À 15 km du littoral, dans la vallée de la Saâne,
une longère à colombages avec près de 1/2 ha de jardin
une longère à colombages avec près de 1/2 ha de jardin
Luneray,
SEINE-MARITIME
haute-normandie
76810
FR
Situation
Dans la bordure septentrionale de la Seine-Maritime, un territoire à la fois rural et littoral, sur les hauteurs de la vallée verdoyante de la Saâne, la propriété se trouve à 20 min des plages et des falaises de la Côte d'Albâtre. La Saâne, l'un des neufs fleuves côtiers du pays de Caux, se jette dans la Manche vers Quiberville-sur-Mer. Située à 30 min de l'agglomération de Dieppe, la propriété profite également de commerces et services de proximité, qui se trouvent à 5 min en voiture, dans une bourgade de caractère. Val-de-Saâne, une station verte de vacances, offre un large panel de chemins de randonnée et d’activités de loisirs variés.
La gare, à 20 min, dessert Paris via Rouen en moins de 3 h. Les portes de la capitale se rejoignent par autoroute en 2 h, Bruxelles se rallie en 4 h et Newhaven en 5 h.
Description
Depuis une route départementale, qui sillonne la campagne en provenance de la vallée de la Saâne jusqu'au plateau où se trouve le village, une rue en direction de l'église et de la mairie mène à la propriété. Un portail, en bois plein, encadré de deux piliers en briques, s'ouvre à gauche sur la longère restaurée et bien exposée au soleil, élevée de deux niveaux et couverte d'un toit d'ardoise à deux pans et à coyaux, percé de deux lucarnes jacobines. À droite, faisant face à l'habitation, un bâtiment à colombages est à réhabiliter. En retour d'équerre, la vaste parcelle, enherbée et arborée, de près de 1/2 ha, abrite également un ancien four à pain adossé à son annexe, à rénover également. Les abords du jardin laissent entrevoir, au-delà du tapis de verdure, un panorama champêtre à perte de vue.
La propriété présente toutes les caractéristiques des "maisons longues" qui jadis servaient à la fois de lieu d'habitation, d'espace de travail et d'abri pour le bétail, à son extrémité. Cette dernière construction a été transformée en cave et garage. Comme la coutume et le bon sens l'exigeaient, la maison est, depuis ses origines, entourée de verdure et les baies sont orientées au sud. Les accès se font en gouttereau. L’autre côté de la bâtisse, a contrario, a été percé de peu d’ouvertures suivant l'idée de faire barrière au froid.
La propriété présente toutes les caractéristiques des "maisons longues" qui jadis servaient à la fois de lieu d'habitation, d'espace de travail et d'abri pour le bétail, à son extrémité. Cette dernière construction a été transformée en cave et garage. Comme la coutume et le bon sens l'exigeaient, la maison est, depuis ses origines, entourée de verdure et les baies sont orientées au sud. Les accès se font en gouttereau. L’autre côté de la bâtisse, a contrario, a été percé de peu d’ouvertures suivant l'idée de faire barrière au froid.
La longère
Son style est reconnaissable à son plan rectangulaire, tout en longueur selon l'axe de la faîtière. Le mur gouttereau sud, restauré avec des matériaux modernes, est enduit et décoré du motif qui simule le colombage originel. Deux entrées ont été aménagées sur cette façade en plus de la porte à double vantail, qui s'ouvre sur le garage et la cave. Le logis, élevé de deux niveaux pour la partie habitable, est coiffé d'une toiture à deux pans d'ardoise aux égouts légèrement retroussés, percée de deux lucarnes jacobines et d'une fenêtre de toit. Le mur pignon à pans de bois, lui, est ajouré de quatre baies pleines de portes-fenêtres, qui optimisent la luminosité intérieure.
