À 2 h de Paris, en Bourgogne, une demeure de campagne
avec son pigeonnier du 18e s. entourée de son verger et de son parc
avec son pigeonnier du 18e s. entourée de son verger et de son parc
Cosne-Cours-sur-Loire,
NIEVRE
bourgogne
58200
FR
Situation
À la limite ouest de la Bourgogne, la maison se situe à quelques encablures d'une petite cité historique qui se distingue par son riche passé gallo-romain, sa première mention remontant au 2e s. Le bourg a par la suite gardé des traces de nombreuses époques qu'il a traversées. Les archéologues y ont découvert de multiples vestiges, comme "l’Apollon Citharède" conservé au musée archéologique de Saint-Germain-en-Laye, ou la statuette en bronze de "Mercure assis", actuellement exposée au musée du Louvre. Il s'agit par ailleurs d'un lieu marqué par son patrimoine architectural, notamment par son église du 13e s.
La campagne alentour, parsemée de nombreuses rivières, collines, vastes forêts de chênes et étangs, compose un cadre ressourçant, qui autorise de longues promenades, ponctuées de lavoirs anciens et de sentiers, dont une voie romaine.
La gare SNCF la plus proche est celle de Cosne-sur-Loire et dessert Paris-Bercy en 2 h. Se trouve également à proximité l'autoroute A77, qui permet de rallier la capitale en 2 h également. Le village regroupe plusieurs commerces nécessaires à la vie quotidienne à deux pas de la propriété.
Description
Deux piliers en pierre annoncent l'entrée de la propriété. Un sentier accède à la demeure, ancienne ferme en pierre couverte de tuiles, et dévoile dès l'abord une large perspective d'ensemble : autour d'une cour intérieure gravillonnée en partie pour le stationnement des véhicules, agrémentée d'un parterre de pelouse, s'organisent la maison orientée plein ouest, une dépendance en pierre en retour d'équerre, une grange de stockage au nord, enfin une piscine précédée d'un pigeonnier au sud. Celui-ci est coiffé d'une toiture en croupe couronnée d'épis de faitage, tout comme la maison. Les toits sont entièrement en tuile plate de Bourgogne. Celui du bâtiment principal est ajouré de lucarnes capucines sur ses deux pans. Les encadrements des baies, tout comme les chainages d'angle, sont en pierre de taille.
Dans le prolongement de la maison, un petit passage couvert mène à un grand parc planté d'arbres aux essences variées. La vue se porte sur les collines avoisinantes et les toits des bâtisses de l'ancien bourg.
De retour dans la cour, proche de la piscine, une double porte en bois mène à un escalier en pierre qui descend vers le verger bordé de murs en pierre sèche.
Dans le prolongement de la maison, un petit passage couvert mène à un grand parc planté d'arbres aux essences variées. La vue se porte sur les collines avoisinantes et les toits des bâtisses de l'ancien bourg.
De retour dans la cour, proche de la piscine, une double porte en bois mène à un escalier en pierre qui descend vers le verger bordé de murs en pierre sèche.
La maison
La demeure s'élève sur deux niveaux enduits à la chaux de couleur beige clair, faisant ressortir les contrevents peints en vert mat qui protègent les fenêtres. Quatre portes vitrées signalent les différentes entrées. La toiture a été refaite en 2018. La végétation – herbe, arbustes et arbres – entoure le logis et une glycine court le long de la façade.
Le rez-de-chaussée
Une première porte ouvre sur l'une des pièces d'entrée de la maison, avec plafond à poutres apparentes en chêne et dallage en pierre de Bourgogne. D'anciennes traces d'un four à pain, bordées de tomettes anciennes, indiquent la nature fermière de la maison à son origine. À proximité, se trouve une discrète buanderie. Un œil-de-bœuf éclaire un vieil évier en pierre et les murs enduits à la chaux. Une porte en bois très massive, faite de planches en chêne et agrémentée d'une ferronnerie du 17e s., cache un escalier de la même époque. Une baie donne sur une vaste cuisine équipée avec plusieurs placards. Là, une cheminée en pierre à foyer ouvert réchauffe la pièce et son parquet droit.
Dans le prolongement de cette dernière, se découvre un autre vestibule au sol couvert d'un parquet droit et aux murs rouges, qui font ressortir les poutres du plafond peintes en blanc. La pièce donne sur un salon, parqueté également, de bonne taille et très lumineux grâce à ses nombreuses fenêtres, qui dévoilent des vues sur le parc et sur le pigeonnier. Plus loin, se trouve une pièce de détente, agrémentée d'une cheminée au manteau de bois et d'une bibliothèque.
