La maison, élevée de deux étages sur cave et garage, est composée de deux structures datant des 15e et 17e s., qui témoignent d'une remarquable transformation. Ces anciennes bâtisses, jadis devenues industrielles puis abandonnées et délabrées, ont fait l'objet d'une restauration complète avec un projet architectural qui conjugue habilement l'esprit des anciens entrepôts en pierre et brique avec un esprit minimaliste et contemporain. La structure en pierre de la cave semi-enterrée et du garage, a été restaurée, en conservant la façade en pierre apparente au rez-de-chaussée. L'étage a été reconstruit à l'image des colombages en brique d'origine, surmontés de larges baies vitrées qui reflètent le paysage environnant, le tout coiffé d'un toit à deux pans couvert de tuiles plates.

La maison

Conçue comme un espace de présentation et de bureaux pour une entreprise viticole, elle est élevée de deux niveaux sur un garage et une cave partiellement enterrés. Orientée vers la rivière suivant un axe est-ouest, elle est coiffée d'une toiture à deux pans en tuiles plates, agrémentée sur son versant nord, de deux lucarnes qui apportent clarté et volume à l’étage supérieur. Elle s'organise en deux espaces distincts, une grande pièce de réception et le logis, desservis par deux entrées indépendantes accessibles via un sentier pavé qui longe le côté nord de la bâtisse. Un escalier montant vers une porte vitrée dessert directement l'espace de réception et, à quelques pas, de larges marches en pierre aboutissent à une voûte en pierre de taille gratifiée d'une porte en chêne, qui ouvre sur le cœur de la maison.

Le rez-de-chaussée
La porte voûtée franchie, se déploient la salle de séjour et la cuisine semi-ouverte. Les pierres apparentes aux murs et les tomettes anciennes au sol, évoquent le passé de la structure. Un module en bois aux lignes épurées abrite la montée d’escalier, une salle de douche, des sanitaires et des rangements. À l'est, une double porte vitrée ouvre sur un espace de réception lumineux à deux niveaux, le premier s'organise autour d'une cheminée en pierre blanche taillée par un artisan local puis, sur un plateau surélevée de trois marches, le seconde niveau surplombe un méandre de l'Armançon, avec des baies vitrées pleine hauteur sur les façades est et nord, dont le traitement réfléchissant extérieur préserve l'intimité des occupants. Un parquet à lames de chêne couvre le sol, tandis qu'un plafond contemporain en bois, charpente apparente et grande hauteur, prend appui sur le mur nord en pierre de taille.
L'étage
Il se déploie en longueur sous la toiture à deux pans et dévoile une mezzanine à l'esprit résolument scandinave, éclairée par deux lucarnes alignées sur la façade nord. Le palier d'escalier, équipé de bibliothèques murales, fait office de studio. Un couloir à garde-corps mène aux deux chambres à coucher minimalistes, dont le mur sud conserve la pierre apparente d'origine, tandis que les autres surfaces sont habillées d'un placage en chêne qui intègre des rangements astucieusement dissimulés. Tout l’étage est couvert d’un parquet à lames de chêne sous un plafond à charpente apparente.
La cave
Un double portail en bois, accessible depuis l'extérieur, ouvre sur le garage, conçu pour abriter un véhicule. À l'arrière de celui-ci, une porte mène à la cave voûtée. Creusée dans la roche et entièrement restaurée, cette cave semi-enterrée témoigne des origines médiévales de la maison. Elle dispose de trois ouvertures, dont deux voûtées, qui assurent lumière naturelle et ventilation. Le sol gravillonné garantit un espace sain et sec.