Dans Avignon intra-muros, une aimable demeure de caractère du 19e s.,
son jardin, sa piscine, son atelier indépendant et sa maison d’amis
Avignon, VAUCLUSE paca 84000 FR

Situation

À proximité immédiate de la porte Saint-Roch, dans le quartier éponyme, la propriété est située au cœur d'un îlot urbain reconnu pour son calme.
À un jet de pierre de toutes les commodités (gare, commerces, activités culturelles à proximité immédiate), elle s’étend entre deux rues peu passantes à l’écart des grands axes. Une poterne au couchant permet de gagner rapidement le Rhône et ses rives.
La cité compte trois hôpitaux, cinq lycées et collèges, un marché couvert et une multitude de commerces et de terrasses de café. Une navette fluviale dessert les deux îles sur le Rhône.
Avignon est à moins de 25 km des Alpilles, à 40 km du Luberon, à 60 km du mont Ventoux et à 55 min du bord de mer par la N572. La ville compte un aéroport et deux gares, dont une TGV qui permet de rallier Paris en 2 h 40.
La gare centrale est à 5 min à pied de la maison.

Description

La propriété qui s'étend du levant au couchant entre deux rues est issue d'un remembrement de deux fonds distincts réunis autour d'un paradis botanique à l'ombre de son platane bicentenaire et de ses peupliers abritant une multitude ornithologique.
Sous la canopée, la propriété se découvre en autant de clos verdoyants : l'un, très ordonné, en forme de petit jardin de curé, qui veille sur un atelier indépendant aménagé en studio dans la verdure ; le suivant à l'allure romantique avec sa terrasse et sa treille offrant une perspective vers un jardin plus spacieux et ombragé ; enfin le dernier avec son bassin, séparé par un mur qui le rend autonome, telle une oasis en terre pontificale.
Côté ville, la maison affiche une élévation externe d'une grande simplicité, percée de baies soigneusement alignées et à peine troublée par une modeste niche contenant une Vierge à l'enfant. Elle appartient à un tènement d'habitations construites à l'emplacement de l'ancien couvent des Minimes. Sur cour, elle offre en revanche un visage plus opulent avec sa terrasse à balustres en poire surmontée d'une tonnelle et son élévation en pierre de taille. Cette façade dissimule également plus difficilement les anciennes traces du couvent qui voisinent avec des sous-œuvres modernes. La couverture, à deux versants, est de tuiles canal avec un avant-toit à triple génoise.
La maison d'amis, qui borde la voie publique de l'autre rive de l'îlot des Miracles, est issue quant à elle d'une reconstruction à l'emplacement d'un atelier qui occupait une large partie du sol rendu aujourd'hui à la nature. Simple bâtiment d'un seul niveau, mais pouvant bénéficier – fait rare en Avignon – d'une surélévation, elle affiche une large baie de jour et une porte de garage sur rue, ainsi qu'une élévation sur le jardin plus avenante, percée de généreuses baies avec portes-fenêtres. La toiture, à deux versants asymétriques, se prolonge vers le jardin par une treille recouverte de glycines.

L'atelier d'artiste de l'Orangerie

Autrefois simple remise séparant la maison de l'Observance de la chapelle du Miracle, qui se trouve au nord de la demeure, l'Orangerie a été aménagée récemment en un atelier d'artiste à usage d'habitation avec toilettes, totalement indépendant des deux autres maisons. Bordé par le petit jardin de curé qui s'ordonne à l'ombre des vestiges de l'ancien couvent, l'atelier est un havre de fraicheur dans la touffeur estivale avignonnaise. Une remise à matériel de jardin fermé le jouxte qui pourrait être transformée facilement en salle de bain ou de douche.

La maison de l'Observance

Orientée au levant sur la rue du même nom, sa façade ouvre par une porte piétonnière et trois hautes baies flanquées de volets : une au rez-de-chaussée et deux au premier étage, dans l'alignement des percements en-dessous. Au couchant face au jardin, l'élévation externe est percée d'une large baie et d'une autre avec porte-fenêtre au rez-de-chaussée, surmontées à l'étage de deux baies identiques à celles de la rue. L'habitation est légèrement surélevée par rapport au niveau de la chaussée et plus encore de celui du jardin, de sorte qu'une terrasse occupe la toute la façade ouest et que trois degrés permettent de rejoindre le jardin.


Le sous-sol
Si les soubassements de l'ancien couvent semblent avoir disparu, une unique et petite cave allongée occupe le volume qui s'étend sous la terrasse. Elle est accessible depuis le jardin de curé, par un escalier bâti côté nord.

