En Périgord Noir, sur le chemin de Compostelle,
un authentique « repaire noble » et son imprenable panorama
Tamniès, DORDOGNE aquitaine 24620 FR

Situation

Au centre d’un triangle formé par Sarlat - Montignac - les Eyzies, à quelques lieues du pittoresque site castral de Commarques construit à flanc de coteau, surplombant la vallée de la Grande Beune, classée Natura 2000.
Dans une région très recherchée et mondialement célèbre pour ses richesses spéléologiques, son patrimoine historique et préhistorique, et la qualité de sa gastronomie. Encadré par deux paisibles bourgades périgourdines riches en commerces et commodités.
À 15 mn du centre ville de Sarlat La Caneda, 60 mn de Brive-la-Gaillarde et son aéroport international, sa gare et des autoroutes A20 et A89 permettant de rallier Toulouse en 1h45 et Bordeaux en 2h15.

Description

A l’origine demeure chevaleresque connue en Périgord sous le nom de « repaire noble » pendant toute la période du Moyen Age central, elle conserve de cette époque de nombreuses traces architecturales aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur de ses épais murs. Précisément localisée aux confins des possessions de l'abbaye de Sarlat dont dépendaient le prieuré et les terres de la co-seigneurie de Commarque, cette maison fortifiée fut dévolue à Gaillard de Beynac, rejeton des co-seigneurs de Commarque, d’après le partage successoral de 1255.
Au milieu des années 1970, lors du chantier de rénovation minutieuse du repaire, une statue représentant un pèlerin portant en ses mains une coquille apporta crédit à l'hypothèse selon laquelle ce lieu fut non seulement une position fortifiée à proximité du prieuré voisin, mais aussi un refuge largement utilisé par les pèlerins se rendant à Saint-Jacques de Compostelle.
Sa position dominante le place toujours en surplomb des deux villages voisins qu’il toise et de la vallée préhistorique qu’il scrute avec délice.
Aujourd’hui accessible à l’extrémité d’une allée de platanes, blotti au creux de bouquets d’arbres fruitiers occupant la majeure partie de la prairie d’1ha qui l’encadre, le repaire se révèle peu à peu, plus noble et plus émouvant  que jamais.
Il présente dans un clos ceint de murs sur deux côtés, un grand corps de logis avec dépendances en retour d’équerre, édifié dans un mélange d’opus incertum et d’opus vittatum non enduit. Il est recouvert de toits en lauzes des Carrières du Sarladais, dont l’inclinaison varie à mesure que la charge à répartir sur les murs s’accroit.
Les dépendances, modestes,  comprennent une annexe à usage d’atelier (25 m2), quelques ruines médiévales et en ponctuation externe, un four à pain. De forme semi-circulaire typique, érigé hors du clos, il garantissait une protection du corps de logis en cas d’incendies accidentels.


Le repaire noble

De style rustique et rénové comme tel, il s’adorne de la seule beauté des matériaux qui le composent, en l’occurrence des pierres mille fois millénaires des Carrières d’Eyzies et du Cro Magnon.
Orienté au Sud Est, avec la vallée pour lointain vis à vis, il semble planer au dessus des brumes dans un décor de prairies à perte de vue, entrecoupées de haies multiples.
Elevée sur deux niveaux hors caves, la façade sud-est dialogue avec un jardin d’inspiration médiévale, par une haute porte cochère en bois plein ainsi que par quelques fenêtres hétéroclites dont l’une à meneaux. 
Trois chiens assis à décors chantournés et motifs de coquilles occupent la partie basse de la toiture à deux pans avec pignon à croupette, recouverte de lauzes, et attestent de l’affectation, sans doute précoce, des combles à usage d’habitation.
La façade nord-est sur sa cour arborée, exhibe une monumentale cheminée en pierre de Sarlat.


Le rez-de-chaussée
Assise sur une cave médiévale saine, la construction est antérieure à 1801, la date gravée sur un linteau. Le vestibule possède la particularité de présenter un sol en calade de galets fluviatiles.
Il mène au « grand salon » dont la monumentale mais sobre cheminée d’inspiration Renaissance est encadrée par deux fenêtres étroites sous lesquelles un évier en pierre fait usage de coussiège.
Un bureau aux murs chaulés d’ocres ouvrant par une fenêtre à meneaux vitraillée assure la transition avec la salle à manger qui s’ouvre à l’Ouest sur une terrasse. 
Dans la partie en retour d’équerre, en contrebas : une cuisine à l’éclairage traversant et son cellier. La particularité de la cuisine est d’être surmontée d’une chambre, probablement autrefois de service, accessible par une ancienne échelle de meunier qui s’ajoute aux trois autres du premier étage.
Toujours en suivant l’inclinaison douce de la pente des dépendances : une chambre, salle d’eau et toilettes, avec entrée indépendante par la cour.
Au sol, carrelages anciens en terre cuite.
Fenêtres doublées de volets intérieurs en bois sculpté.
Plafonds en chêne massif, à la française souvent antérieurs au 18e siècle.
Chauffage électrique 

Le premier étage
Au sortir de l’escalier en bois quart tournant d’une grande sobriété, un palier dessert trois chambres, dont deux en enfilade et une avec éclairage traversant.
Les trois chambres sont desservies par une seule salle de bain/toilette, aménagée de façon dans l’ancien pigeonnier dont subsistent les boulins.
Son réaménagement, une fois les désordres de toitures (chiffrés) traités, pourrait permettre de la création d’un passage autonome vers la chambre située à l’Est.
Toutes les chambres sont aménagées sous comble, dans des styles assez différents mais profitant en commun d‘une importante hauteur sous plafond, conséquence de la forte inclinaison de la toiture. 
Murs de pierres en appareil régulier, quelquefois enduits à la taloche, isolation à revoir par endroit. Huisseries anciennes.
Un parquet ancien en chêne à larges lames parcourt les deux chambres tournées vers l’Ouest, les deux autres présentant des parquets en chêne de facture plus récente.

Ce que nous en pensons

C’est d’une demeure chargée d’Histoire entre toutes dont il s’agit.
Ensommeillée au sommet de son promontoire de verdure, bien qu’encore habitée, elle attend ceux qui viendront la réveiller en douceur.
Quelques travaux de rénovation s’imposent ne serait-ce que pour raviver le lustre de la première campagne de restauration menée il y a cinquante ans. Les fruitiers présents sur la propriété, la possibilité de creuser une piscine au Sud, la retenue d’eau qui se forme naturellement en saison pluvieuse derrière le four à pain, les vestiges à réhabiliter qu’elle contient encore et qui peuvent permettre de laisser sa propre trace dans l’histoire de la rénovation, mais surtout le caractère absolument authentique de ce repaire noble comme surgi d’une illustration de conte de fées, sont autant d’éléments qui participent à en faire la maison de famille idéale. Ce qu’elle n’a jamais cessé d’être d’ailleurs.

Vente en exclusivité

580 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


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Référence 512279

Surface cadastrale 10304 m2
Surface du bâtiment principal 200 m2
Nombre de chambres 5
Surface des dépendances 20 m2
dont aménagées 20 m2

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Direction Régionale

Ilan Libert +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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