De retour dans le hall rouge, une baie remarquable, en verre à petits carreaux avec imposte, permet d'entrevoir une autre pièce qui fait office de vestiaire, où une porte donne sur l'extérieur. Le dégagement, de taille importante, distribue deux chambres aux sols de tomettes anciennes. La première, décorée d'une cheminée en marbre gris non fonctionnelle, est complétée par une salle de bains équipée d'une baignoire en fonte, à pattes de lion, et d'un lavabo en porcelaine blanche. De l'autre côté du hall, une seconde pièce de nuit, très spacieuse, communique avec une salle de bains et des toilettes séparées, au sol couvert de mosaïques qui forment des dessins géométriques.
L'étage
Sous charpente apparente, un palier, demeuré intact depuis le 17e s., conduit, grâce à une porte massive en chêne, à une salle de séjour, spacieuse et lumineuse, équipée de placards et rythmée de deux piliers en bois. Une porte peinte en vert donne sur une salle de douche entièrement carrelée. Une autre baie mène à une chambre à coucher, qui se distingue par sa porte vitrée et par sa fenêtre avec vue sur la cour intérieure. Un grand dégagement accède à une deuxième chambre, puis à une troisième, avec salle de bains attenante, restée dans son style d'origine, ses anciennes poutres, sa baignoire et son lavabo en porcelaine blanche ayant été conservés. Des carreaux de sol en terre cuite renforcent dans tout l'étage le caractère authentique des lieux. Au fond du couloir, un espace tient actuellement lieu de bureau. De retour dans le salon, une échelle perroquet conduit au grenier. Celui-ci, dominé par sa charpente à pannes en chêne, est parfaitement aménageable.
Les dépendances
En retour d'équerre à droite de la maison se dresse un bâtiment, orienté sud et nord, édifié sur deux niveaux. Ses façades en pierre sont percées de nombreuses baies protégées par des contrevents, composés d'épaisses planches verticales que maintiennent des traverses et des pentures. Cet ancien corps de ferme est divisé en plusieurs espaces : une grange dominée par son imposante charpente apparente et entourée de murs en pierre sèche, un atelier, un garage, une ancienne étable, ainsi qu'un débarras.
Le pigeonnier se situe en face. Là, se trouvent deux locaux qui abritent tout le nécessaire pour la piscine, de 10 m x 5 m environ, notamment la pompe à chaleur. Dans le prolongement de la maison, un petit bâtiment renferme deux pièces qui permettent de ranger des vélos ou autre matériel.
Le parc
Par un petit passage couvert en alcôve, il apparaît depuis la maison, parsemé d'arbres et autre végétation luxuriante. Un frêne, très imposant, permet de bénéficier de quelque fraîcheur en été et de s'installer sous son ombre pour les repas. Plusieurs bancs en pierre sont placés çà et là pour permettre d'observer le parc sous divers angles, au fil des saisons. Des arbustes, plantés notamment en ses bords, délimitent la propriété. Au-delà, se distinguent les toits anciens du village voisin.
Non loin du pigeonnier, proche de la piscine, un verger composé essentiellement de pommiers, entouré d'un mur en pierre sèche, côtoie un champ cultivé en agriculture biologique, occupé de temps à autre par des moutons.
La façade est de la maison est parcourue de rosiers et d'une glycine qui ajoutent à la pluralité des couleurs de la végétation environnante.
Ce que nous en pensons
Un domaine du 17e s., réinventé, en pleine campagne bourguignonne. Le verger, le parc, la grande piscine, la distribution des bâtiments autour d'une cour carrée, le style et les dimensions des intérieurs dont les matériaux ont été conservés, sont autant de marques d'une propriété prête à renaître. À condition d'y faire quelques travaux d'aménagement, les dépendances pourraient héberger de nombreux hôtes.
Au-delà de ces diverses qualités architecturales et paysagères, l'ancien domaine fermier est un lieu inspirant qui a fait couler beaucoup d'encre. L'abbé Baudiau, figure emblématique de la région, a ainsi su décrire avec poésie à la fois l'histoire du bourg et de son environnement, mais aussi celle de la propriété, à laquelle il avait consacré quelques lignes.
615 000 €
Honoraires à la charge du vendeur
Référence 915648
| Surface cadastrale | 7948 m2 |
| Surface du bâtiment principal | 336.42 m2 |
| Nombre de chambres | 6 |
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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.