Le rez-de-chaussée
De plan sensiblement carré, la maison occupe un segment de l'ancien cloître, dont elle conserve les épais murs à l'est et à l'ouest. Au rez-de-chaussée, trois pièces (une double salle de séjour et une cuisine) sont aménagées en éventail autour de la cage d'escalier, construite dans l'angle sud-est de la maison. Les murs sont peints de couleurs claires et lumineuses, les plafonds soulignés de fines moulures de gypse. Les sols sont recouverts d'un dallage de pierre à cabochon contemporain s'accordant parfaitement avec la mise en œuvre de matériaux anciens à l'instar d'un beau manteau de cheminée en bois et d'une variété multiple de carreaux de faïence des 17e et 18e s.

Le premier étage
De plan sensiblement identique au rez-de-chaussée, le premier étage compte deux chambres. La première avec une cheminée en marbre, éclairée par une fenêtre côté sur rue ; la seconde orientée à l'ouest sur le jardin, également avec sa cheminée. Une salle d'eau avec bain, douche et toilettes sert aux deux chambres. Le même parti de clarté et de luminosité a été pris dans les couleurs qui recouvrent les murs, s'accordant aux plafonds en stuc et aux planchers clairs.

Les combles
Le plan du dernier niveau de la maison, aménagé sous les combles, diffère de celui des précédents puisque les parties les plus basses ont été aménagées en remises. Une vaste pièce à usage de dortoir s'étend sous la panne faîtière, éclairée par une baie percée dans le pignon nord, surplombant des toitures voisines en direction du palais des Papes. Une salle de bain avec toilettes occupe l'angle sud-est, dont la toiture marque un léger ressaut, éclairé de fenêtres.

La maison d'amis

Éclairée tout comme sa voisine au levant et au couchant, elle est en revanche encore davantage tournée vers le jardin à l'est puisqu'elle ne dispose à l'ouest que d'une grand baie de jour et d'une porte de garage en bois. L'élévation externe sur rue témoigne de son usage passé d'atelier. La maison est en effet issue d'une reconstruction à partir d'un vaste entrepôt dont elle n'a conservé qu'une petite surface au sol. Côté jardin, la façade est percée de deux larges portes-fenêtre et de la porte d'accès à l'ancien garage.


Le rez-de-chaussée
Ce niveau est en réalité le seul véritable étage de la maison puisqu'il occupe les trois-quarts du volume et de la surface au sol de la maison. Une vaste et haute pièce unique à usage de séjour avec une cuisine ouverte a été aménagée directement sous la charpente avec sa ferme apparente et ses pentes recouvertes de lambris. Les murs et la sous-face de la toiture sont recouverts de blanc, rehaussés par un tapis de tommettes en terre cuite au sol. Une salle de douche avec cabinet de toilette occupe l'angle sud-ouest du volume tandis qu'au nord, le bâtiment abrite à ce niveau un ancien garage assurant la circulation actuelle entre la rue et le jardin.
L'étage
Depuis le séjour, un escalier permet de gagner un long balcon. Une porte centrée sous la panne faîtière permet de gagner l'unique chambre à coucher éclairée par une fenêtre de toit.

Le jardin des trois clos et le bassin

Oasis intra-muros à l'abri des regards, le jardin est à peine trahi depuis la ville par la présence des hautes futaies s'élevant au-dessus des bâtiments. Il s'étend, en trois clos, entre les deux maisons, d'est en ouest avec un léger appendice au nord, le petit jardin de curé devant l'orangerie, et au sud vers un embryon de bambouseraie.
Vers le couchant, il se prolonge au-delà d'un mur de clôture qui sépare la maison de l'Observance de la maison d'amis, et ouvre par une porte en fer forgé sur un clos luxuriant orné en son centre d'un bassin de nage semi-enterré. Si bien que le jardin a la particularité d'offrir une indépendance appréciable que l'on se trouve sur la terrasse de la maison de l'Observance, dans la petite orangerie ou dans la maison d'amis.

Ce que nous en pensons

Si la toponymie d’un site est parfois trompeuse, l’observance est ici celle d'un miracle qui se serait produit au-delà des murailles. De ces évènements sacrés, la demeure a su conserver depuis plus de sept siècles un caractère sacré, apaisant, recréant en ces lieux un sanctuaire pour le repos de l’âme. Le tumulte de la ville parait soudain si lointain. Tous les hôtes qui l'ont habitée depuis qu'elle s'est ouverte aux voyageurs de passage ou aux festivaliers en recherche de concentration sont unanimes : le contraste est saisissant entre l'agitation citadine de l'intramuros avignonnais et la puissance apaisante de ce jardin séculaire. La présence d'un bassin de nage à l'abri des regards souligne encore cet oxymore.
Comme l'aurait écrit Marguerite Duras : "Et tout d'un coup, ici, la campagne".

Vente en exclusivité

1 350 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


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Référence 950250

Surface cadastrale 693 m2
Surface du bâtiment principal 260 m2
Nombre de chambres 4
Surface des dépendances 23 m2

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Conseiller
Avignon et Alpilles

Francis Rousseau +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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