Le rez-de-chaussée
Deux portes permettent l'accès au niveau. L'une, surmontée d'un auvent, ouvre sur un vaste salon, de près de 63 m², agrémenté d'une cheminée monumentale à piédroits en pierre, linteau en chêne, hotte et cœur en brique. L'autre porte, en panneau de bois plein et ornée d'une tierce vitrée sur le côté, s'ouvre sur un vestibule situé au centre de la maison. Celui-ci dessert, en face de toilettes, un départ d'escalier à deux quarts tournant en bois. Sur un côté, se tient une cuisine au sol carrelé dans des tons de beige, en harmonie douce avec les teintes des poutres. De l'autre côté, une chambre au sol couvert d'un parquet à lames droites est associée à une salle de douche. Les murs sont recouverts d'un enduit ivoire, les poutres et solives ont été laissées apparentes. La lumière est généreuse grâce aux nombreuses baies vitrées qui éclairent l'ensemble du niveau. Le salon en compte à lui seul huit, dont deux doubles portes-fenêtres.
L'étage
Il se divise en deux espaces de nuit indépendants desservis chacun par son propre escalier. L'un, en bois à deux quarts tournant au départ du vestibule, débouche sur une vaste chambre sous combles aux poutres apparentes, peintes en rouge sang de boeuf, et au sol couvert d'un parquet à lames droites. La lumière est généreuse grâce à une fenêtre de toit et une lucarne. En enfilade, se trouvent une chambre d'enfant et une salle de douche avec toilettes. L'autre escalier, en forme de colimaçon en bois avec garde-corps en ferronnerie, est un véritable chef-d’œuvre artisanal, qui trône dans le salon. Il débouche sur une pièce palière lumineuse aménagée de placards, qui dessert une vaste chambre à l'est avec poutres et fermes apparentes ainsi qu'une salle de douche avec toilettes à l'ouest. Deux portes vitrées et une fenêtre de toit apportent une abondante lumière à la première pièce, tandis qu'une fenêtre de toit éclaire la seconde.
Le jardin
Un vaste espace enherbé s'étend face à la longère, exposée au sud, et en direction de l'est en retour d'équerre. Ici close de haies, là délimitée par des arbres, la parcelle est entièrement bordée d'une clôture simple. Des arbres d'essences variées tels qu'un noyer, des hêtres et des cerisiers agrémentent le jardin. Il s'en dégage une atmosphère de tranquillité grâce à la vue dégagée par-delà la vallée de la Saâne.
Le garage, la cave
Attenant à la maison, à l'ouest, un garage de quelque 30 m² est accessible par une porte à double vantail. Sur l'un des côtés, quelques marches mènent à une cave semi-enterrée aménagée lors de la restauration de la longère. Enfin, au-dessus, une dalle surmontée par la charpente apparente fait socle à un grenier.
La dépendance et le four à pain
Une dépendance, à ossature bois et remplissage de terre crue, fait face au garage. Elle est divisée en trois parties, accessibles chacune par leur porte. L'une est agrémentée d'une cheminée. Son état de délabrement rend une reconstruction nécessaire.
Au fond de la parcelle, en extrémité de village, se tient un ancien four à pain. Son dôme recouvert d'argile repose sur une base dans laquelle alternent briques et silex. Son état est resté correct grâce à l'avancée du toit avec couverture de tôle qui le protège des intempéries. L'annexe comporte deux pièces, dont l'une abrite le foyer, monté en briques. L'autre fait office de stockage.
Ce que nous en pensons
Une plaisante longère rénovée avec goût, matériaux traditionnels et aménagements contemporains, qui marie calme et confort dans un décor – intérieur aussi bien qu'extérieur – sobre mais de caractère, centré sur l'essentiel avec ses lignes claires et ses couleurs douces. Située entre mer et campagne en lisière de village, la possible résidence de villégiature ou le lieu de vie familiale qu'elle constituera aisément saura gratifier de son atmosphère paisible des occupants désireux d'un environnement verdoyant. Les chemins de randonnée aux abords de la Saâne jusqu'aux plages de la Côte d'Albâtre permettent la découverte d'une vallée riche d'histoire au patrimoine naturel éblouissant. Un concentré de Normandie, en somme et en simplicité.
Référence 991164
| Surface cadastrale | 4785 m2 |
| Surface du bâtiment principal | 228 m2 |
| Nombre de chambres | 4 |
| Surface des dépendances | 90 m2 |
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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.
