En Normandie, à 45 min de Honfleur et à 150 km de Paris, une maison bourgeoise du 19e s.,
ses dépendances et son parc arboré de plus de 4 000 m²
Bourg-Achard, SEINE-MARITIME haute-normandie 27310 FR

Situation

Dans le parc naturel régional des Boucles de la Seine normande, entre Rouen et Le Havre, sur la célèbre "route des abbayes" et de celle des fruits, la propriété, à proximité d'une forêt domaniale, s'étend sur plus de 4 000 m². Les panoramas de la vallée de Seine alternent entre patrimoine culturel et naturel où se côtoient vallées, falaises, coteaux, plateaux et marais. Les traversées du fleuve en bacs représentent un mode de transport pittoresque qui permet d'éviter la métropole rouennaise aux heures d'affluence, notamment d'Heurteauville à Jumièges, au plus proche de la propriété. À quelques encablures de ses tours, un golf est à 30 min.
La gare d'Yvetot, à 15 min, propose de nombreuses liaisons quotidiennes sur la ligne Paris-Le Havre. L'A13 permet de rejoindre La Défense ou Nanterre en 1 h 30, et les plages de la côte Fleurie en 45 min. Le centre-bourg, à moins d'1 km, propose tous les services et commerces nécessaires au quotidien.

Description

Au creux des méandres de la Seine et de son massif forestier, depuis une route départementale qui conduit au centre-bourg, une rue, serpentant jusqu'au fleuve, dessert l'entrée de la propriété entièrement close. Un portail en fer forgé est encadré de deux piliers carrés, dont la pierre de taille provient d'une ancienne prison, coiffés de chapiteaux surmontés d'une boule. Il s'ouvre sur une allée pavée qui traverse le jardin et aboutit à l'entrée du logis rehaussée d'une volée de marches. Celui-ci s'impose immédiatement par sa taille et ses grandes façades en pierre et brique coiffées d'une toiture d'ardoises en croupe.
Une seconde allée carrossable à l'est se déploie au milieu d'espaces enherbés et arborés puis mène aux dépendances ainsi qu'à une tourelle en pierre de taille, vestige d'une motte médiévale. La façade arrière en retour d'équerre de la maison est bordée d'une terrasse orientée sud.

La maison bourgeoise

Son style est reconnaissable grâce à son plan rectangulaire, ses chaînages d'angle et encadrements de baie en pierre de taille de la vallée de Seine, ses deux cheminées en brique et ses lucarnes capucines avec un avant-toit qui servent à l’éclairement et à la ventilation du comble. La demeure s’élève sur quatre niveaux coiffés d'une toiture à quatre pans en ardoise. Les deux premiers niveaux sont construits en moellon, le troisième en brique. Les façades sont scandées par cinq travées, les niveaux séparés par des bandeaux en pierre de taille. Côté terrasse, la façade en moellon et brique est encore, à ce jour, hourdée d'un mortier et jalonnée de baies, remplois provenant de l'Hôtel-Dieu de Rouen. Côté rue, elle est percée de hautes baies avec fenêtres à double vantail équipées de persiennes rabattables en tableau.


