Situation
Entre Gramat et Saint Céré, dans le village d’Autoire, vieux de huit siècles, trésor du bassin de la Dordogne. Au cœur du bourg castral, les maisons s’enroulent en rempart autour de l’église romane. Le château féodal aujourd’hui converti en mairie règne sur une concentration si inhabituelle de manoirs, que le village en a gagné le surnom de « Petit Versailles ».
La commune est incluse dans deux Zones naturelles d’intérêt écologique qui abritent un spectaculaire cirque de falaises calcaires d’où jaillit le ruisseau du Toire à travers une cascade vertigineuse de 30 mètres.
A 50 minutes de Brive-la-Gaillarde (aéroport, gare ferroviaire), 10 minutes de la cité de Saint-Céré, moins de 9 km de la première gare TER située à Biars-sur-Cère. Toutes les commodités dans le village même.
Description
La maison
Orientée Nord-Est Sud-Ouest, elle présente avec fierté ses éléments architecturaux intérieurs disparates comme autant de témoins et de repères des époques où elle a été transformée : fenêtres du 15e siècle, ou lucarnes en chien assis tentant de rivaliser avec les petits manoirs environnants. Les façades en pierres du Quercy non recouvertes d’enduit, se signalent par une très belle qualité de restauration qui a su se plier avec esprit aux normes exigées dans tous les villages qui bénéficient du classement « plus beaux village de France ».
La demeure s’élève sur trois niveaux, dont un étage de combles aménagés et un soubassement comprenant un atelier-chaufferie, une remise, et deux pièces formant un local commercial actuellement à usage de salon de thé et de magasin de brocante-antiquités.
Le rez-de-chaussée
Desservi par une entrée totalement indépendante de la partie habitation, il est principalement constitué par la partie commerciale, où cornets à glaces et pâtisseries toisent un bric-à-brac d’objets et de meubles pour le plus grand bonheur des nombreux visiteurs.
Deux boutiques serpentent ainsi dans un dédale d’épais murs en pierre quercynoise. Dans le salon de thé, la poutraison centenaire et les solives des plafonds sont recouvertes d’une lasure blanche alors que dans la boutique de brocante, elles sont livrées dans la couleur de la beauté naturelle du chêne. Partout les sols sont en béton ciré clair. Les meurtrières percées dans les murs épais attestent d’un passé de logis militaire de cette partie, probablement salle de garde ou de vigie.
Le rez-de-jardin
Rien de l’extérieur et de son fenestrage erratique ne peut laisser supposer les merveilles architecturales qui se trouvent à l’intérieur et leur qualité de réhabilitation sur laquelle il faut insister à nouveau. Cet espace a été aménagé dès le 15e siècle à usage d’habitation avec tout ce que le Moyen-âge pouvait offrir de meilleur : coussiège ménagé dans l’embrasure d'une fenêtre par un ressaut de la baie, cheminée monumentale à manteau armorié, portes à gonds ouvragés, baies cintrées, et partout comme une constante de la solidité ancestrale de cette demeure, l’imposante poutraison de chêne à laquelle répondent des parquets à larges lattes de bois ciré.
Cuisine avec ilôt central, salle- à-manger sur terrasse et jardin, salon, salle-de-douche/toilettes et chambres se partagent ce niveau.
Le premier étage
On y accède par une volée en chêne à balustre vertical reliant la cuisine/salle à manger au palier. De facture moderne cet ouvrage dont une maquette en bois est d’ailleurs exposée dans l’une des chambres, a été réalisé dans les règles strictes du compagnonnage. Le palier distribue deux chambres et une salle-de-douches/toilettes. La première, derrière sa porte médiévale à ferronnerie ouvragée, mêle avec le même esprit de fidélité au Moyen-âge, éléments anciens réhabilités et confort contemporain. La seconde, à usage d’appoint, mais qui pourrait tout aussi bien devenir bureau, a choisi de sacrifier résolument au style contemporain, du sol au plafond et s’accompagne d’un bloc central de douche.
L’ensemble de la demeure parfaitement isolée, est chauffé par une chaudière à pellets de bois.
Ce que nous en pensons
C’est une réussite totale. Un « sans faute » dans la réhabilitation architecturale médiévale, une des plus difficiles à concilier avec les critères de confort de notre temps. D’autant plus que rien ne peut laisser supposer ce que contient l’intérieur de cette demeure. A la réussite se mêle donc un effet de surprise absolue !
Proposant à la fois commerce et habitation tout en les ayant soigneusement séparés, cette propriété peut convenir à qui voudrait poursuivre l’activité existante. Elle peut aussi être choisie comme habitation seule tout en générant un revenu locatif appréciable issu des boutiques.
Doit-on insister sur le site ? Le Cirque d’Autoire, merveille naturelle que ces merveilles architecturales ont su, en leur temps, si justement honorer. Pourquoi ne pas continuer ?
Référence 805801
Surface cadastrale | 322 m² |
Surface du bâtiment principal | 238 m² |
Nombre de chambres | 3 |
dont aménagées | 238 m² |
Voir le Diagnostic de Performance Energétique
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.