À Nantes, dans le « Petit Montmartre »,
une demeure du 19ème siècle et son jardin arboré
une demeure du 19ème siècle et son jardin arboré
Nantes,
LOIRE-ATLANTIQUE
pays-de-loire
44100
FR
Situation
Culturelle et dynamique, à moins d’une heure de la côte de Jade, Nantes est l'une des villes les plus attractives de France. La propriété est située dans un quartier qui surplombe la ville, avec des panoramas imprenables sur la Loire. À proximité directe du centre-ville et avec ses airs de faubourg historique, la Butte Sainte-Anne dévoile une facette méconnue de la cité ligérienne. S'y mêlent petites places et ruelles pittoresques, qui lui ont valu le surnom de « Petit Montmartre ».
Description
Construite sur rue, la demeure est accessible depuis une venelle discrète de la Butte Sainte-Anne. Édifiée en 1880, elle développe 135 m² environ sur trois niveaux. Un mur est commun avec la propriété voisine tandis qu’à l’opposé, un haut mur en pierre prolonge la façade jusqu’à une porte de garage ouvrant sur un vaste préau d’environ 45 m², qui permet de stationner deux voitures.
Un marronnier remarquable et protégé étend sa frondaison par dessus l’enceinte. La bâtisse se prolonge sur l'arrière par un jardin de près de 800 m² exposé plein sud, jalonné d’arbres de hauts jets et d’une végétation luxuriante.
Un atelier de 6,60 m² et une remise de 5,80 m² attenants ainsi qu’une une dépendance cadastrée d’environ 12 m² complètent l'ensemble.
Un marronnier remarquable et protégé étend sa frondaison par dessus l’enceinte. La bâtisse se prolonge sur l'arrière par un jardin de près de 800 m² exposé plein sud, jalonné d’arbres de hauts jets et d’une végétation luxuriante.
Un atelier de 6,60 m² et une remise de 5,80 m² attenants ainsi qu’une une dépendance cadastrée d’environ 12 m² complètent l'ensemble.
La demeure
Édifiée au 19ème siècle sur un plan rectangulaire, elle est orientée nord-ouest/sud-est. La haute façade en moellons enduits s'élève sur deux étages, dont un de combles aménagés. Les deux pans de la toiture sont couverts d'ardoises et percés de chaque côté par une lucarne. Les façades sont ponctuées par trois travées de baies encadrées d'une modénature en enduit lissé, à l’instar des chaînes d’angles. Des fenêtres à la française avec grands carreaux complétées par des contrevents peints en gris clair rythment la façade côté jardin. Le premier étage est ponctué de balcons avec garde-corps en fer forgé. Sur la façade la mieux exposée, la double porte-fenêtre ouvre sur un petit perron qui descend vers le jardin.
Le rez-de-chaussée
L'entrée principale se fait côté rue par une porte en chêne avec imposte. Elle ouvre sur un vestibule flanqué d’une lingerie et d’une cuisine aménagée de part et d’autre, avec l’escalier en bois menant à l’étage. Le hall se poursuit vers une double salle de séjour dont le jeu des larges baies trace des perspectives sur l’extérieur et repousse les limites des volumes intérieurs. Comme une pièce supplémentaire, le jardin est accessible depuis le salon et la salle à manger, l'un et l'autre très lumineux. Le sol est en tomettes carrées et la cheminée ancienne à foyer ouvert est en pierre de Bourgogne. Depuis la salle à manger, une petite porte mène à un atelier et à une remise.
Le premier étage
Desservi par l’escalier en bois depuis le rez-de-chaussée, il abrite trois chambres à coucher à la décoration simple. L’une traversante profite d'une luminosité en toute saison. Les chambres se partagent une salle de bains percée d’une large baie vitrée avec vue sur le jardin en contrebas. Un rafraîchissement des sols et des murs est à envisager.
Le deuxième étage
L’escalier dessert une chambre mansardée avec coin bureau, encadrée par deux petits greniers à aménager. Les murs sont lambrissés. Deux baies favorisent la circulation de la lumière tout au long de la journée. La lucarne côté jardin permet de profiter de la vue sur les toits de la ville au loin et sur le cèdre de l’Atlas qui occupe le premier plan.
Le jardin et la dépendance
Accessible depuis la demeure par une volée de quatre marches de pierre, il s'étend sur une surface de 786 m². Orienté au sud-est, il est ceint de hauts murs en moellons de schiste. Le clos arboré, tout en profondeur, est luxuriant et à l’abri des regards.
Dans la prolongation de la maison, un premier espace enherbé est un espace « boisé classé » et met en scène un marronnier centenaire inscrit arbre remarquable. Il est aussi planté de nombreux autres végétaux et arbustes décoratifs : rosiers, rhododendrons, hortensias…
À l’abri d’un laurier, une dépendance maçonnée couverte en partie de tuiles d’environ 12 m² à usage actuel de remise peut offrir un espace supplémentaire sans nuire au fonctionnement de la maison.
L’allée centrale, juste entravée par un cèdre à la forme élancée, prolonge exactement le vestibule de la maison. Elle se déroule jusqu’à une surprenante et monumentale haie composée de plusieurs ifs taillés. À travers son ouverture passe le point de fuite vers un deuxième espace où se déploient un Ginkgo biloba, des cerisiers, des framboisiers, un figuier, un pommier et un cognassier.
Ce que nous en pensons
Gravir la Butte Sainte-Anne depuis la Loire, c’est retrouver Jules Verne enfant, le visage tourné vers l’océan et les Voyages extraordinaires du capitaine Nemo. L'endroit rêvé pour une demeure de famille accueillante, à l'abri d'un quartier paisible et d'un grand jardin peuplé d'arbres centenaires. Si l’intérieur demandera quelque travaux d’aménagement et de rafraîchissement, l'ensemble exhale déjà cette atmosphère chaleureuse et attachante d'une maison pleine de vie où le dedans et le dehors se côtoient et se mêlent harmonieusement.
832 000 €
Honoraires à la charge du vendeur
Référence 113898
| Surface cadastrale | 786 m2 |
| Surface du bâtiment principal | 136 m2 |
| Nombre de chambres | 4 |
| Surface des dépendances | 69 m2 |
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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.
