Situation
Dans le sud du département du Calvados, au cœur de la ville médiévale de Falaise, ancienne capitale des ducs de Normandie et ville de naissance de Guillaume le Conquérant. Dominant une colline puis s’étirant au pied de l’Ante, affluent de la Dives, Falaise a su estomper les stigmates des bombardements alliés de 1944. Outre l’imposant château fort qui se dresse toujours fièrement sur son promontoire rocheux, la ville est riche d’un patrimoine ecclésiastique grâce à la présence des Cisterciens dans la région depuis le 12e s. Aujourd’hui, elle reprend des couleurs grâce à une vie commerçante active. S'y trouvent de nombreuses infrastructures sportives et culturelles.
Caen et son ouverture maritime ne sont qu’à environ 35 km au nord. La capitale est joignable soit par le train soit par la route en un peu plus de 3 h.
Description
La propriété, côté rue, est tournée vers le nord-ouest. L’un des immeubles est élevé de deux niveaux, l’autre de trois hors combles. Les sobres façades, en pierre de Caen, ont été recouvertes d’un enduit. Les toitures sont à deux pans d'ardoise, surmontées chacune d'une souche de cheminée et percées de fenêtres de toit. En rez-de-chaussée, une double porte vitrée et une porte de garage pour l’une, une porte et une fenêtre équipée d’un volet en fer pour l’autre assurent accès et luminosité. Aux étages, quatre baies pour l’une et six pour l’autre présentent des menuiseries récemment changées tandis que la pierre des linteaux originels apparaît encore ici et là. À droite, un porche donne accès à une sortie annexe. À l’arrière, en outre, le premier niveau est aménagé en une promenade semi-ouverte formant terrasse et tonnelle, qui donne sur une cour végétalisée orientée au sud-est avec bassin. De ce côté, l’aspect traditionnel en pierre de Caen a été préservé.
Enfin, le jardin, arboré et confidentiel, ouvre une agréable perspective sur un bâtiment du 19e s.
L'habitation
Initialement séparés, les deux immeubles ont été réunis aux deux niveaux qu'ils ont en commun, permettant des communications fluides ainsi qu'une gamme d’aménagements variée.
Le rez-de-chaussée
Depuis la rue, deux entrées permettent d’accéder aux trois premières pièces du bâtiment le plus à droite. La première salle est pourvue d’une cheminée au manteau en pierre du 18e s. Les deux autres sont en enfilade. Toutes trois avaient anciennement dû constituer un commerce ou une loge de gardien. Les murs ont pour partie conservé leur parement en pierre naturelle. Les sols hourdis en béton sont prêts à recevoir un dallage. Diverses cloisons ont été ajoutées pour mieux agencer les espaces. Un escalier en vis en pierre – peut-être antérieur au 18e s. – trouve son pendant à l’exact opposé dans le second immeuble. Comme à l’accoutumée, des éléments récents ont pu être agrégés à des structures anciennes car ces immeubles n’étaient pas édifiés d’un seul tenant. L’entrée la plus à gauche se présente tel un patio aux murs de pierre, en partie cloisonné avec des portes vitrées. À l’arrière du second escalier, l’espace bâti a été aménagé en un lieu de détente divisé en trois salles, où se trouvent un sauna finlandais, un bain marocain puis une pièce de repos. Atelier, toilettes, dégagements et cave complètent utilement le niveau.
Le premier étage
Ouvert sur de multiples espaces de communication, le deuxième niveau est organisé autour d’une vaste salle à manger moderne avec une cheminée surmontée d'un trumeau en pierre de Caen. Sol en carrelage bicolore et piliers au fût quasi cylindrique apportent une certaine modernité à l'ensemble. Plus loin, se tient une cuisine, avec espace repas et cheminée ancienne, près de l’accès qui ouvre sur l’escalier opposé. Entourant ces deux pièces centrales, quatre salons aux teintes et aux ambiances différentes font nombre, pourvus chacun d’une cheminée en pierre du 18e s. Les murs sont en pierre apparente ; parquet, tomettes anciennes ou carreaux de ciment du 19e s. couvrent les sols. L’un des salons est ouvert sur un imposant puits de lumière. Le niveau compte aussi une salle de douche et des toilettes.
Le deuxième étage
Un palier accède à l'étage supérieur et ouvre sur une vaste chambre parquetée avec une cheminée ancienne en marbre et en terre cuite. Deux fenêtres, orientées au sud-est, donnent sur la cour arborée. Une salle de douche jouxte la pièce à coucher. À l’opposé, le second escalier en vis débouche sur un étage intermédiaire. Il ouvre sur un vaste espace aménagé en bureau. À sa droite et depuis un escalier-passerelle ingénieux, une pièce a été aménagée en salle audiovisuelle. Plus loin, un espace ouvre sur les combles. Enfin, quelques marches supplémentaires donnent accès à une dernière chambre, au sol couvert de tomettes anciennes. Des toilettes se tiennent non loin.
Les combles
L’escalier en vis laisse place à une montée aux marches en bois. Le dernier niveau compte une chambre au sol de tomettes anciennes et à la poutraison apparente, surmontée d'une mezzanine parquetée, ainsi qu'une salle d’eau.
Le jardin
Conçu un peu à la manière des jardins d’agrément antiques permettant la déambulation, il est accessible depuis la cuisine, au premier étage. Il est précédé d’une terrasse deck en bois semi-ouverte formant rez-de-jardin, d'une surface d’environ 200 m². Une tonnelle permet la circulation à sa périphérie. Il est agrémenté d'un bassin alimenté en eau, de statues et d'un banc. Complanté d'arbustes et d'arbres aux essences variées donnant du relief à l'ensemble, il bénéficie d’une exposition sud-est.
Ce que nous en pensons
Véritable vaisseau de pierre soustrait à la vue derrière sa façade traditionnelle, la propriété réunit deux immeubles “de rapport” bâtis sous l’Ancien Régime. Elle ménage nombre de surprises grâce à l’esprit inventif de son dernier occupant. La configuration intérieure du vaste espace a de quoi convaincre les éclectiques férus de mélanges inédits entre tradition et innovation architecturales. Assurément, la pierre de Caen et les matériaux modernes ont ici fraternisé, quoiqu'il faille parachever ce qui a été initié, à des fins d'habitation familiale, à moins qu’un lieu d’accueil n’y voie le jour. La configuration se prête volontiers à l'option touristique, comme la situation géographique de la grande maison qui, au cœur des quartiers historiques de Falaise et à deux pas des campagnes de la Suisse normande, saura attirer les amateurs du patrimoine culturel et naturel calvadosien.
295 000 €
Honoraires à la charge du vendeur
Référence 244896
Surface cadastrale | 471 m2 |
Surface du bâtiment principal | 350 m2 |
Nombre de chambres | 4 |
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.