Situation
En Provence-Alpes-Côte d’Azur et dans le département du Var, au nord de la Provence verte, Cotignac se déploie au pied d’une imposante falaise de tuf, sculptée par les eaux au fil des siècles. Fondé au 11e s., le village vient d’être distingué par le label des « Plus beaux villages de France ». Ses ruelles escarpées dévoilent 17 fontaines, les vestiges d’anciens pressoirs à huile, un campanile du 15e s. et des habitations troglodytiques creusées dans la roche. Surplombant la plaine, deux tours sarrasines témoignent d’un passé défensif. Aix-en-Provence se rejoint en une heure par la route, les aéroports de Nice et Marseille en 1 h 30, celui de Hyères en 1 h 10. Le lac de Sainte-Croix est à 45 min, les plages du littoral varois à un peu plus d’1 h et les premières stations de ski à environ deux heures.
Description
La maison est entourée de plusieurs niveaux de terrasses et de différents espaces extérieurs. Un escalier longe la façade sud et mène à l'entrée principale couverte d'un auvent qui communique avec les vastes terrasses qui ceinturent la demeure d'est en ouest. Celle à l'est, dallée de terre cuite, est protégée d'une pergola en fer forgé avec toile d'ombrage, tandis que celle à l'ouest, ajoutée plus récemment, est couverte de bois exotique et mène par un large escalier à un espace engazonné. Dans son prolongement, se trouve une piscine au sel, chauffée, de 11 m x 5 m, ses plages dallées, ainsi qu'un local piscine en pierre. À quelques mètres de là, un gazebo en bois exotique a trouvé sa place à l'ombre des chênes verts et voisine un cabanon en pierre qui abrite une pompe de forage. Sous la maison, dans une cave d'une cinquantaine de mètres carrés, des mangeoires et une cuve à eau attestent du passé rural et agricole de la propriété. Trois autres débarras et caves se trouvent également sous la maison.
La bergerie
Le rez-de-jardin
Raccordée à la maison principale par un escalier intérieur, elle dispose également d’un accès indépendant sur sa façade est. Elle comprend une entrée, une buanderie et la chambre principale. L’espace nuit se compose d’une chambre au sol de tomettes de Salerne, prolongée par une vaste salle d’eau avec toilettes et espaces de rangement, sur un carrelage aux teintes variées. Le plafond, à une pente, associe poutres apparentes et parefeuilles, selon le modèle dit « marseillais ». La lumière pénètre par une baie et une porte-fenêtre à petits carreaux orientées au nord, ouvrant sur une terrasse, ainsi que par une seconde baie à l’ouest.
Le rez-de-chaussée
Un escalier extérieur en pierre côté sud débouche sur une entrée/couloir qui dessert toutes les pièces de l'étage. D’un côté, en contrebas, la salle de séjour d'environ 30 m² est éclairée par une baie et une porte-fenêtre à trois baies, qui ouvrent à l'ouest sur une terrasse en bois, ainsi que par une autre baie au sud. Une cheminée avec insert occupe également une partie du mur ouest. Les couleurs ocre et brique ont recouvert les murs, le sol est habillé de terre cuite et le plafond est animé de poutres apparentes. Le couloir mène ensuite à une cuisine et des toilettes séparées. La cuisine est éclairée par une porte-fenêtre qui ouvre sur une terrasse à l'est et par une baie au sud. Le sol est dallé de tomettes hexagonales.
L'étage
L'escalier éclairé par une large baie à l'est débouche sur un palier qui dessert trois chambres, une salle de bains et des toilettes. Dans l’ensemble des pièces, les sols sont en terre cuite et les plafonds sous pente associent poutres apparentes et parefeuilles. La première chambre, d’environ 15 m², dispose d’un placard et s’ouvre au sud ; ses murs sont peints dans une teinte mauve. La deuxième, avec placard d’angle et habillée de vert, est éclairée par une baie à l’ouest et une étroite ouverture au sud, semblable à une meurtrière. Enfin, la dernière chambre avec placard, d’environ 10 m², est peinte en jaune-orangé et ouvre par une baie à l'ouest et une meurtrière au nord. S’ensuivent des toilettes séparées et une salle de bains carrelée de bleu, avec double vasque et baie orientée au nord.
Le terrain
Légèrement en pente, étendu sur 2,7 ha et constitué de plusieurs espaces en restanque, il entoure la bâtisse de toutes parts. Un espace boisé classé, composé de chênes verts, le ceinture en limite de propriété. Sur la restanque haute, un olivier italien de plus de 500 ans accueille le visiteur au bout d’une aire de battage. S'y trouvent également des cyprès, un chêne blanc ainsi qu'une végétation constituée d'essences méditerrannéenes, à côté de l'espace engazonné autour de la piscine. Le tout est parfaitement entretenu grâce à l'eau d’un forage.
En contrebas, côté sud, délimitée par des murets en pierre sèche, une vaste étendue plate favorise les cultures de vignes bio (Syrah) en fermage sur 0,8 ha, une quarantaine d'oliviers et presqu'autant de fruitiers, ainsi que de la lavande sur 0,15 ha. La vue totalement dégagée porte au loin sur le Petit Bessillon et les collines alentour.
Ce que nous en pensons
Sur le sentier des pèlerinages, immergée en pleine nature, une propriété à mi-chemin entre le monastère Saint-Joseph et Notre-Dame, à une quinzaine de minutes. Les portes en bois, les carreaux de Salerne, les tomettes, typiques de la Provence, côtoient les éléments plus récents et apportent confort et fonctionnalité dans un cadre de vie emprunt de lumière et de simplicité. La position dominante de la bâtisse, ouverte sur toutes ses orientations, permet de suivre, été comme hiver, la course du soleil et contempler la palette de couleurs du paysage : du violet des lavandes au mordoré des vignes en automne, en passant par les blancs, les roses, les rouges des lauriers et autres coquelicots au printemps. Tout ici est réuni pour partager une vie épanouie dans un cadre authentique et agréable, aussi bien en résidence principale que secondaire.
Référence 603624
Surface cadastrale | 2 ha 67 a 54 ca |
Surface du bâtiment principal | 135.6 m2 |
Nombre de chambres | 4 |
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.