Le rez-de-chaussée
Une volée de quatre marches en pierre de taille, située dans la travée centrale, mène à une porte en bois à deux vantaux, dont la partie supérieure est vitrée. Surmontée d'un balcon, l'entrée ouvre sur un vestibule couvert d'un dallage à cabochons ainsi que sur le départ d'un escalier en bois gardé d'une rampe en fer forgé. D’un côté, il dessert un salon éclairé par quatre baies, dont deux avec portes-fenêtres, et agrémenté d'une cheminée surmontée d'un trumeau en bois. De l’autre côté, une vaste et lumineuse salle de séjour avec cheminée en marbre et sol identique au vestibule. Dans le prolongement, se tiennent une cuisine oblongue à rénover et, en retour d'équerre, une salle à manger illuminée par trois portes-fenêtres aux huisseries en bois rehaussées d'une imposte en anse de panier. Toutes les pièces ont un accès à la terrasse orientée sud. Depuis le salon, un escalier en chêne de Hongrie de style Régence, avec sa cage couverte de boiseries, provenant de la bibliothèque d'un château du pays de Caux, dessert un boudoir au premier étage.
Le premier étage
L'escalier du vestibule dessert un palier, éclairé par une porte-fenêtre vitrée, qui ouvre sur un balcon. Il distribue d'un côté une chambre à coucher, réchauffée d'une cheminée en marbre, avec une salle de douche et des toilettes attenantes. La pièce donne sur une terrasse à balustres en poire. De l'autre côté, l'escalier de style Régence débouche sur un boudoir dont les murs sont revêtus de lambris de hauteurs qui communique, par une double porte vitrée aux décors sablés de style Art nouveau, avec un bureau. Le sol est parqueté à l'anglaise sur tout le niveau.
Le deuxième étage
Suivant le même agencement, il est distribué par une pièce palière oblongue avec parquet à bâtons rompus, qui dessert trois chambres à coucher parquetées quant à elles avec des lames droites. Deux sont agrémentées d'une cheminée en marbre noir et l'une a sa propre salle de bains, vaste, avec toilettes. Chaque pièce est illuminée grâce à deux fenêtres. Les murs sont peints en blanc.
Les combles
Accessibles par une modeste porte vitrée en bois, ils présentent un imposant volume sous charpente apparente à réhabiliter, sur une superficie identique à celle des niveaux inférieurs. Le sol est en parquet à larges lames droites. Une fenêtre de toit et quatre lucarnes apportent la luminosité nécessaire à l'espace, libre de tout aménagement. Sur un côté, se signale tout de même une ancienne chambre de domestique couverte de lambris et éclairé par l'une des lucarnes.
Le sous-sol
Depuis le vestibule, une porte au pied de l'escalier mène au niveau inférieur, composé de deux salles maçonnées en moellon de pierre et en brique. Le sous-sol abrite notamment le tableau électrique, récent, ainsi que le ballon d'eau chaude qui alimente l'ensemble de la maison.

Les dépendances et la tourelle

Situées à l'arrière de la maison et faisant face à la terrasse, les parties annexes sont composées de trois bâtiments : une petite maison, datée du 16e s. pour certains murs encore en place et montés en pierre de taille ; une tourelle également édifiée en pierre de la vallée de Seine, dont la grille provient de l’abbaye de Saint-Wandrille ; enfin, un long bâtiment en brique qui remonte, quant à lui, au 19e s.
La petite bâtisse en pierre a été restaurée et mise hors d'eau grâce à une couverture à un seul pan d'ardoises percé de deux fenêtres de toit. L'intérieur est divisé en deux salles, dont une abrite un puits qui permet d'arroser le jardin.
La dépendance en brique se compose de trois salles. L'une d'entre elles, en cours de rénovation, est agrémentée d'une cheminée en état de fonctionnement. Le sol, d'origine, est dallé de larges pierres plates.

Le jardin

Entièrement clos de grillage et d'un mur d'enceinte, il se divise en trois espaces distincts. Une étendue enherbée borde la terrasse et encercle la bâtisse, richement agrémentée de spécimens de diverses variétés tels que des hydrangeas, des fuchsias, des juniperus ou encore des weigélias. À l'arrière des dépendances, un espace arboré en terrasse est desservi soit par l'escalier de la tourelle, soit par le talus à une extrémité des dépendances. Surplombant la propriété, au milieu d'une végétation luxuriante, cette étendue laisse libre cours à la conception d'un aménagement paysager. Enfin, un parc se déploie à l'est de la propriété avec une flore d'une riche diversité : ici un laurier du Portugal et un hêtre pourpre, là des buis taillés en topiaire et un seringat. Plus loin, un imposant gunnera a trouvé sa place au bord d'une mare en compagnie de bambous.

Ce que nous en pensons

Un domaine qui, par sa grammaire architecturale et son jardin d'agrément, témoigne de l'âge d'or des maisons de maître construites par des propriétaires terriens aux 18e et 19e s. dans un territoire favorable à bien des égards. La générosité des volumes permet une distribution pertinente des pièces, inondées de lumière. Surnommée la "Maison la Tourelle" il y a plus d'un siècle déjà, la demeure aurait été bâtie sur un ancien site médiéval entre Seine et forêt, dans les méandres du fleuve. Résidence de villégiature ou lieu de vie familiale, elle saura mettre en partage son atmosphère de quiétude pour des occupants désireux d'espace, dans un environnement verdoyant et soigné à l'étonnante diversité.

Vente en exclusivité

480 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


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Référence 778967

Surface cadastrale 4070 m2
Surface du bâtiment principal 248 m2
Nombre de chambres 5



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Est du Pays de Caux

Sandra Montinari +33 1 42 84 80 85

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