Dans le Drouais, à 1 h 15 de la porte d'Auteuil, un presbytère romanesque restauré,
ses dépendances, son jardin clos et sa vue lointaine vers les prés
ses dépendances, son jardin clos et sa vue lointaine vers les prés
Tremblay-les-Villages,
EURE-ET-LOIR
centre-val-de-loire
28170
FR
Situation
Rejoindre le Thymerais peut se faire à partir de la porte d'Auteuil en empruntant l'A12 et l'A86 pour arriver dans un village bucolique qui n'a guère changé depuis 150 ans, même si cafés et commerces ont disparu comme dans de nombreux territoires ruraux en France. Heureusement, ils sont encore présents dans le bourg voisin, à seulement à 8 min de là. La région est traversée de circuits de randonnée et de promenades propices à la détente. La propriété se situe dans l'angle d'un triangle formé par Maintenon, Chartres et Dreux, dont les gares sont toutes à moins de 30 min.
Description
Dans le village de 500 habitants où elle se trouve, tout près de l'église dont elle est le presbytère, la maison ferme la ruelle qui longe le cimetière. L'herbe y pousse sur les côtés et les occupants actuels ont laissé le lierre grimper le long du mur d'enceinte. Le jardin de l'église est mitoyen de celui de la maison. Deux piliers de briques flanquent le portail. Tout autour ondulent une glycine et des plantes grimpantes au pied d'une aubépine. Passé le portail, apparaît l'habitation, au centre du jardin. Un grand marronnier accueille le visiteur. Vers le nord, le jardin s'étend jusqu'aux prés lointains, avec les arbres environnants à l'horizon.
La construction presbytérienne, toute de pierre et de terre cuite, date de la mi-19e s. et a été édifiée sur une cave du 17e s., avec les briques typiques de l'époque pour sertir les baies. Elle compte un seul niveau d'élévation puisque le rez-de-chaussée est surmonté de combles aménagés par l'actuel propriétaire. Trois fenêtres et deux portes rythment la façade principale. À la lisière des gouttières du toit, la modénature affiche une ligne de corniche à modillons de briques qui surmonte une frise simple de briques disposées horizontalement. Ces éléments décoratifs de notabilité inscrivent visuellement la fonction vicariale des lieux à leur origine.
La construction presbytérienne, toute de pierre et de terre cuite, date de la mi-19e s. et a été édifiée sur une cave du 17e s., avec les briques typiques de l'époque pour sertir les baies. Elle compte un seul niveau d'élévation puisque le rez-de-chaussée est surmonté de combles aménagés par l'actuel propriétaire. Trois fenêtres et deux portes rythment la façade principale. À la lisière des gouttières du toit, la modénature affiche une ligne de corniche à modillons de briques qui surmonte une frise simple de briques disposées horizontalement. Ces éléments décoratifs de notabilité inscrivent visuellement la fonction vicariale des lieux à leur origine.
Le presbytère
Aucuns travaux ne sont à prévoir. De plus, tout a été fraîchement repeint.
Le presbytère compte quatre chambres, deux salles de bains, trois toilettes, un salon, et un palier à l'étage suffisamment grand pour en élire une destination.
Le rez-de-chaussée
Une porte en bois à deux vantaux ouvre le passage vers une entrée pavée de tomettes hexagonales, identiques à celles de toutes les autres pièces du rez-de-chaussée. Elle dessert l'ancienne chambre de maître, totalement rénovée comme le reste de la maison et éclairée par deux fenêtres à la française de bonnes dimensions, avec crémone et grands carreaux. Le plafond, comme ceux de la cuisine et du salon, y laisse apparaître les poutres anciennes restaurées dans leur aspect d'origine. Contigüe à la chambre, une salle d'eau avec fenêtre donne sur l'arrière de la maison. Au fond, une buanderie a été installée astucieusement sous l'escalier derrière une grande et double porte ancienne patinée. Le palier dessert aussi la cuisine, récemment aménagée de meubles couleur vert-de-gris baignés par la lumière du jour. Le salon fait suite à cette dernière. Sa surface, de quelque 40 m², permet de recevoir agréablement, surtout que trois fenêtres et une porte vitrée de plain-pied y font entrer le soleil à flots.
L'étage
Entièrement sous poutraison de bois clair, tout le niveau s'articule autour d'un grand palier central qui peut faire office de salon supplémentaire comme de salle de jeu ou de lecture. Trois chambres, une salle de bains, et des toilettes s'articulent autour de cet espace central. Des fenêtres de toit illuminent le plancher droit à lattes larges de bois clair. La luminosité des murs blancs souligne la géométrie complexe des poutres en étoile.
Le jardin
Les quelque 2 000 m² où il s'étend forment un bien grand terrain pour un jardin de curé. Tout y est pourtant bien planté et structuré. La maison est bordée de lavandes, spirées et lauriers. Un jasmin étoilé sinue comme une promesse parfumée vers l'étage. Imposant, un grand chêne a traversé les générations. En outre, deux cerisiers, trois pommiers, deux noyers, un figuier, aux côtés de framboisiers, groseilliers, cassissiers et groseilliers à maquereaux, rosiers, orangers de Mexique et lilas, y explosent de vitalité dès l'arrivée du printemps.
Les dépendances
Deux bâtiments forment des dégagements bienvenus pour divers rangements. Ce sont d'anciennes constructions de ferme, occupées probablement à l'origine par de la basse-cour. L'un, d'environ 30 m², fait office de remise en deux parties pour les outils de jardin. L'autre, de mêmes dimensions, est un atelier avec verrière, prévu pour abriter une ou deux véhicules, dont la propreté et la carrosserie sont préservées par un système de voile à poulies qui se lève ou s'abaisse selon les besoins.
La véranda
La construction de verre et d'acier, de style ancien, joue le rôle d'une gloriette fermée dans le jardin pour des repas de choix. Sa surface, d'environ 18 m², pavée de terre cuite, est suffisante pour abriter quelques invités. Une astuce permet d'ouvrir automatiquement des vitres en cas de surchauffe au soleil.
La piscine
Le carré de baignade, au fond couvert d'un liner gris et protégé d'un rideau automatique, est chauffé par une pompe à chaleur. Sa surface, de quelque 12 m², le fait échapper aux taxes foncières, mais n'empêche nullement de nager en tournant.
Ce que nous en pensons
Une villégiature aménagée comme un ermitage confortable pour lire et jardiner. Les temps balzaciens imprègnent partout les lieux, l'ensemble, parfaitement entretenu, évoquant l'oeuvre de l'auteur du « Curé de village », roman paru d'ailleurs peu avant la date d'édification du presbytère : « Elle (l’héroïne) se jeta dans la lecture qui lui offrait des ressources infinies (…), elle ouvrit ainsi la porte de son âme à la Curiosité (…) les murs étaient bons ; mais de tous côtés le lierre et les plantes grimpantes les avaient embrassés ».
Entre les tintements des cloches de l’église, le silence veille sur le jardin, où les futurs occupants reconnaîtront la musique lente du chêne et la vigueur biblique du figuier. S'établir ici, ce n’est nullement intégrer la cour de Versailles, c’est pénétrer un petit royaume pour vivre entre la joie de recevoir et la rêverie.
Référence 113204
| Surface cadastrale | 2162 m2 |
| Surface du bâtiment principal | 180 m2 |
| Nombre de chambres | 4 |
| Surface des dépendances | 62 m2 |
| Nombre de lots | 1 |
Aucune procédure en cours menée sur le fondement des articles 29-1 A et 29-1 de la loi n°65-557 du 10 juillet 1965 et de l’article L.615-6 du CCH
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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.
