Dans une cité médiévale du Domfrontais,
un logis et sa tour du 12e s. classée MH, dans un jardin anglais
un logis et sa tour du 12e s. classée MH, dans un jardin anglais
Flers,
ORNE
basse-normandie
61100
FR
Situation
À vingt minutes de Flers et à une heure de Granville, cette cité qui fut résidence royale culmine à 211 mètres, dominant le lit de la Varenne. Dans un cadre naturel privilégié, sur un rocher abrupt qui surplombe un splendide panorama, la cité compte de nombreux vestiges dans le dédale de ses étroites ruelles, bordées de maisons à pans de bois. Son château, daté du 11ème siècle, est bâti sur un éperon de grès armoricain. Marché médiéval et tournoi de chevalerie ont lieu chaque mois d'août. La ville est située dans le pays de Passais, jadis fief de Henri de Beauclerc, fils de Guillaume le Conquérant.
Description
Au centre de la cité, le logis est accessible de deux côtés, par un portail en bois côté cour intérieure donnant sur la Grande-rue et par son entrée principale donnant sur la Grand-place. Dans la cour, une grange à aménager se détache de l'édifice. Face à elle, une construction en bois récente s'ouvre sur le devant. Épousant la bâtisse, la tour de guet classée MH date du 13ème siècle et a depuis perdu ses meurtrières. Un escalier en pierre permet d'accéder à l'entrée du logis et surplombe le jardin et son bassin, laissant une vue dégagée sur la vallée. L'ensemble est clos de murs en pierre.
Le logis
Édifié au 15ème siècle, le logis bâti en moellon de grès s'élève sur trois niveaux dont une cave. De plan rectangulaire, il est posé sur les remparts de la cité. Les entourages des baies et les chaînages d'angles sont en granit. La façade affiche une architecture typiquement médiévale. Elle est coiffée d'une toiture à deux pans en tuiles de terre cuite percée de tabatières. Côté cour, elle dispose d'espaces supplémentaires pour la création d'un atelier d'artiste et d'une boutique. D'une surface de 180 m² environ, la maison a conservé ses éléments anciens, sols en terre cuite, planchers de bois franc, cheminées. Côté jardin, un portail en fer forgé donnant sur une cour permet d'accéder au logis par un escalier aux larges marches de granit. Une marquise en verre surmonte le perron protégé par un mur en pierre.
Le rez-de-chaussée
Le perron accède directement à la cuisine qui donne de plain-pied sur la salle de séjour. Elle ouvre aussi sur la cour intérieure. Le sol est recouvert de tommettes et la cuisine contemporaine en bois clair est entièrement équipée. Un buffet deux corps en chêne d'époque encastré dans le mur s'intègre tout naturellement à l'ensemble. Creusés dans le mur, deux garde-manger font office d'espaces de rangement, fermés par une porte en bois. Un escalier ancien accède à l'étage et au grenier. En enfilade, un vestibule dessert le salon, où la lumière est traversante. Sur un côté, une large cheminée en brique et son linteau de chêne. À la suite, une chambre spacieuse est aménagée dans la tour avec cheminée et vue dégagée. Une salle d'eau complète ce niveau.
Le premier étage
Trois chambres et deux salles d'eau contemporaines se partagent ce niveau, ainsi qu'une garde-robe et deux placards. L'une des chambres est située dans la tour. Un parquet de bois franc recouvre les sols. Toutes les chambres sont équipées d'une cheminée.
La tour médiévale MH
Onze tours existent encore aujourd'hui dans la cité dont la tour "Chemineau" qui fut la première. Ancienne tour de guet édifiée au 13ème siècle, elle fût transformée en habitation au 15ème siècle. De forme circulaire, elle est édifiée en moellons de grès sur deux niveaux plus une cave. Une toiture à deux pans en tuiles de terre cuite coiffe l’ensemble. Dépourvue de ses meurtrières, la façade est percée de larges ouvertures à petits carreaux, avec vues sur la vallée. Un conduit de cheminée se détache du mur de pierre recouvert de vigne vierge. Deux chambres au plancher de bois franc occupent le rez-de-chaussée et le premier étage. Son inscription aux MH date de 1988. Contre la façade, un palmier aussi haut que la tour ajoute une pointe d'exotisme au décor.
Les combles
L'ensemble de la surface est à aménager. L'accès se fait par une porte en bois donnant dans le couloir du premier étage qui monte au grenier par un escalier à vis fait de marches en bois. Il est à restaurer. La charpente en croix de Saint-André date du 13ème siècle.
La grange, le patio et la cour
Sur un côté de la cour, un patio de construction récente de 10 m² environ, avec escalier, plancher bois, fenêtres et mur en pierre, fait office de terrasse d'été. Il est fermé de deux larges portes en bois ajourées d'un grillage. Légèrement décalée de la façade du logis, une ancienne grange en pierre au toit d'ardoise de 40 m² environ est à restaurer. Au pied de la grange, un bassin ovale en granit recueille l'eau de pluie. Ces deux dépendances peuvent permettre aussi la création d'ateliers ou de boutiques. La cour pavée, fleurie de glycines et d’hortensias est particulièrement fraîche en été. Il est possible d'y garer un véhicule. Un appartement situé au-dessus du porche d'entrée ne fait pas partie de la propriété.
Le jardin de roses
Aménagé comme un sous-bois, c'est un jardin à l'anglaise, par son aspect naturel et sauvage et ses massifs irréguliers. Entièrement pavé, il est planté de plusieurs buissons de roses, de lilas et d'hortensias. Les parterres sont recouverts de fraises des bois.
Ce que nous en pensons
Une singulière et remarquable demeure, posée sur les remparts d'une cité à l'histoire millénaire. Flanquée de sa vénérable tour classée, elle domine la vallée, sa façade habillée d'audacieuses grimpantes. À l'intérieur, la rusticité de la pierre et la douceur du bois se répondent avec harmonie, pour composer un lieu de vie intime, chaleureux et raffiné. Propices au travail de l'esprit, les deux dépendances pourront recevoir galerie d'art et boutique d'artisanat. Dans les senteurs de rose et avec une telle vue, l'inspiration saura sans nul doute trouver son chemin.
Référence 180678
| Surface cadastrale | 452 m2 |
| Surface du bâtiment principal | 160 m2 |
| Nombre de chambres | 4 |
Partager
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.
