains, en excellent état.
Le sous-sol
Le sous-sol, où se trouvait la cuisine au 19e s., se compose d'une buanderie et d'une salle de sport qui bénéficie d'un accès indépendant à l'extérieur. Une activité professionnelle libérale peut y être exercée. S'y ajoutent une chaufferie, une pièce de stockage et une cave à vins, voûtée.
Le jardin
Le terrain se déploie sur plus de 1 600 m² et met en évidence l'éclat de la demeure tout en la bordant. En limite de propriété se trouvent des bambous à la croissance contrôlée ainsi que des ifs. Plus loin lauriers, arbustes, massifs fleuris et vastes espaces engazonnés parsemés de jonquilles et de jacinthes donnent un bel aspect varié au jardin.